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Eissaure "vent léger"

Eissaure « vent léger, zéphyr, brise » est dérivé du latin *exaurare  « aérer »1. Les sens donnés sont plutôt propre aux parlers occitans  du Périgord  à la Bigorre.

Trésor du Félibrige

Le verbe eissaoura, issooura  signifie « faire sécher au vent » *Exaurare  n’est pas attesté en latin, mais sa présence en plusieurs langues romanes permet de le supposer. De là l’ *.

En français  c’est le sens  « sécher » qui a pris le dessus pour le verbe, tandis que pour le substantif  essor,  c’est le sens  « ‘élan » .

Emprunté par l’anglais  to soar « s’élever dans les airs, s’envoler ».

Cet article est dû à l’incitation de  Philippe Rigaud,  co-auteur de De la Nave au Pointu. Glossaire nautique de la langue d’oc.Provence-Languedoc. Des origines à nos jours.1993-1994. Edition augmentée en CD 2010. par Fourquin Noël, Rigaud Philipp,  qui a eu la gentillesse de me signaler leur travail et de me le  transmettre  en pdf.

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  1. FEW III, 261b

Boulmière-bolmeria

Boulmière « local du bain; cuves des tanneurs ».  Depuis plus d’un an mon amie   La dormeuse  me poursuit pour connaître  le sens exact et l’étymologie de boulmière.  Ci dessous un extrait de son blog:

Carte dressée en 1766, du “moulon du pont de Raillette jusqu’au ruisseau de Contirou et à la rivière de l’Hers jusqu’au grand pont sur la dite rivière”. En haut à gauche le n° 1 en bordure d’un ruisseau  (!!), 1. Jacques Rivel, marchand tanneur : maison servant d’adoubairie à tanner des cuirs7 avec un patu8 ou boulmières9, jardin et breil à Countirou

J’ai fait des recherches sans trouver la réponse.  C’est elle qui l’a trouvée en fin de compte:

La source est l’article de J.-L. Abbé, Paysage urbain et rural à Limoux, d’après une source méconnue: le terrier royal de 1316. Trouvé par la Dormeuse  dans le Bulletin de la Société Scientifique de l’Aude, CIII (2003), 91-100.

cuve de tanneur

La suite de cette trouvaille est un magnifique article sur les boulmières avec de très nombreuses images dans  la Dormeuse blogue 3.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour les philologues et linguistes occitanistes. Voir à ce propos  J.-P. Chambon, Développement et problèmes actuels des études occitanes.

Dans les articles du FEW  balneare, balnearia, balneator, balneolum, balneum ,  il n’y a aucun mot en rapport avec la tannerie1.

Pourtant il y a une petite phrase dans l’article balnearia  du FEW qui va dans la direction  que nous cherchons à savoir le sens « cuve ».   En occitan est attesté bagniero  « lieu où l’on se baigne; bains d’eau thermale », également dans les toponymes Bagnières. L’auteur se demande si le rétoroman2 bagnèra   « cuve pour le linge; grande cuve » viennent directement de balnearia  ou qu’il s’agit de créations à partir du verbe balneare « baigner ».

Le plus intéressant est le fait que d’après les données de l’ALF, presque partout dans le Sud-Est  « mouiller, tremper » est traduit par  le verbe banhar   du latin   balneare . Ci-dessous la carte tirée du livre  Lectures de l’ALF par Guylaine Brun-Trigaud3

L’emploi de balneare  > banhar pour  « mettre les peaux dans des cuves » par les tanneurs  a logiquement entraîné le sens de balnearia > boulmière > « cuve pour les peaux ».

Les attestations de  Limoux (Aude) de 1316 ne sont certainement pas les plus anciennes, mais nous n’avons pas mieux pour le moment.

Le nom de lieu  Bagnières  est attesté pour la première fois en 1258 :  Decimarium Beate Marie de Banheriis. (par l’abbé Sabarthès).

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  1. Il faut dire que le premier vol. du FEW date de 1922-1928 et la lettre A a été entièrement refaite à partir des années ’70 (3 volumes maintenant), mais la lettre B est restée la parent pauvre.   A part les mots d’origine germanique ou autre  13 nouvelles rédactions ont vu le jour et il y a encore une quarantaine en préparation, dont balneare. Je pense que le dérivé balnearia « bains, salle de bains » y sera inclus
  2. parlé en Suisse
  3. cf. Sources et liens s.v. ALF

Brespaille "goûter" gascon ou languedoci...

Brespaille s.f. « goûter », brespaillar v. « goûter ».

Un visiteur m’a demandé l’étymologie de ces mots, tout en l’avant trouvée déjà, le latin vesper.  Il s’agit d’un mot essentiellement gascon.  Le visiteur me l’avait signalé pour  Foix dans l’Ariège , mais quand je lui ai écrit que cette localité  était la plus à l’est de toutes les attestations  et  dans le domaine languedocien, il m’a répondu qu’il s’agissait plus précisément de La Bastide-de-Sérou, à 17 km à l’ouest de Foix.  Cela m’a incité à vérifier si ce village est considéré comme gascon ou languedocien.

La réponse se trouvait dans la Bibliographie des Dictionnaires Patois galloromans (1550-1967),  de W.von Wartburg, H.E. Keller, R. Geuljans. Genève Droz, 1969, p.38 note n° 66: (page non consultable, j’ai pas fait exprès !)

Le point 782 de l’ALF (Le Mas d’Azil) est d’après l’ALG, vol.1, p.1 languedocien, tandis qu d’après Achille Luchaire,  Etudes sur les idiomes pyrénéens de la régin française (Paris,n 1879), p.196 et Gerhard Rohlfs, op.cit. p.3 n°1, la limite passe à l’est de cette localité. Sur les parlers de transition cf. maintenant Pierre Bec,  Les interférences lingustiques entre gascon et languedocien dans les parlers du Comminges et du Couserans; Paris, 1968.


Agrandir le planVoici la carte. Il faut l’agrandir pour voir les 3 localités.

Maintenant il faudra  demander aux habitants de La Bastide-de-Sérou s’ils parlent gascon ou languedocien??

"Fricadelle" en bahasa Indonesia

Fricadelle« Boulette de viande hachée, mélangée à de la mie de pain ou de la purée, des œufs, du lait, etc., cuite à la poêle ou à la grande friture. » TLF qui donne l’étymologie suivante:

Étymol. et Hist. 1742 cuis. (Cuisinier mod., V, 13 ds Quem. DDL t. 2 : Soupe de Fricadelle à la Royale). Dér. du rad. fric- de fricasser* lui-même interprété à tort comme un dér. en –asser; suff. -ade* et -elle*. »

Voir mon article fricot qui a la même origine.

 Fricadelle est attesté bien avant en néerlandais :frickedilleke  en 1607 chez Kiliaan, le fondateur de la lexicographie néerlandaise.  J’en parle parce que frikadel  était  considéré comme ‘vieux’ en néerlandais, mais le mot était resté vivant en Indonésie et dans  la cuisine indonésienne où il était adapté à la prononciation indonésienne :  perkadel , notamment le f qui devient p. 

A la fin de la colonisation en 1948, beaucoup de Néerlandais sont rentrés aux Pays Bas, tout en gardant leurs habitudes culinaires et gastronomiques indonésiennes,  dont le frikadel.  Sur de nombreux cartes des restaurants « chinois-indonésiens »  on trouve des frikadels. La combinaison syntaxique typique de l’indonésien substantif principal suivi d’un substantif qualificatif  est maintenue, p.ex.    frikadel kabeljauw, frikadel kool au lieu de  kabeljauw-frikadel  « fricadelle de morue », koolfrikadel « fricadelle de choux »  en néerlandais normal.

Copié d’un site

Resep Perkedel Kentang en néerlandais Recept Kentang frikadel  en français  Recette fricadelle Kentang

Perkedel Kentang
Une autre recette:
Perkedel Kornet Fricadelle de boeuf haché (= anglais corned beef)

Fricot

Fricot signifie à Sète « une bonne opération,une bonne récolte, une pêche miraculeuse » et viendrait  de l’occitan   fricòt « plat quelconque, ragoût, puis festin, régal »1

fricot dans le Tresor de MistrelMistral indique déjà qu’il s’agit pas d’un mot occitan : fricot (en style populaire).  La première attestation date de 1758 et vient de l’argot parisien. Le TLF donne l’année 1767 attesté indirectement dans le breton. frico.  Les attestations du FEW montrent que  fricot  est courant dans tout le domaine galloroman, de Tourcoin jusqu’à Teste. Les sens sont en général très positifs, « festin, régal, mets succulent » etc. , comme ceux du dériver  fricoter « faire bombance; manger avec plaisir ». L’Académie française  l’admet dans son dictionnaire de 1878.

Le sens « régal »  également  parisien a été transformé à Sète en  « une pêche miraculeuse ».

Pour l’étymologie voir fricot  dans le TLF. Latin frigere « faire cuire » qui avec le verbe coactiare a donné  fricasser. Ensuite fricasser a été  compris comme un dérivé en –asser  et à partir de la racine  fric-  a été créé fricot, fricoter, fricandeau, fricadelle  comme  fricous  « friand » à Pézenas.

La suite est dans l’article « fricadelle  » en bahasa indenesia

 

 


  1.   d’après R. Covès,  Sète à Dire, p.131

Droulho ‘chêne’

Droulhio,  droui, drui (Mistral)  vient de *derullia  « chênaie » dérivé d’un gaulois *derua « chêne »1. Pierre-Henri Billy,  Toponymie française et dialectologie gauloise.  dans Pierre-Yves Lambert, Georges-Jean Pinault, Gaulois et Celtique continental.  Paris, 2007. résume et développe  très bien l’article du FEW :

droulho "chêne"Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici les données du FEW2.

droulhe "chêne" en gallo-romanPlus sur les toponymes dans le livre de P.Skok (cf. mon article Toponymes en acum)

SkokDrouiSkokDroui2

Quelques données topographiques du Pégorier.

toponyme drouil

Dans le Périgord est attesté un droulho  « alisier » qui a été repris par le Larousse de 1872 comme français drouiller. Je me  demande si le type  drouilho « chêne » n’a pas disparu par confusion avec le type  drulho « aliser ».

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  1. FEW III,50a
  2. Publié en 1934.   Le type droulho n’a été relevé ni par l’ALF ni par les Atlas linguistiques occitans Thesoc

Tibat "ivre"

Tibat « ivre », tibé   en français régional (Lhubac). Etymologie : latin stipatus « entassé » le participe passé du verbe stipare  « mettre dru, entassé ». D’après Gaffiot ,  déjà les Romains  utilisaient surtout le part. passé. Tibar est attesté depuis 1400 et courant dans tout le domaine occitan.

En occitan stipare  aurait dû aboutir régulièrement à estiba mais le préfixe es- était compris comme  ex- et  a été senti dans certains endroits  et  comme contraire  au sens « entasser », de sorte que estiba  est devenu tiba.  Il y a pas mal de variantes dans les formes occitanes.  Fréquemment on trouve  l’insertion d’un –l- : tiblà ,  d’un –m-  et d’un –r-: timbrar  « tendre fortement une corde  d’un instrument, un lambeau » (Alès).

tibla "gonfler" Mistral

L’abbé de Sauvages (S1) cite les deux  formes :

  1. tiba « tendre, étendre »  tiba lou lînjhë   « détirer ou dérider le gros linge  » ; tiba « mourir, roidir les membres ».
  2. estibla, terme de lavandière, tendre le linge, le dérider; estiblassa « étriller quelqu’un, lui donner une volée de coups de bâton »

Tibat  peut prêter à confusion dans le domaine languedocien. A Puisserguier  il signifie « gonflé, ferme », à Aniane  « soûl » et en Rouergue « mort », d’après les données du FEW.   Une visiteuse du Tarn m’écrit:

Je ne connaissais pas « tibat  » dans le sens d’ivre qui doit être une image. Tibat = Tendu, tiré. Destibat = détendu, cool, (hum !!!). Pour ivre je connaissais : bandat , et en plus imagé « madur  » ( à point ). Dans le Tarn près de Castres on emploi couramment l’expression « Aquela tiba ! »=Celle-là elle est bien bonne ! ou c’est bien extraordinaire !
tiba "ivre-mort"

tiba "ivre-mort"

Un habitant d’Aniane en Rouergue?

Cf. « Ivre » dans l’Aude  Thesoc. Les deux formes  tibar  et  estibar   se trouvent aussi en catalan.   L’ italien  stipare  signifie « remplir ».

Il y a un lien avec l’allemand steif « raide », néerlandais stijf « raide », anglais stiff « raide » , mais il s’agit là d’un niveau plus profond, l’indo-européen.

La même évolution sémantique  ‘tendu, gonflé’  vers ‘ivre, soûl’ s’est produite  dans le verbe banda se  « s’enivrer » et dans  coufle.

 

Drulier, drolhier "alisier"

 Drulier, drolhier « alisier ». Étymologie :  drulier ‘est un  dérivé de druliodruelha « alise ».  Le drulier  est l’Alisier torminal, ou Sorbier torminal (Sorbus torminalis) un arbre appartenant au genre des sorbiers de la famille des rosiers. (Wikipedia).  Les baies de la grosseur d’une cerise sont comestibles (Sauvages S1).

Etymologie : drullho, drélho (en Lozère)  est d’après le FEW un dérivé du gaulois   *derco « baie » ou du celtique *dergos  « rouge ».

drulhier   drulho

J’ai reçu d’une fidèle visiteuse  le texte d’un chant occitan Sem Montanhols 1:

Sem montanhols n’avem l’independença
L’avem, l’aviem e mai la gardarem
Si a pas de rei en França
N’autres i renharem!

Nòstre sol mestre es aquel que fa naisser
Lo blat l’autumn e l’erba lo printemps
Lo pregam que nos laisse
Lo gost del pan longtemps!

Fasem justicia a mòda montanhòla
Sens derrengar los jutges inustiers
Lo còde de Laguiòla
Es lo bòsc del drulher

Tu vinhairon, sias fier de ta vendemia
Mas ieu te planhi, paure costovin
Tu coltivas ta vinha
N’autres bevem lo vin

Dels vielhs Gales n’avem lo crit de guerra
Possam de crits que fan tot ressontir
En passant sus la terra
Aimam de nos far ausir.

Le  code de Laguiola, lo bòsc del drulher   m’intriguait.  Un promoteur d’une maison de retraite en Lozère, me fournit l’explication suivante:

L’alisier…. que l’on trouve en nombre dans les forêts du nord Lozère et dont on dit que les fruits étaient la nourriture des Dieux. Dans la tradition celte, l’alisier était un talisman contre la foudre, et les légendes racontent que les fouets dont le manche était en sorbier permettaient de dompter les animaux ensorcelés. Pour les germains encore, les agneaux devaient passer dans un cercle en sorbier dès leur naissance et un bâton de même essence était planté au milieu des pâturages pour protéger les troupeaux.

Cela reste à vérifier.

D’après Pégorier on trouve des toponymes   Drulé, Drulhier  uniquement dans le domaine occitan:

Avec Google »maps » j’ai trouvé  Drulhes,  Labrousse (Cantal),  par exemple.

Pour l’étymologie  dalise suivez ce lien TLF.

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  1. de nombreuses versions chantées sur YouTube Joanda

Bandà, se "s'enivrer"

Bandà (se), bonda (se) « s’enivrer, se griser »  dans une dizaine de départements d’après le Thesoc, mais dans tout le domaine occitan à l’ouest du Rhône d’après le  FEW XV/1,113b. Se bander  en français régional (Lhubac). L’étymologie est le germanique  *bindo  « bande (de tissu, de cuir), lien »1.

En occitan, comme dans beaucoup de langues,  le vocabulaire pour désigner un « ivre » est très riche.  Aussi nous retrouvons   le mot bandat  « ivre » d’après le Thesoc  du Gard  jusqu’en Gironde2.
Le substantif abstrait bandada « ivresse » seulement dans l’Aveyron et l’Hérault.  Bandari  « ivrogne » à Sorbs (Hérault).

L’évolution sémantique ne m’était pas tout à fait clair. C’est en consultant le Thesoc qui fournit e.a le mot  confle, coufle  « ivre »,  se conflar  « s’enivrer »,  et tibat « ivre », tibé   en français régional (Lhubac),  que je l’ai compris.  Elle a dû se faire à partir du sens  « lier et serrer une bande » > « retenir, tendre » > « gonfler » > « s’enivrer ».

L'ora de bandar (?)

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  1. en non pas  *bunda FEW I, 626b  d’après Chambon, TraLiPhi n° 658
  2. ARIEGE, AUDE, AVEYRON, DORDOGNE, GARD, GERS, GIRONDE, HAUTE-GARONNE, HERAULT, LANDES, LOT-ET-GARONNE, LOZERE, TARN-ET-GARONNE

Ranconner "hésiter, trainasser"

Renconner ou ranconner « hésiter, tourner, trainasser » verbe nîmois qui se trouve dans plusieurs lexiques des éditions Lacour, mais il est absent de l’Alibert. Le verbe est absent du FEW mais je crois pouvoir le rattacher à l’adjectif ranc « boiteux ».

L’occitan connait l’adjectif  ranc, ranco « boiteux, cagneux » et l’expression fa la ranco galino « affecter d’être boiteux, hésiter, faire la sourde oreille ». Nous le retrouvons en italien  ranco « boiteux » = dalle gambe storte, claudicante. (TLIO)

D’après le FEW1  l’étymon de  ranc, ranco  est le gotique *wranks « tordu, tourné ». En ancien occitan le mot  ranc « boiteux » est  attesté depuis le XIIe s. Le verbe ranquejar, ranqueirar « boiter »  arranqueja  en gascon,   également attesté depuis le Moyen Age.

Dans les parlers franco-provençaux  et  occitans modernes ranc  et les dérivés se trouvent  jusqu’à la ligne Loire-Vosges2. En gascon c’est la forme aranc. 

C’est le mot valdôtain   rangot, rangota « qui est lent, bon à rien », qui me suggère de rattacher le verbe nîmois ranconner  à la même famille.    L’évolution sémantique s’explique facilement. Un boiteux ou un cagneux n’est pas un rapide, il traine.

a pè ranquet     

D’autres mots qui viennent du gotique  *wranks:

L’expression a pè-ranquet  « à cloche-pied » qui est courante dans la région de Toulouse.  A Puisserguier c’est le nom du « jeu de la marelle ».

Dans l’article  du FEW  il y a quelques attestations du dérivé  rancou  « (cheval) dont les testicules ne sont pas descendus , qui ne peut pas être châtré », rángou « qui n’a qu’un seul testicule » à Barcelonnette. D’après le Thésoc le « châtreur » s’appelle ranzèr dans plusieurs villages du Puy-de-Dôme.   Han Schook, a noté à Die rancos  « stérile (un testicule seulement); boiteux »
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  1. XVII, 621a-622b
  2. Pas mal d’attestations dans le Thesoc  s.v. « boiteux »