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trulet ‘boudin, boyau’

Trulet ‘boudin, boyau’ à Montauban.  Le mot est absent du Thesoc. L’étymologie est inconnue d’après le FEW XXI, 470qui donne par contre pas mal d’attestations provençales, à l’est du Rhône. L’abbé de Sauvages connaît le trullë au figuré comme « homme ventru ».

Il est à noter que j’ai trouvé ce mot dans le site de La vieille chouette de Montauban, tout à fait de l’autre côté du domaine occitan.  Il serait intéressant de savoir si mes lecteurs le connaissent ??

trulet

Dans le site de La vieille chouette plein de bonnes recettes de cuisine à l’ancienne vous trouverez un petit lexique de mots régionaux. qui sentent bien le terroir.

 

Il y a longtemps elle m’ écrit:

Pour le mot « trulet » je vous confirme qu’ici le mot est utilisé dans les deux sens -boyau et boudin – je pense que le mot devait désigner au départ le boyau puis par la suite ce que l’on met dedans ??? comme ils disent ici  » lou farson« .

La plus locale : le boudin « galabare » les morceaux de tête coupés petits, sont mélangées avec du sang, et les « garnitures » (des oignons , de l’ail fondus et des épices * ).
On les « entonne » dans le gros intestin d’où un énorme « boudin » rondouillard et contorsionné comme un gros nuage d’orage d’été (et les orages sont gros chez nous l’été!).
– encore local, le « trulet als cebas » (boudin aux oignons) Avec le sang , un peu de petits lardons et beaucoup d’oignons bien « séchés » et dorés à la poêle avec les autres « garnitures » et les épices * .
– moins local le « trulet als pomas » (boudin aux pommes) , avec de bonnes pommes anciennes (de la Ste Germaine ou de la reinette calvine,) des oignons , pas d’ail … et des épices douces
– encore moins d’ici mais bien « corse » et « corsé » « trulet als castanhas » (le boudin aux châtaignes) avec des châtaignes pré-cuites, les « garnitures », pas de « Rabelais » mais plutôt des épices douces … un délice tout doux
– testez aussi le « trulet als rodabèls » (boudin aux lardons ) avec des lardons bien grillés, et les » garnitures »et épices * habituels
– et le « boutifar » ??? vous connaissez??? un boudin avec un peu de viande, des « garnitures et beaucoup de poivrons séchés et du piment, (un peu comme le mélange pour merguez) Importé par nos voisins espagnols il est également assaisonné de 4 épices et cannelle en plus
– le pas du tout « del païs » le boudin « féroce »antillais au riz et piments avec lardons, légumes + riz mi-cuit, épices (massalé, hot curry, gingembre …) + piment « lantern » et autres petites bonnes choses qui vous laissent la langue d’un dragon crachant le feu
– la liste n’est pas exhaustive ! on m’a parlé d’un boudin aux herbes, aux noix et d’un farci avec la langue pré-cuite . Je n’en ai jamais fait donc je ne saurais vous éclairer … cette « eau de boudin » mais « res se pèrder res dins lou tessou ».
et puis il y a les boudins blancs , pas vraiment des trulets » puisqu ‘il y a de la viande de veau (ou de volaille dans certaines familles) avec la panne de porc . Et le sang est remplacé par lait, mie de pain et blanc d’oeufs mais on l' »entonne » dans les mêmes boyaux et on le cuit pareil . Vous avez compris que je ne vous parle pas des « bâtons de craie » des grandes surfaces mais de ravissantes choses roses nacrées que vous pourrez déguster aussi bien froides dans une salade que chaudes dans les recettes de dessous !

NB Les boudins vont cuire dans un bouillon corsé mais à petite température pour ne pas « esclapar » . On met le galabare en premier ( plus gros donc il mettra plus longtemps à cuire) dans le bouillon frémissant dans lequel ils vont pré-cuire et gonfler tout doucement . D’où l’interêt de ne pas trop « entonner les budèls » car sinon ils éclateraient dans l’eau .
Surtout ne jettez pas « l’aigo de boudine », le bouillon de cuisson , les convives (au moins les « sudistes » ) vont adorer avec des « trempes de pan goussé » comme chez Victorine ou avec des gros vermicelles comme chez Maria . Une autre cousine y mettait du tapiocca et ce potage « en famille » était « l’entrée » du festin du cochon parce que …  » res se pèrder res dins lou tessou ».

Tueis, tuy ‘if’

Tueis, tueï « If [et non thuya], arbre de la famille des taxacées (Taxus baccata) est attesté en Provençal (par exemple à La Seyne) et dans le Périgord.  Il y a dans le domaine occitan et franco-provençal deux formes : teis tech, tatch   « if » ou le dérivé  tasiñe « laurier-tin » (Alès)  qui viennent du latin  taxus  « if », mais aussi les formes tueis, tuei, tuy « if » qui ont subi l’influence ou viennent directement du grec τόξον (toxon) « arc à tirer ». L’explication de cette évolution sémantique  se trouve dans le fait que le bois de l’if était considéré comme le meilleur pour la fabrication des arcs  et des arquebuses. Grâce à Internet archive  j’ai pu retrouver la source de cette information :  Warburg Otto,  Die Pflanzenwelt 1, p. 343:

Warburg O DiePflanzenwelt1_343

If millénaire breton.

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                                                               Chalet Les Touisses

Dans le FEW XIII/1, 147b   von Wartburg écrit que la présence du mot en Périgord ne peut être un argument contre  cette étymologie grecque, parce que ce n’est pas rare de trouver des mots grecs qui se sont répandus à partir de Marseille dans tout le domaine occitan.  Nous retrouvons la forme provençale dans le toponymes comme La Touisse, Les Touisses. Voir le Pégorier, s.v. Tueis et Tuy

La latin taxus est aussi à l’origine de l’italien tasso, du catalan teix, de l’espagnol tejo, du portugais teixo et a été emprunté par le breton ; taouz.

Corominas propose une influence du mot thuya ce qui est rejeté par von Wartburg   pour des raisons  d’ordre phonétique.

Turro, turras "motte de terre"

Turro, turras « motte de terre ».  Dans quelques endroits c’est aussi la « souche d’un arbrisseau ». Alibert distingue la turra « motte » et turras « grande motte ».

turras "grosses mottes de terreé

de vrais turras

Raymond Jourdan de Montagnac, viticulteur, écrit:

Après avoir brisé les mottes « turras« , on passe la herse « rascle » et derrière une planche pour niveler le sol pour pouvoir tracer le rayonnage….

Le mot turra, turro  est tellement ancien que les étymologistes ne sont pas d’accord sur son origine. Meyer-Lübke a  proposé une racine *turra « éminence, talus » ,  d’origine gauloise, qu’on retrouve dans d’autres langues celtiques comme le cymrique1 twrr « tas », l’irlandais torrain  « j’entasse » et le breton tur « taupinée ».

Paul Aebischer 2 propose une racine pré-indo-européenne *taur,  en rapport avec le languedocien tourel  « monticule » et le nom de  la chaîne de montagnes turques Taurus,  Dans la bouche des Gaulois cette racine serait devenue *teur, *taur  ou *tur. Voir l’article de  Julio C. Suarez   qui cite de nombreux toponymes  Turón  en Espagne.   Von Wartburg (FEW XIII/2, 434b)  y oppose que le latin torus « toute espèce d’objet qui fait saillie; éminence »  convient parfaitement pour les nombreuses formes et significations qui existent dans les parlers issus du latin.

Dans beaucoup d’endroits, les mots issus de la racine *turra  et ceux issus de torus vivent en cohabitation.  La difficulté de l’étymologie est surtout d’ordre phonétique. Le -u- , prononcé ü,  ne provient régulièrement que d’un – ū –, prononcé -ou- long, latin.  Nous avons donc affaire à deux familles différentes, même si les significations et les localisations sont très proches.

Turro « motte de terre » et ses dérivés  se trouvent  en languedocien et en gascon. Esturrassà  « émotter, assommer; herser ». Dans le Val d’Aran et à Arrens (Htes-Pyr) une motte de terre s’appelle  turrok.

  1. la langue celtique du pays de Galles
  2. Aebischer, Paul. (1948) « Le catalán turó et les dérivés du mot prélatin *taurus ». Bulletí de Dialectología Catalana.17 Gener-març (pp. 193-216). Barcelona. que je n’ai pas pu consulter

Uganaud "huguenot" et deganau "niga...

Uganaud « huguenot » vient de l’allemand Eidgenosse « confédéré ».  L’histoire ou l’étymologie de ce mot n’a de sens que quand on raconte toute l’histoire.

La première attestation en occitan iganauds  « huguenots, calviniste » date de 1581.   A la même époque on trouve d’autres formes iganau à Nîmes, eganaou, higounaud  dans l’Aveyron, etc. La première attestation en français date, pour le moment, de 1483 et vient d’une lettre du duc René II de Lorraine  à son cousin:  dans laquelle il écrit :

En somme les Esguenotz n’ont delibéré laisser passer en manière quelconques gens de cheval ne de pied qui viennnent par deça; et de ce lesdictz Esguenotz escripvent à la Seigneurie et à nous, nous priant que nous desportons de ceste emprise.

Escript à Padue le XIII jour d aoust 1483

Vostre cousin RENE

Esguenotz-Huguenot DMF2012  (texte complet)

René II de Lorraine

Au XVe siècle les  Eidgenossenles Confédérés suisses,  avaient déjà instauré le service militaire obligatoire à partir de l’âge de 16 ans. (Cf. le NZZ online). Les  Esguenotz qui ne laissaient passer personne d’après  la lettre du duc René II,  sont donc des soldats.  Plus tard, le  même mot écrit  aguynos désigne les  « partisans du parti politique qui défendait la liberté de la ville de Genève contre les tentatives d’annexion du duc de Savoie » comme en témoigne  un document  de 1519 provenant de la ville de Genève .  La graphie du mot varie beaucoup dans les textes, ce qui se comprend facilement parce qu’il s’agit d’un mot allemand prononcé par des francophones.  Il y a même une variante avec la nasalisation de la  première syllabe: hangenots.  Dans la seconde moitié du XVIe siècle apparaît la forme huguenots toujours avec le sens « partisans… etc. ».  Entretemps   la ville de Genève  avait réussi à faire reconnaître son indépendance en 1530.

La Réforme protestante,  une volonté d’un retour aux sources du christianisme, est amorcée au XVe siècle et culimine au XVIe siècle. (Wikipedia) L’adoption de la Réforme a aussi un caractère politique. C’est un moyen pour les princes d’affirmer leur indépendance face à une papauté revendiquant une théocratie universelle ou pour les populations de pouvoir se révolter face un souverain mal accepté comme en Écosse et aux Pays-Bas espagnols. La Réforme se traduit donc au XVIe siècle par de nombreux conflits, entre l’empereur Habsbourg et les princes allemands mais aussi des guerres civiles en France, en Angleterre et en Écosse.

Mur de la Réformation à Genève

Monument international de la Réformation à Genève 1

A Genève la Réforme commence en 1532.  Calvin le co-fondateur de la doctrine des Eglises Réformées, appelée le calvinisme, s’installe à Genève en 1540.  Le  calvinisme  s’est répandu en Europe à partir de cette ville.  Le nom ou surnom  des indépendantistes genevois Eidgenossen,  prononcé  à la française  aignos,   ou  iganau  en languedocien, higounaud  dans l’Aveyron, passa aux « protestants de langue française » dans la deuxième moitié du XVIe siècle.  Dans la région de Béziers, Pézenas et dans l’Aveyron  naît une forme avec un  d-  agluttiné deganàu  à partir d’une expression dans le genre diable d’egenau.  Il est aussi possible que  le type egenau a fusionné avec le mot duganau « imbécile » dérivé de dugon « grand duc ». Voir l’article duc, dugou.

Nous sommes bien arrivés dans la période des guerres de religion.   Dans certains milieux le mot  huguenot  est lourdement chargé de haine.  En provençal un duganèu est un « nigaud », à Béziers ou à Puisserguier  un  deganau est  un « impie, un débauché »,  à Cahors c’est un  iganaou,   dans l’Aveyron un igounaou  « un mécréant, quelqu’un qui ne vas pas à la messe »! comme en Lozère, en Ardèche et dans la Hte-Loire. Ces sens péjoratifs se trouvent un peu partout en France, mais il y a une forte concentration des  attestations  en languedocien.

Le mot était encore vivant au début du XXe  siècle à Montagnac (Hérault). Voici le témoignage d’un de mes  visiteurs qui   est  entrain de retranscrire les mémoires de son père2. Ces mémoires  rapportent ses souvenirs de jeunesse entre 1914 et 1944.  Il m’écrit  à propos du mot deganouaous:

Au long de ces cahiers, je rencontre des termes occitans (il parle plutôt de patois) qu’il écrit phonétiquement. Dans le cahier n°8, je rencontre un terme pour lequel je ne trouve pas d’explication précise.
Le contexte est celui de ma grand-mère disant à mon père, amoureux d’une fille cévenole et protestante habitant le Pont-de-Montvert (48), « tu n’as qu’à te faire protestant pour pouvoir être accepté par les parents » (mes grands-parents et mon père étaient athées).
Mon père écrit donc cette phrase :  » …et puis ton père (mon grand-père) préférera te voir « deganouaous » que catholique, car ils étaient (les protestants) sectaires en religion, mais sincères, farouches laïques et républicains ».
Ce terme de « Deganouaous » s’applique aux protestants de Montagnac (34) et je pense qu’il s’agit là d’une expression péjorative critiquant le comportement des protestants.

La rivalité entre catholiques et protestants existait aussi à Valdrôme et les villages voisins où les cathos aimaient dire  Las campanas de Vaudroma fan dançar los uganauds, los fan far de sauts coma de crapauds. (Communication de Han Schook)

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  1. : Guillaume Farel (14891565), l’un des instigateurs de la Réforme à Genève, Jean Calvin (15091564), le personnage central du mouvement, Théodore de Bèze (15131605), recteur de l’Académie de Genève, et John Knox (1513-1572), fondateur du culte presbytérien en Écosse.
  2. Voir Sources s.v. Montagnac

Usclar

Usclar v.tr et intr. « flamber, brûler, griller, roussir, hâler » et les dérivés usclada « partie de forêt ou de lande brûlée », uscle « odeur de brûlé, brûlure, hâle » du latin ústulare « brûler un peu, consumer; brûler en parlant du froid, attaquer » .

Rusclar  se trouve dans le Périgard,  et dans le Gard Rhodanien  ailleurs la forme usclar   et surtout brülar est prépondérant

Voir le texte d’Aramon !

L’abbé de Sauvages (vol.2,p.349) cite le dicton A lou mâou d’un cat uscla, vâou mâi që noun parei : Il en est de lui comme d’un chat qui a le poil brûlé, il vaut mieux qu’il n’a d’apparence ».

Uscla, Usclada, Usclat  sont aussi des toponymes , avec le sens « terrain brulé (par écobuage)  d’après le Pégorier.

Voir l’article  ruscle

Ussa,ussos "sourcil, sourcils"

Ussa,ussos « sourcil, sourcils », d’après le Thesoc le mot est courant  dans ALLIER, ARDECHE, AVEYRON, GARD, GIRONDE, HERAULT, INDRE, LOT-ET-GARONNE, LOZERE.  L’étymologie est inconnue 1. Une première attestation de 1611 vient du dictionnaire français/anglais de Cotgrave, l’excellent connaisseur de l’occitan.

D’après Alibert ussa  signifie aussi « visière ». Ussar « froncer les sourcils », ussejar « sourciller ». Il cite en plus un autre mot ussa  « luette » également d’origine inconnue.

En dehors de l’occitan, le type usse  se trouve en Saintonge, Poitou, le centre, disons au sud de la Loire. La remarque du FEW à propos de la carte de l’ALF, qu’il y a beaucoup de confusion entre le nom des « cils » et des « sourcils », n’est pas confirmée par les résultats donnés par le Thesoc, qui ne mentionne le type ussa « cils » que pour un village de l’Aveyron.

ussa perfacha

ussa du Moyen Age      ussa moderne

        ussa médiévale                                                          ussa moderne

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  1. FEW XXI, 298b

V = B, B = V

Latin v devient b dans une grande partie de l’occitan de l’ouest.

Scaliger, je crois le fils Joseph Juste, a écrit à propos des habitants du Périgord et des régions voisines : quibus vivere est bibere ‘pour qui vivre est boire‘, mais cela reste à vérifier.

Boire est bien dans le Thesoc, mais vivre n’y est pas. A la place vous pouvez vérifier avec les formes pour vin.

 

Vabor, babou

Vabor, babou « chaleur humide et étouffante, temps orageux ». La forme vabor donnée par Alibert ne se retrouve dans aucun autre dictionnaire occitan. Toutes les autres sources donnent une forme avec b- initial: Cahors bobour « chaleur excessive », Cévennes babou « vapeur » (M).

L’abbé de Sauvages explique qu’une boubourado est une vapeur chaude et étouffante qui sort d’un endroit renfermé .. qui est occasionnée par un temps couvert et orageux. La boubourado ou touffo est mortelle pour les vers-à-soie. Français touffe1. Ci-dessous une description de l‘aoûra-roussa et de la touffo tirée du livre du médecin  Rouger F.A. Topographie statistique du canton du Vigan. Montpellier 1819 :

Etymologie: latin vapor, vaporem bien sûr comme français vapeur (qui est un emprunt au latin), mais avec cette différence qu’une partie de l’occitan et le catalan (bubó) sont les seules langues romanes où le mot n’a pas subi de transformations sous l’influence d’autres mots.
Dans une partie de l’occitan le b- initial a été remplacé par un g-, gabou ou gabour « air étouffant » (Toulouse; Montauban) et à Castres une forme avec insertion d’un -m- : gamboul.

Toutes les formes  avec un -p- comme languedocien vapour, sont des emprunts au latin plus ou moins anciens.Cf. fr. vapeur.

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  1. Du prov. toufo, mêmes sens (v. Mistral), a. prov. estofar « étouffer, suffoquer » (xves. ds Levy Prov.), empr. à l’a. fr. estoffer (v. étouffer). TLF s.v. touffe²

Vache sétoise!

Vache « Dans le quartier de Cette (=Sète) nom d’un filet traînant pour la pêche. Statistique des pêches maritimes. 1874, p.115 » (Littré) vient du latin vacca. Un autre attestation de 1868 dans BHL Blanchere. (1821, La Flèche – 1880, Le Havre). J’ai quelques doutes sur l’existence  de ce mot.

une vache sétoise (???)

Pour l’explication de ce sens voir l’article bouletchou.

Vaciwo, basiwo

Vaciwo, basiwo « ovin de deux ans » (Thesoc, dans le Sd-Ouest) vient du latin vaciva « vide inoccupée, libre (au propre et au fig.) ». En parlant des animaux cela veut dire « une femelle qui n’est pas pleine ». Voir aussi l’article anoublo.

Le mot a été emprunté par le français. (TLFvacive « ovin d’un an »).