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Gazeta, gaseta, gazette

Gazeta s.f. « journal ». Il y a deux propositions concernant l’étymologie du mot gazetta.   Mais  voyons d’abord l’histoire de la première Gazetta « journal ».

Au milieu du XVIe siècle, avant 1580 en tout cas (TLF), les gouvernants de Venise décidaient d’éditer une fois par semaine un petit journal avec des informations sur les voyages des bateaux qui se trouvaient en haute mer un peu partout dans le monde. Le port de Venise était à l’époque un des ports les plus importants du monde occidental.  Ci-dessous  une image d’un chantier naval  à Venise qui date du XVIe siècle.

               

Un chantier naval à Venise au XVIe s.                                                                                 Andrea Gritti, doge de Venise

Dans ce journal étaient  publiées aussi  les nouvelles réglementations et les décisions prises par le doge et ses conseillers . Le titre de cette « feuille volante d’information » était la Gazeta de le novite (TLF).1.

On suppose que le nom Gazeta a été choisi parce qu’elle était vendue une  gazeta ou gazzeta qui valait deux soldi (sous), frappée depuis 1538 par le doge Andrea Gritti .  J’ai trouvé une description de cette pièce de monnaie : Côté face il y a la représentation d’un lion ailé  et côté pile celle de la Justice assise sur deux autres lions, avec la devise Justitiam diligite.   Le titre de la pièce était de 452 carats par marc2.  (Source)  Sur le côté pile est écrit SANCTVS MARCVS VENETVS. Elle était en argent.

gazeta de Venise

Gazeta en argent, frappée de1559-1567

Voici des extraits de deux dictionnaires du vénitien du XIXe siècle:

gazeta    Gaza

(Source de 1821; c’est la 3e éd.)                                                                                     (Source de 1829)

Ensuite le nom  gazetta, gazette   a eu beaucoup de succès depuis  le XVIIe siècle en français, anglais, allemand etc. et a été adopté par beaucoup d’éditeurs.

Voilà pour l’histoire de l’objet.

L’étymologie du mot gazette  la plus répandue3   est gazeta  « petite pie », un dérivé du vénitien gaza « pie ».    Le lien sémantique entre  gaza  « pie » et gazeta « pièce de monnaie »  serait la représentation d’une pie sur la gazeta « monnaie »La linguiste Henriette Walter écrit   « du vénitien gazeta,  piécette sur laquelle se trouvait  représentée une petite pie » (p.170) . D’autres ont écrit qu’il y avait l’image d’une pie sur l’entête du journal, mais  dans les plus anciens numéros conservés  à Florence il n’y en a pas. (Harper)

Pourtant une  gazeta  n’est pas une piécette et il n’y pas de représentation d’une petite pie dessus.  De plus, la renommée de la pie est qu’elle est très bruyante et qu’elle jacasse et bavarde.  Il est inimaginable que les doges de Venise aient approuvé comme  titre de leur bulletin un nom qui signifie quelque chose comme La Bavarde. Ce n’est que plus tard que le mot gazette est devenu péjorative. Selon le Dictionnaire universel de Antoine Furetière (1688-1689),

« Gazette est un mot qui désigne «un petit imprimé qu’on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles de toutes sortes de pays. On appelle figurément Gazette, une femme qui scait toutes les nouvelles de son quartier & qui les va publier en tous lieux de sa connoissance. En ce sens, il ne se prend qu’en mauvaise part. Ce mot vient de gazetta, qui signifie une espèce de monnaie de Venise, qui estoit le prix ordinaire du cahier des nouvelles courantes, Ce nom a été depuis transporté au cahier même. »

L’évolution du contenu des Gazettes,  de « bulletin d’information » vers « un petit imprimé qu’on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles de toutes sortes de pays » a entrainé un jeu de mots avec gaza  « pie », un oiseau qui jacasse.  Ensuite  la comparaison a été complétée par la  transformation  fantaisiste du  leone alato (le lion ailé) de la gazeta vénitienne  en pie.  Les étymologistes avant internet n’avaient pas la possibilité de vérifier l’image frappée sur la gazeta vénitienne. Cette étymologie est donc fausse.

La deuxième étymologie proposée par Devoto et reprise par le TLF  est le latin classique gaza « trésor, richesse » emprunté au grec γ α ́ ζ α (gadza ) « trésor du roi de Perse ».  Le nom gazetta  « petit trésor » aurait plu  à Andrea Gritti.  Quand ses successeurs ont décidé d’éditer un bulletin d’information, ils ont choisi le nom Gazetta  et fixé le prix de ce petit trésor d’information  pour les Vénitiens qui étaient restés sur le quai à  1 gazeta.


leone alata        gaza in bagno

 

  1. Je n’ai pas encore réussi à trouver un exemplaire numérisé, mais je pense que la Gazeta était rédigée en vénitien, puisque destinée aux Venitiens.
  2. Aveva impresso un leone alato  in piedi e la immagine della Giustizia seduta sopra altri due leoni col motto Justitiam diligite Il suo titolo a peggio era di carati 452 per marca  »
  3. Le FEW l’a classé dans l’article gajus « geai ».

Patrick Bruel et Pieter Breughel ont un étymon en ...

Brueil, bruel  « breuil, petit bois clos ». Un mot du vieux languedocien (v.l.) et’un toponyme :

L’étymologie de l’abbé de Sauvages (S2), le grec bruein  n’est certainement pas la bonne. Le FEW I, 555b propose une origine gauloise, *brogilos « bois clos »  derivé d’un autre mot gaulois broga « bord, limite » (voir mon article broa). qui a été repris par la féodalité carolingienne.  Brŏgilo apparaît pour la première fois dans une des Capitularia de Charlemagne  ( Polyptique de St-Irminon, Capitulare de Villis) vers l’an 800. 1 :

Ut lucos nostros, quos vulgus brogilos vocat, bene custodire faciant. (qu’ils fassent bien garder nos terrain que  le peuple appelle brigilos)(source)

Ce sens féodal « terrain appartenant au seigneur » est attesté en ancien lorrain bruel « pré seigneurial que les habitants d’un village étaient obligés de faucher »  et en ancien alsacien brügel  « pré destiné à être au service privé du seigneur ».

Mais le vol.I du FEW date de 1922. Comme je viens de découvrir que la lettre B du  Lessico Etimologico Italiano  est disponible sur le web, j’en profite pour vous envoyer vers l’article brogilos.  Je n’ai rien à y ajouter, sauf que le même mot existe aussi en néerlandais; voir ci-dessous.

J’ai essayé de traduire le premier paragraphe avec Google traduction, une catastrophe !. Tout francophone et surtout tout occitanophone  comprendra mieux l’italien que la traduction Google. Comme preuve, voici l’original et la « traduction »:

La voce *brogilos, derivato di broga ‘campo, limite’ (scoliaste di Giovenale, Gaff., TLF 4, 944a), pare essere relitto gallico, dato che conti- nua unicamente nell’Italia settentrionale e nella Galloromania (cfr. Pellegrini,SSCISAM 21,459). Il significato più esteso sembra quello di ‘giar- dino cintato; frutteto; verziere’ (I.1.), cfr. friul. broil ‘poderetto annesso alla casa, cinto da un muro, coltivato a viti, alberi da frutta ed erbag- gi’ (PironaN), b.engad. bröl ‘frutteto’ (DRG 2, 522a), occit.a. brolh (1160ca., BernVent, Appel 9,
* Les brogilos ce point, sur le terrain dérivé Broga ‘ Limiter ‘(scholiaste Juvénal, Gaff., TLF 4, 944e), semble être l’épave gallique, comme con- nuent seulement dans le nord et Galloromania (voir Pellegrini, SSCISAM 21.459). Le sens semble plus étendue que «gar- dino clôturé, verger, verger »(I.1.), Cf. Friul. petite ferme du gril »attaché à la maison, entourée d’un mur, planté de vignes, arbres fruitiers et des erbag gi ‘(PironaN), b.engad. Bröl «verger» (DRG 2, 522e), occit.a. brolh (1160ca., BernVent, Appel 9,

Patrick Bruel    Saint-Jean de Bruel (Aveyron)  St-Jean-de-Bruel, Aveyron

Allemand brûl « pré; réserve des cerfs » (plus chez Grimm ) vient également de brogilos.   

A toutes ces attestations je peux apporter une petite contribution:  le mot néerlandais breugel  maintenant vieilli et qu’on ne trouve que dans des noms de lieu et de personnes comme en France, fait partie de la même famille, d’après de Vries,  NEW. (= etymologie-bank) qui écrit que le sens d’origine semble être « terrain clos ».  Il y beaucoup de formes différentes. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit d’un emprunt  mal intégré.  Une de ces formes, celle du Brabant, m’ a intrigué particulièrement : bruel.

Le nom  le plus connu est  bien Breughel, graphié  autrefois Bruegel un village dans le Brabant néerlandais et un autre en Belgique. (plus dans le Tijdschrift voor Nederlandse Taal- en Letterkunde. Jaargang 31. E.J. Brill, Leiden 1912   consultable  sur le web).

Notre Patrick Bruel  se trouve donc en très bonne compagnie, Pieter Breughel :

Pieter Breughel

  1. Holder, Alt-Celtischer Sprachschatz I 619 vlg. en Nachtr. 984 vlg.

Leseno, alzena "alène" et français "...

Leseno, alzena s.f. a  la même étymologie que le mot français « alène » à savoir un germanique *alisno  « poinçon  courbé pour coudre le cuir ». Le mot a dû être adopté assez tôt, avant le IVe siècle,  dans le latin parlé, parce que nous le retrouvons en italien  lezina,  catalan alena  et espagnol  alesna, lezna. En occitan les formes avec déglutination du a-  initial sont les plus répandues.

*alisno a remplacé le latin subula  « alène; outil pour polir des pierres », qui s’est maintenu en roumain sula  et dans des parlers régionaux italiens. Il y a aussi quelques attestations en moyen français sublot, subille « alêne » (DMF). Le fait qu’on le trouve également en moyen néerlandais : eyn suwel (< subula) off eltzen (< alisno) zuwele, suwel, subst. fem. Mnd. suwele;  et en moyen haut allemand mhd. siuwele, siule. (WNT) montre qu’il a probablement existé dans le domaine d’oïl.

Quelle peut être la raison de cet emprunt au germanique?     S’agit-il de la meilleure qualité des  alênes  germaniques?  Deutsche Qualität?  ou s’agit-il d’ alène de cordonnier « leseno » et d’alène médicale « subille »?

Plus intéressant est le lien avec le verbe français lésiner « épargner d’une façon raffinée et sordide jusque dans les moindres choses », dérivé du substantif  lésine   qui désigne ce genre d’épargne.  Lésine  a été emprunté à l’italien  lesina,  à la suite de l’énorme succès d’une satire de Francesco Vialardi intitulé Della famosissima compagnia della Lesina dialogo, capitoli, ragionamenti. Elle a été traduite en français  en 1618!

traduction de Della compagnia della lesinaSi vous voulez le lire, suivez ce lien.   Il y a  des avares qui vont jusqu’à coudre eux-mêmes leurs chaussures!  La devise de la  Compagnia     est sur la page du titre : Omnia vincit subula.  Cela va vous rappeler  L’avare  de Molière.

Voici un lien vers un site  qui en parle

Littérature facétieuse de la lésine

A la suite de la parution du recueil Della famosissima compagnia della Lesina (1598), une série de publications autour des plaisanteries relatives à la lésine voit le jour en Italie (1).

Ces textes sont traduits et imités en France dans le premier quart du XVIIe siècle (2).

Ils créent un fonds de bons mots et d’anecdotes, dont on retrouve plusieurs traces dans la comédie de L’Avare :

 

 

Masada "fourmi"

Masada « fourmi » et le dérivé masadier, masedera  « fourmilière » témoignent  d’après le FEW de la présence des Goths dans les départements de la Hte Loire, le Puy de Dôme, la Creuze et le Cantal, qui ont fait partie du royaume Ouest-gothique.  L’étymon est d’après le FEW un gotique *af-maitjô « forumi »  qui fait partie de la même famille que l’allemand Ameise « fourmi ». Cette étymologie est discutée. Voir ci-dessous.

masad carte tirée de  Lectures de l’Atlas linguistique de la France  de Gilliéron et Edmont.  (Voir s.v.  ALF), qui ne présente que les dérivés de maz-.

En ce qui concerne cette étymologie, il y a une nouvelle proposition par Gaston Tuaillon, qui pense plutôt à un substrat préroman.   A consulter dans une bibliothèque universitaire: Tuaillon, Gaston,  Les désignation de la fourmi dans les parlers romans.  Géolinguistique 1(1984) 7-29 , qui doit fournir une explication des formes  du domaine d’oïl comme mazel  (Allier) et franco-provençales comme mozoy.

Le Thesoc fournit quatre types masada, madasa, masadis, masela,  mais elles reposent toutes sur la même origine.  Les formes données  à Edmont pour l’ALF varient fortement.  Nous avons déjà remarque ce phénomène pour d’autres mots comme le nom du sureau.  De nombreuses attestations et formes dans  Albert Dauzat,  Essais de géographie linguistique. 1921. pp85-86.

Uganaud "huguenot" et deganau "niga...

Uganaud « huguenot » vient de l’allemand Eidgenosse « confédéré ».  L’histoire ou l’étymologie de ce mot n’a de sens que quand on raconte toute l’histoire.

La première attestation en occitan iganauds  « huguenots, calviniste » date de 1581.   A la même époque on trouve d’autres formes iganau à Nîmes, eganaou, higounaud  dans l’Aveyron, etc. La première attestation en français date, pour le moment, de 1483 et vient d’une lettre du duc René II de Lorraine  à son cousin:  dans laquelle il écrit :

En somme les Esguenotz n’ont delibéré laisser passer en manière quelconques gens de cheval ne de pied qui viennnent par deça; et de ce lesdictz Esguenotz escripvent à la Seigneurie et à nous, nous priant que nous desportons de ceste emprise.

Escript à Padue le XIII jour d aoust 1483

Vostre cousin RENE

Esguenotz-Huguenot DMF2012  (texte complet)

René II de Lorraine

Au XVe siècle les  Eidgenossenles Confédérés suisses,  avaient déjà instauré le service militaire obligatoire à partir de l’âge de 16 ans. (Cf. le NZZ online). Les  Esguenotz qui ne laissaient passer personne d’après  la lettre du duc René II,  sont donc des soldats.  Plus tard, le  même mot écrit  aguynos désigne les  « partisans du parti politique qui défendait la liberté de la ville de Genève contre les tentatives d’annexion du duc de Savoie » comme en témoigne  un document  de 1519 provenant de la ville de Genève .  La graphie du mot varie beaucoup dans les textes, ce qui se comprend facilement parce qu’il s’agit d’un mot allemand prononcé par des francophones.  Il y a même une variante avec la nasalisation de la  première syllabe: hangenots.  Dans la seconde moitié du XVIe siècle apparaît la forme huguenots toujours avec le sens « partisans… etc. ».  Entretemps   la ville de Genève  avait réussi à faire reconnaître son indépendance en 1530.

La Réforme protestante,  une volonté d’un retour aux sources du christianisme, est amorcée au XVe siècle et culimine au XVIe siècle. (Wikipedia) L’adoption de la Réforme a aussi un caractère politique. C’est un moyen pour les princes d’affirmer leur indépendance face à une papauté revendiquant une théocratie universelle ou pour les populations de pouvoir se révolter face un souverain mal accepté comme en Écosse et aux Pays-Bas espagnols. La Réforme se traduit donc au XVIe siècle par de nombreux conflits, entre l’empereur Habsbourg et les princes allemands mais aussi des guerres civiles en France, en Angleterre et en Écosse.

Mur de la Réformation à Genève

Monument international de la Réformation à Genève 1

A Genève la Réforme commence en 1532.  Calvin le co-fondateur de la doctrine des Eglises Réformées, appelée le calvinisme, s’installe à Genève en 1540.  Le  calvinisme  s’est répandu en Europe à partir de cette ville.  Le nom ou surnom  des indépendantistes genevois Eidgenossen,  prononcé  à la française  aignos,   ou  iganau  en languedocien, higounaud  dans l’Aveyron, passa aux « protestants de langue française » dans la deuxième moitié du XVIe siècle.  Dans la région de Béziers, Pézenas et dans l’Aveyron  naît une forme avec un  d-  agluttiné deganàu  à partir d’une expression dans le genre diable d’egenau.  Il est aussi possible que  le type egenau a fusionné avec le mot duganau « imbécile » dérivé de dugon « grand duc ». Voir l’article duc, dugou.

Nous sommes bien arrivés dans la période des guerres de religion.   Dans certains milieux le mot  huguenot  est lourdement chargé de haine.  En provençal un duganèu est un « nigaud », à Béziers ou à Puisserguier  un  deganau est  un « impie, un débauché »,  à Cahors c’est un  iganaou,   dans l’Aveyron un igounaou  « un mécréant, quelqu’un qui ne vas pas à la messe »! comme en Lozère, en Ardèche et dans la Hte-Loire. Ces sens péjoratifs se trouvent un peu partout en France, mais il y a une forte concentration des  attestations  en languedocien.

Le mot était encore vivant au début du XXe  siècle à Montagnac (Hérault). Voici le témoignage d’un de mes  visiteurs qui   est  entrain de retranscrire les mémoires de son père2. Ces mémoires  rapportent ses souvenirs de jeunesse entre 1914 et 1944.  Il m’écrit  à propos du mot deganouaous:

Au long de ces cahiers, je rencontre des termes occitans (il parle plutôt de patois) qu’il écrit phonétiquement. Dans le cahier n°8, je rencontre un terme pour lequel je ne trouve pas d’explication précise.
Le contexte est celui de ma grand-mère disant à mon père, amoureux d’une fille cévenole et protestante habitant le Pont-de-Montvert (48), « tu n’as qu’à te faire protestant pour pouvoir être accepté par les parents » (mes grands-parents et mon père étaient athées).
Mon père écrit donc cette phrase :  » …et puis ton père (mon grand-père) préférera te voir « deganouaous » que catholique, car ils étaient (les protestants) sectaires en religion, mais sincères, farouches laïques et républicains ».
Ce terme de « Deganouaous » s’applique aux protestants de Montagnac (34) et je pense qu’il s’agit là d’une expression péjorative critiquant le comportement des protestants.

La rivalité entre catholiques et protestants existait aussi à Valdrôme et les villages voisins où les cathos aimaient dire  Las campanas de Vaudroma fan dançar los uganauds, los fan far de sauts coma de crapauds. (Communication de Han Schook)

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  1. : Guillaume Farel (14891565), l’un des instigateurs de la Réforme à Genève, Jean Calvin (15091564), le personnage central du mouvement, Théodore de Bèze (15131605), recteur de l’Académie de Genève, et John Knox (1513-1572), fondateur du culte presbytérien en Écosse.
  2. Voir Sources s.v. Montagnac