cat-right

Lot, loudo, loudro

Lot et les dérvés loudo, loudro (S) « boue, fange » représentent le latin lǔtum « fange ». Les attestations viennent surtout de l’est- languedocien. est très fréquent comme toponyme, mais ne concerne pas la rivière, ni le département du Lot, qui s’appelle Olt, Out en occitan. 675. Lutosa, c’est-à-dire « la boueuse » est à l’origine de  Louze (Haute-Marne), Louzes (Sarthe), Leuze (Aisne et, en Belgique, Hainaut et province de Namur).( Longnon)

Loubar "scier un arbre"

Louba, loubar « scier un arbre de travers; carder la laine avec la machine appelée loup » (Mistral). Le Thesoc atteste le verbe louba (lopa  dans la graphie dite classique), avec la sens « scier au passe-partout’ dans les département de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault. L’origine du verbe est le substantif féminin   loubo   « grande scie à dents de loup » (Mistral),  sens  attesté de Barcelonnette jusqu’au Cantal d »après les données du FEW. Loubo  vient du latin lupa « louve » féminin de lupus « loup »; le verbe a été formé à partir du substantif.

3 loubes

Peut-être  que lupus  qui avait déjà chez les Romains le sens « petite scie » (Gafiot)  s’est maintenu depuis la romanisation du sud de la Gaule.

Gérard Jourdan de Montagnac (34) m’écrit :

Bonjour Robert,
je me souviens d’avoir utilisé, avec mon père, cette grande scie que nous appelions la « louba« , avec un mancheron à chaque extrémité et que nous avions dans le magasin pour scier des branches et parfois des souches d’olivier ( très dures et récalcitrantes ) ou d’amandiers       ( plus faciles).
Il y avait une chanson qui rythmait les allers-retours de la scie dont je ne me souviens que des premières paroles :
« reso1, reso Jan Vidal, mounto la reso un pau mai naut… »
Cordialement

Mistral donne deux autres variantes dans son Trésor :

Ensuite Gérard Jourdan l’a retrouvée dans le Le catalogue de la chanson folklorique française, Volume 5 Par Conrad Laforte. avec plusieurs variantes.  Il a continué ses recherches qui ont abouti à la citation suivante;

Dans les Cévennes par exemple (Pelen 1980):

« Tira la ressa. – l’enfant est posé à califourchon sur les genoux et balancé d’avant en arrière, en sorte d’imitation du travail des scieurs de long auquel fait allusion le texte […]:

Tira la ressa Jan Vidau
Tira la tus que siàs pus naut
La trempa es bona lo vin es melhor
Tira la tus mon companhon!

(Tire la scie Jean Vidal / Tire-la toi qui est plus haut.
La piquette est bonne le vin est meilleur / Tire-la toi mon compagnon)

Le sens « carder la laine » par contre doit être récent parce que le loup « machine à carder » n’a été inventée qu’au XVIIIe siècle.

loup à carder

 

D’après ma voisine loube  est aussi le nom de la « limace » à Cannes.  Je ne l’ai retrouvé nulle part. Loube  « scie à grandes dents » existe aussi en français régional à Champsaur.

Loup est aussi le nom du « bar » dans le Midi (TLF)

Le mot basque lupu « araignée; chenille » a été emprunté au latin.

 

  1. du latin re+secare.

Lozère

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Lexique pour les touristes en Lozère

Lieux touristiques où vous utilisez le vocabulaire occitan ci-dessous.

 

Dans la page Facebook de Independance de la Lozère  quelques beaux exemples de français régional:

Un lozerien:

il ne finit pas dans le fossé, mais dans le bartas
il ne met pas ses courses dans le coffre, mais dans la malle
il ne glande pas, il sane1
il ne ferme pas sa porte à clé, il la clave
il n’est pas surpris, il est espanté
il ne fait pas des exploits, mais des espets
il ne lance pas un objet, il l’escampe
il n’a pas soif, il a la sécade (= la sécheresse)
il ne glisse pas, il rippe2
il ne s’endort pas, il s’assuque, s’ensuque
il ne défèque pas, il cague
il ne crie pas, il brame
il ne s’étouffe pas, il s’escanne
il ne colle pas, il pègue
il ne titube pas, il tranboule3
il ne renverse pas, il abouque 4
il ne sommeille pas, il cabeque5
il ne tombe pas sur ses fesses, il s’aquioulle
il ne fait pas sa cuisine dans une marmite mais une toupine
il n’est pas une tête brulée, il est cabourd et même carbourdas6
il ne ferme pas le portail mais la clède ou le po(u)rtanel
il préfèrere macarel, boudiou ou miladiou à toute interjection française
il n’utilise pas un chiffon mais un pétass

et me fournit quelques titres d’articles à écrire.

  1. sanar signifie « guérir, réparer »  pour les autres Occitans; mais les Lozériens sont tellement durs au travail, quepour eux se reposer pour guérir  c’est glander.
  2. Un mot d’origine germanique rippen,peu connu en occitan
  3. Du latin reconstitué tremulare « trembler ».
  4. Il renverse quelque chose comme un bouc, avec violence
  5. Comme une cabeco « chouette » ? du latin cavannus .
  6. Composé de caput > cap « tête » et burdus « âne » > bourd,  cabourd  » atteint d’un coup de sang, en parlant des bêtes à cornes » dans l’Aveyron. FEW I, 633b

Luchet, luquet

Luchet, lutsè, litsè, likè « bêche » (départements . 07, 11, 30, 34, et 84  d’après le Thesoc). Première attestation dans Du Cange : Luquet, in Inventar, ann. 1449. ex Tabul. D. Venciæ : Unum Luquet de metallis. Lucet. vero ligonem, vulgo Pioche, sonat in Lit. remiss. ann. 1394. ex [] Reg. 146. Chartoph. reg. ch. 353 : Un oustil à pionnier, nommé Lucet... Icellui varlet hauça ledit Lucet et voult férir le suppliant. (Lien vers Gallica).

Le FEW XVI, 484 rattache la forme occitane à l’étymon *lotja, qui a donné français louche, louchet(cf. TLF louchet), mais il n’y a pas d’explication pour le -ü- occitan.

Il semble que français louche est emprunté au néerlandais loet « outil pour puiser; racler », moyen néerlandais lote « rateau ». Le problème est que les attestations anciennes du type louche ne se trouvent que dans le Nord de la langue d’oïl : picard, normand, wallon. A la même famille appartient à mon avis :
Luquet « loquet » Dans les langues germaniques il y a souvent des alternances vocaliques appelées « Ablaut », par ex. en allemand moderne ou<>ü dans Buch « livre » Bücher « livres ». Il semble que la racine *lotja a donné une forme loc, loch « trou » d’un coté et avec alternance vocalique lüka « ouverture dans un mur ». Par la suite lüka a pris le sens de « panel mobile devant l’ouverture dans un mur » > « volet ». En néerlandais nous trouvons les deux formes : loket « guichet » et luik « volet » et luiken « fermer » participe passé geloken « fermé ».
Mais en languedocien le verbe gotique *-lukan a gardé le sens de  » faire des trous (dans la terre) » > » bêcher » et que lou luquet « bêche » est l’outil. Ailleurs dans une zone beaucoup plus étendue occitane et franco-provençale, luquet avait pris le sens « loquet », (attestée depuis la moitié du 14e siècle à Agen Carcassonne, Arles), à partir du sens « volet ».  Un « volet » sert à fermer le trou dans un mur.
Un emprunt au néerlandais par l’occitan me semble peu probable. Le problème qui reste est le fait que les premières attestations de ces mots sont relativement récentes.
Remarque : Le Thesoc rattache Lafitte-sur-Lot (dep.47), Puynormand et Velines (33) au type français loquet, mais les formes présentent bien un -ü-.

Loupe triplet 20x

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Machucar

Machucar « meurtrir, accabler de coups », Alès machugá « broyer » (S) d’un latin *matteuccare «frapper avec une massue» dérivé de*matteuca « massue ».

Cette forme ne se trouve que  dans le nord de la France (Picardie, Flandres), en languedocien, gascon et dans le nord de l’Italie. Il semble qu’en provençal c’est plutôt le verbe massacrá (?). Voir aussi mascanhar .

Macip,mancip

Macip, mancip «serviteur, employé, jeune homme », macipa « jeune fille », mancipeta « fillette ». Il y a beaucoup d’attestations en ancien occitan, la première date de 1188 mancip  « clerc de notaire ».

Etymologie :  latin mancipium « acquisition légale », > « esclave acheté » et mancipia « esclave femme ». Le sens « jeune homme, jeune femme » est probablement dû à  l’influence du verbe émancipare « affranchir de la puissance paternelle ou tutelle ».

Catalan macip m. ‘Esclau. | Home, esp. jove, al servei d’altri, encarregat de fer alguna cosa. l’aprenent’. (DIEC). C’est-à-dire ‘esclave’ ou ‘apprenti’ !

Madièr

Madièr « couvercle de pétrin ». Etymologie : du latin materium, sg. de materia « ‘matière » en général et « bois; bois de construction »  en particulier.  Le sens  « couvercle de pétrin » est déjà attesté en ancien occitan au XIVe s.

Le verbe materiare signifie « construire en bois ».

Le dérivé madrier a été prêté au français : « table grossière de boulanger » (Larousse 1873). Le sens maritime « varangue » de madier ou amadiè (Palavas, Le Grau du Roi) a été emprunté au XVIe siècle aux  dialectes du Nord de l’Italie où le mot avait pris ce sens. Espagnol madero « poutre, varangue » et italien madiere.

 

3 = madiè

Madur, madurá

Madur  ‘mûr’. vient du latin maturus « mûr ».

Le maintien du -d- provenant du -t- latin est caractéristique pour le niçois, le provençal, le languedocien et le gascon,  à l’exclusion  d’une partie du limousin et du dauphinois1 et rattache cette zone au catalan et à l’espagnol maduro contrairement à l’italien maturo qui a maintenu le -t- d’origine.

Voir la carte mûr, mûre  de l’ALF carte 891   pour la limite de cette évolution. Le lien ne fonctionnait pas, je vous conseille donc de suivre les instructions que vous trouverez dans la page que Lexilogos  consacre à l’Atlas linguistique de la France. .

L’anglais mature « mûr » et maturity « maturité » ont été empruntés directement au latin.

Madurá « mûrir » vient du latin maturare « mûrir ».

Voir FEW VI/1,533 maturus

  1. Un visiteur m’écrit que l’auvergnat maintient bien le –d-  <-t- :  » J’avoue avoir été très surpris à la lecture de ces lignes, car absolument tout ‘ensemble de l’Auvergne et du Limousin linguistique – sans exception aucune – maintient ce -d- intervocalique, ainsi mûr/mûre/mûrir s’y dit madur/madura/madurar comme en occitan moyen du sud… Seule la partie dite vivaro-alpine connaît cette chute de consonne, ainsi mûr/mûre s’y dit maür-a.
    Dans un deuxième message il documente cette assertion :

    Moi-même locuteur Auvergnat et ami de nombreux locuteurs dans toute l’Auvergne, j’ai également eu de nombreuses fois l’occasion d\&#039;échanger avec des patoisants limousins, et je peux vous certifier que cette source est absolument fausse… De plus, j’ai pris le temps de mettre le nez dans les quatre dictionnaires suivants afin de vous le démontrer plus clairement :

    • Omelhièr (auvergnat) ➡️ madure/madura/madurar
    • Bonnaud (auvergnat) ➡️ madûr/madüra/madürâ
    • Karl-Heinz Reichel ➡️ (auvergnat) ➡️ madûr/madüra/madürâ/amadürâ
    • Lavalade (limousin) ➡️ madur/madura/madurar

    Même les parlers de transition oc/oïl — dits du croissant —  maintiennent ce -d- intervocalique, c’est dire à quel point ce phénomène est loin d’être une particularité provenço-languedociano.

    • Lexique de Maurice Roy (Croissant/Fresselines 23) ➡️ madu/madure/madura

    Et nous n’avons qu’évoqué le cas de madur\ !

    Mais il en va évidemment de même pour des mots comme : badalhar (bailler), bordadura (bordure), chadena (chaine), chadeira/chadiera (chaise, chaire), coifadura (coiffure), fada (fée), levadura (levure), machadura (bleu, hématome), padela (poêle), etc…

    Ainsi que le -d- intervocalique de -ada- correspondant au -ée français : armada (armée), bofada («soufflée» = soufle), bramada («bramée» = cri ), butida (poussée, impulsion), jornada (journée), moneda (monnaie), maisonada (maisonnée), mudar (muer), tombada (tombée), etc…

magalh ‘houe, pioche,’

Magalh ‘houe large, pioche, bèche’ est un mot provençal1 d’origine grècque μακελη (makélè avec l’accent sur le –é-) « houe du vigneron »  ou  μακελλα (mákella  avec l’accent sur le – ).  Wikipedia écrit :

La culture de la vigne a été introduite en Gaule par les Grecs de Phocée …. Max Rives, chargé de mission à l’INRA, l’a vérifié sur place à Massalia, le premier comptoir phocéen édifié six siècle avant notre ère :

« J’ai vu, au cours des fouilles du quartier de la Bourse, à Marseille, les pépins de marc de raisin provenant de leur vinification et jetés dans des amphores, flotter dans l’arrière du Vieux-Port où ces amphores-poubelles servaient de fondations à une rue.
Les Grecs avaient évidemment importés des variétés de leur pays, ignorant que la vigne spontanée les avait précédé de quelques dizaines de siècles47. »

Il n’y a pas seulement les pépins de marc de raisin mais aussi le vocabulaire comme entar, empeutar et magalh.

La première attestation maguayll vient de La vida de Sant Honorat, écrit autour de 1300 par Raimond Feraud.  A Marseille  c’est devenu magáou.  On a créé des  dérivés comme magaioun « sarcloir, petite pioche », magayar, magalhar « piocher » tous  en provençal.

A propos de l’attestation ariégeoise j’ai trouvé une précision dans le livre de  A. Casanova, Paysans et machines à la fin du XVIIIe siècle: essai d’ethnologie historique, Volume 415.Presses Univ. Franche-Comté, 1990 –

Extrait sur le magalh du livre de A.Casanova

Dans l’édition de 1820 du Dictionnaire languedocien  de l’abbé de Sauvages, il y a dans l’article aissado  une description précise  de cet instrument. Il écrit que l’aissado, le mot languedocien pour la houe,  comme la maigle  bourguignonne et la chèvre lorraine n’est pas une bèche.

Noms de famille. D’après plusieurs généalogistes  le nom de famille Magallon, Magal en Dordogne serait dérivé de notre magalh.

Catalan magall : « instrument de cavar la terra que per un canto … »

magall catalan

Les représentants de la  forme μακελλα  se trouvent  en ancien français  maigle « pioche de vigneron » , méye  à Nuits-St.Georges, etc. Le mot a dû voyager avec le progrès de la viticulture du Midi vers le nord de la Gaule, tout en subissant une transformation phonétique.

_________________________________________

  1. Il y a une seule attestation de l’Ariège magalh « hoyau pour creuser les rigoles ». Alibert mentionne aussi magalh « houe » et au figuré « imbécile » mais sans localisation en languedocien.

Magnan, magnanerie

Magnan (forme adopté par le français TLF), magna, magnaou « ver à soie »;  magnaghié ou magnassié « ouvrier chargé de l’éducation des vers à soie » (S). L’abbé de Sauvages ajoute qu’il préfère pour le français le mot magnaguier à nourrissier « parce qu’il est plus expressif et déjà reçu à Alais, un des centres où l’on entend le mieux cette éducation ».

Magnanerie (TLF), magnaghieiro (S) n’est pas seulement le bâtiment ou le local mais aussi « la construction des pieds droits & des tables sur lesquelles on place ces insectes ». (Ce dernier sens n’est pas mentionné dans le TLF qui ajoute pour le sg. le sens « sériciculture »). Pour l’abbé de Sauvages le mot magnagerie est le mot languedocien pour ‘l’art d’élever les vers à soie » et il mentionne comme mot français, inventé un siècle plutôt, la serodocimasie qui n’a pas pu s’imposer depuis.

   et 

Déjà en 1756 l’abbé de Sauvages a écrit que le mot magna, magnaou vient de l’italien mignato. En 1898, C.Nigra suivi par Sainéan et d’autres, a repris cette étymologie, probablement sans connaître le dictionnaire de notre cher abbé. D’après eux l’origine serait magnatto « ver à soie » des dialectes du nord de l’Italie ou du mot italien mignatta « sangsue ».  Les deux  mots remontent à une racine miñ- qui est à l’origine des noms du chat. A l’appui de cette hypothèse il cite les dénominations de la chenille issues de mots désignant le chat, telles que en Italie du Nord gat(t)a, gattina, gattola, ancien français chatte-peleuse, anglais caterpillar, et français chenille.

Je pense que les images suivantes montrent clairement que l’association ver à soie /chat, chaton est directe et n’a rien à voir avec la chenille.

            

                chatons                                                                    cocons de vers à soie                                                  chenille

Une autre proposition vient de Gamillscheg qui rattache magnan directement à l’italien magnatto « ver à soie » (que je n’ai pas pu retrouver avec ce sens précis) d’où le français maignat, magniaux du XVIe siècle, transformé en magna par étymologie populaire, association à magnar « manger », parce que le ver à soie mange énormément de feuilles de mûrier. En tout cas j’ai trouvé dans un lexique du patois de Venise un magnat(t)o participe passé de magnare « manger »: « Anke io ho magnatto la carbonara ieri sera!! » Il semble que le verbe magnare signifie justement ‘manger beaucoup’! : Magnare a ufo est Mangiare ingordamente ; Magnare anca le broze de San Roco est Mangiare in modo insaziabile, consumare tutto ; Magnare fora tuto est Dilapidare ogni sostanza, consumare.

Une excursion dans le monde de la sériciculture.

Dans la première édition de son dictionnaire de 1756, l’abbé de Sauvages donne une liste de mots languedociens qui se rapportent à la sériciculture. Si cela vous intéresse, vous pouvez les voir en cliquant p.Sauvages 286, p.Sauvages 287, pSauvages 288 (avec Adobe Reader . Si non téléchargez-le!).

L’abbé était un fin connaisseur de la sériciculture. Il a fait beaucoup de recherches à ce sujet pour aider les Cévenols. Voir à ce propos ma page Sources, liens s.v.Sauvages.  Il avait entendu parler du magnifique ouvrage de Anna Maria Sibylla Merian, 1647-1717  sur les insectes de Suriname, (Voir Wikipedia), dont il y a deux exemplaires à la bibliothèque nationale et dont vous pouvez voir les illustrations grâce à la bibliothèque d’Amsterdam, qui a fait un très beau travail de numérisations. Magnez-vous!! C’est magnifique. En très haute résolution.  Une petite aide pour comprendre le néerlandais : beeld « image », beschrijving « description », terug  « retour », vorige  « précédent »,  volgende « suivant ».

            

Tous les dessins de Merian sont coloriés à la main ! Un dessin superbe intitulé metamorphosis   sur votre écran, en cliqant ici.

Une page intéressante sur la magnanerie dans le Roussillon, spécialement à Cattlà.

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