cat-right

Gralha, graula

Gralha, graula  « corneille » vient du latin gracula,  femelle du graculus « choucas », l’espèce la plus petite du genre corbeau, environ 33cm, de la grosseur d’un pigeon, au plumage noir, vivant en société et habitant volontiers les lieux élevés (tours, clochers), les ruines ou les falaises d’Europe ». La corneille qui vit également en troupeaux est plus grande, environ 47 cm, que le choucas. Le corbeau, corb < latin corvus,  déformé en gorp, est bien plus grand, de 56 à 69 cm et vit en solitaire.  L’évolution sémantique est facile à comprendre. Actuellement il y a beaucoup de gens qui appellent la gralha  « corbeau ».
Gralha
est géographiquement limité à l’occitan et au sud du franco-provençal.  Catalan gralla; espagnol graja.  Gracula est manifestement une onomatopée : en néerlandais : kraai, allemand Krähe, anglais crow. Quand elle chante, la corneille craille (prononcé exactement comme le néerlandais kraai ) ou graille, mais le corbeau croasse.
En latin tardif on trouve aussi la forme graula conservé dans les patois du nord du franco-provençal et dans les patois de l’ouest du domaine d’oïl.

      
choucas                               gralha                                     corbeau                            agraio a bè jhaoûne

 En Camargue, pendant la course dans les arènes, les razeteurs sont parfois appelés les grailles en français régional. Voir pour une description exhaustive le site de René Domergue.

 J.Seguier a noté dans le Gard agraille « corneille » (vers1770), mais  Rolland a trouvé  pour le Gard agraïoun « choucas », comme Honnorat pour le provençal : agralhoun. Un agraïo à bè jhaoûne est un « chocard des Alpes » (Gard d’après Crespon, cité par Rolland).

Voir aussi l’article caoucalla et le Thesoc pour d’ autres noms de la corneille et les espèces apparentées.

Gour, gourg

Gour  « tourbillon d’eau, gouffre; endroit profond dans une rivière ».

Etymologie: par simplification le latin classique gurges, genitif gurgitis est devenu gurga et gurgus, déclinés comme respectivement rosa et hortus. Les deux formes co-existent en occitan. Gurga > ancien occitan gorga « conduit de la fontaine; gargouille » en languedocien gourgo « conduit d’eau; bassin, réservoir »(S). Jardin arrosable avec gourgue (Compoix) .

Gurgus est devenu gour, gourg et désigne en général un « endroit profond dans une rivière » où on peut nager. Les deux formes se trouvent principalement dans le domaine occitan et franco-provençal. Le mot est très vivant en français régional et dans les toponymes.
Dérives : gourgá « tremper » (S), engourgar « obstruer ».

Gourg de Rabas

La forme feminine gurga a pris très tôt  le sens de « gosier », aussi bien en français qu’en occitan : provençal gorgeo, languedocien gorjo.

En franco-provençal et dans la partie ouest de l’occitan , de la Lozère jusqu’en Gironde, gurga > gourdze, gorjo, gordzo a pris le sens « bouche ». Pourquoi?? Je n’ai pas trouvé d’explication  pour le moment. Si un lecteur veut s’y attacher…

Un peu de géolinguistique: les départements ou bouche est traduit par gorge au moins dans un endroit, d’après le Thesoc.

 

Ci-dessous j’ai complétée cette carte avec les données du FEW pour tout le domaine galloroman s.v. gurge

"gorge" avec le sens 'bouche'

Auquel il faut ajouter languedocien gorjo-vira « qui a la bouche de travers », Aveyron gouorjobirá « déformer le visage ».

Le grand trait noir n’est pas le parcours d’un Tour de France, mais l’ordre dans lequel le FEW cite les sources dialectales, à commencer par Paris et l’Ile de France, ensuite un saut vers le wallon pour terminer en Gironde.

Le sens de gorge « seins de la femme » qui ont besoin de soutien date  du XIIIe siècle.

Les noms des parties du corps humain sont très flexibles.

Gèrla

Gèrla « cuve, jarre, seau, hotte ». Le latin a créé un adjectif gerulus « portable » en partant du verbe gerere « porter ». Gerulus était le plus souvent utilisé en combinaison avec tina « cuve » : gerula tina.

De la même façon que  de nos jours un ordinateur portable est devenu un portable, et un téléphone mobile un mobile, la gerula tina est devenue une gerula « une cuve ». L’accent étant sur le –e-, gèrula > gèrla. Le sens reste assez flou et le mot s’applique à toutes sortes de récipients. Dans certaines régions gerla désigne un récipient spécial, par exemple à Barcelonnette la géarla est un « seau en bois, avec queue, pour traire les vaches ». D’après le Thesoc, gèrla peut être un « récipient à l’huile » ou « un récipient à porter à boire aux champs ». A Nîmes est attesté en 1300 le dérivé girlon « seau pour traire les vaches ».

                 

gèrla, girlon ancienne                         gerla moderne                        gerulus ordinator

  
           gerulus telephonicus

Gavach, gavatch, gavot

Gavot « paysan haut cévenol ou lozérien » , gavatch, gavach désigne toujours des habitants des montagnes1 . L’étymon est une racine *gaba« gorge, jabot, goitre » qui vit en Italie et dans les parlers galloromans. (FEW IV, p.4)  Dans le TLF gavache  est défini comme « vieux » ou « régional ». Dans le DMF est signalé un sens spécifique pour la Provence : « celui qui fqit le métier de portefaix ».

Pour l’abbé de Sauvages un gavo est un « montagnard du Gévaudan » et il dit que les

Espagnols appliquent le mot gavacho aux montagnards du Gévaudan qui vont faire leur moisson et à tous les François.

Un visiteur me signale: « En Roussillon un gavatch est un habitant de l’Aude. Il semble donc qu’un Gavatch vienne toujours du nord et pas nécessairement de la montagne. » Je pense que c’est la nuance péjorative qui a pris le dessus. C. Achard donne une dizaine de sobriquets provenant de plusieurs départements dont gaba est la base .

Nous retrouvons gaba dans les parlers du nord de la France p.ex. en picard gave « jabot de volaille ». En ancien provençal existe le dérivé gavaych « goitre » qui existe toujours dans les parlers modernes, p.ex.  à Aix gavagi « gosier » et languedocien s’engavachà « s’obstruer en parlant de la gorge » (S), à  Manduel c’est « avaler de travers » (ALLOr 1181).

Le dérivé gavaych orthographié gavach en occitan et français régional est très vivant, nommé par ex. dans  le  ML 8-2004 comme son cousin gavot, mais le sens a bien changé! Au XVe siècle il y a des attestations de l’occitan gavag ou gavach « ouvrier étranger ». Le mot est même passé dans les dictionnaires français gavache « injure que les Espagnols adressent aux Français des Pyrénées et du Gévaudan, qui vont exercer en Espagne les emplois les plus vils ». Nous voyons que les temps changent!

Je ne peux m’empêcher d’énumérer les autres définitions données, parce que cela vaudrait une étude sociologique approfondie! A Lasalle (Gard) gavache « montagnard, homme grossier », à Puissergier « montagnard de la Lozère, du Tarn, de l’Aveyron »; dans l’Aveyron « un habitant du Gévaudan », et dans le Gers « une personne étrangère au pays ». Dans les vallées de la Seudre et de la Seugne dans le dép. de la Charente on appelle gavache « l’idiome saintongeais des environs de Blaye » qui est peut-être Occitan ???. A La Réole gavache est  « la population de langue d’oïl installée dans le pays du bas Dropt , la Gavacherie ».

Le dérivé gavot désigne depuis les premières attestations en provençal du XIVe siècle « un habitant de la partie montagneuse de la Provence » et en languedocien « un montagnard » avec une nuance péjorative de « homme grossier, individu gauche » etc.

Ménard traduit gavotus par « montagnard » dans son Histoire civile, ecclésiastique  et littéraires de la ville de Nismes, vol.IV, p.332

Un texte du XVe siècle, dit simplement que M. Claude Lantelme  est un gavot:

La  relation sémantique entre la racine  *gaba « gorge, goître » et gavot, gavache « montagnard »  est la maladie du goitre.  Le goître étant plus fréquent en montagne que dans la plaine: « On parle d’endémie goîtreuse lorsque 10 % au moins de la population est goîtreuse; Certaines aires géographiques sont électivement représentées notamment mais non exclusivement les zones de montagne). Les facteurs étiologiques sont multiples et peuvent être associés : – carence iodée surtout ( mais non constante) avec iodurie inférieure à 50µg/jour ». Les exemples donnés  par le TLF comme illustration du mot goitre  montrent que le  goitre endémique est souvent associé au crétinisme.

Un gavot ou gavach est donc littéralement « un goitreux » et ensuite un « crétin ».

S’egargavatšar, s’engavachà « Avaler de travers ». Dans les villages autour de Montpellier les témoins pour l‘ALLor ont traduit « avaler de travers  » par  s’egargavatšar, s’engargalhar etc. probablement par confusion avec le type garg-; dans le Gard c’est le type s’engavachà qui domine presque partout.

Dans un site en espagnol, il y a un résumé d’autres explications : http://www.1de3.com/2004/12/29/Gabacho/

Un visiteur, bon connaisseur de l’espagnol, a suivi le lien et m’écrit: Sur le site espagnol que vous donnez en lien, je découvre la locution « hablar en gavacho« . Il me semble que les Français ont rendu aux Espagnols la monnaie de leur pièce ! L’étymologie de « parler [français] comme une vache espagnole«  est donnée comme une corruption de « parler comme un basque espagnol » ; mais il me semble qu’il est plus convainquant de dire que c’est une adaptation de l’espagnol « hablar en gavacho » ! Une explication plus convaincante que celle qui propose le confusion de basque et vache.

Les dernières compléments d’informations viennent du Chili! gabacho

A mon avis il n’y a pas de contradiction entre le toponyme Gave, anciennement Gaba « rivière » en Béarn, et le sens « goitre ». (Voirgaba) Surtout en montagne, les rivières passent souvent par des gorges. Cf. Wikipedia  Gave  .  Mais d’après le TLF des recherches récentes montrent qu’il s’agit plutôt d’un mot préroman gabatro* :

D’apr. leur forme et celle de leurs dér. Gabarret, Gabarrot (v. Raymond, op. cit.), ces mots semblent reposer sur une base préromane *gabaru, *gabarru (Rohlfs Gasc.3, § 69, 479; cf. fin viiie-début ixes. lat. médiév. gabarus Théodulfe d’apr. Dauzat Topon. éd. 1971, p. 138); v. aussi J. Hubschmid, Pyrenaënwörter vorrom. Ursprungs, § 42 qui rapproche les termes pyrénéens de l’a. prov. gaudre « ravin, ruisseau » reposant sur une base préromane *gabatro à laquelle il rattache le lat. imp. gabata, gavata « jatte, écuelle » [v. jatte] – et Id., Sardische Studien, § 23. Une base préromane *gava « cours d’eau » (FEW t. 4, p. 83a) paraît moins satisfaisante. Bbg. Pégorier (A.). À travers le Lavedan. Vie Lang. 1962, p. 468.

 

  1. D’après René Domergue, les Gardois disent gavot. Du côté de l’Hérault le mot gavach ou gabach est préféré. (article à paraître

Arseilhera

Article provisoire.

Arseilhera, arseillère  « une drague composée d’un râteau combiné à un filet, fixée à une longue hampe ». ( Covès).  Elle est utilisée par les pêcheurs embarqués pour gratter le fond d’un canal, de l’étang, à la recherche de mourdures, de coquillages, palourdes en général. Heureusement qu’il a marqué que le Gagne-pan, ganha-pan est la même chose mais sans dent (sans rateau), ce qui m’a indiqué le chemin étymologique à suivre, et j’ai trouvé Kidman (non pas Nicole !), mais J.Kidman qui s’est intéressé à ce sujet : « Les emprunts lexicologiques du français à l’espagnol des origines jusqu’à la fin du XVe siècle ». Il écrit que l’ancien français archegaie « javelot léger » n’a pas été emprunté à l’espagnol azagaya « petite lance » (environ 1295) mais à l’ancien occitan arsagaya,(1318) alsagaya (1347-1368) et que l’ancien occitan l’a emprunté directement à l’arabe az-zag +aya « javelot, lance », mot d’origine berbère, ou par l’intermédiaire du catalan atzagaia.
L’apparition du –r– dans arsagaya serait due à l’influence du mot archer.

Alibert donne arsagaia « zagaie », ce qui m’a amené à français sagaie « javelot ». Le sens d’un mot s’adapte toujours au terrain. Les pêcheurs du bassin de Thau ne travaillent pas avec un « javelot envenimé pour chassser l’éléphant » comme les chasseurs au Sénégal. . ‘Je pense que la longue hampe à été comparée à une arsagaya. En cherchant sur Internet des images d’arseillère et de sagaie, j’en ai trouvées qui échafaudent cette hypothèse.

A Mèze En Afrique

La Sagaie. Pour la chasse à ?

En ancien français est attesté archegaie  « javelot léger » (1306) et en ancien occitan de la même période alsagaia, arsagaia, où nous voyons l’article arabe al-. La grande variété des formes s’explique par le fait que les locuteurs cherchent toujours à « motiver » les formes des mots, à les rattacher à une famille de mots avec des sens voisins. En moyen français a été créé : lancegaie « lance courte ferrée par les deux bouts », ancien occitan lanzagaia.Voir aussi l’article sagaie dans le TLF.

2. Voici la deuxième hypothèse. La trouvaille de l’image d’un pêcheur à l’arseillère combiné avec le mot « hampe » dans la définition m’a peut-être mis sur une mauvaise route. Un visiteur m’écrit qu’un nom courant en occitan pour la palourde est arcelli et que arseilhiera serait un dérivé en –iera de arcelli. J’ai donc repris mon bâton de promeneur étymologique et l’abbé de Sauvages (S1: arcêli ) comme le Trésor de Mistral confirment :

Mistral DuCange

Italien arsella « s. f. nome popolare di varie specie di molluschi bivalvi marini commestibili. » Le mot arcella existe également et signifie « grande caisse pour le transport ». En latin arcella signifie « petite boîte », et est dérivé de arca « coffre, armoire ». Au premier abord, la comparaison d’une palourde à une petite boîte ne me paraissait pas évidente, mais le nom le plus courant en occitan est clausisso, clauvisso qui vient du participe passé clausus, du verbe claudere, dont le premier sens d’après Mistral est également « boîte »:

La palourde ou clovisse est donc perçue comme une « petite boîte » et arseilhière peut être un dérivé de arcella . Il faudra savoir si arsella et arcella sont deux variantes du même mot? (-ce- en italien = [tche]). Si cela est le cas il reste le problème du passage du féminin au masculin du mot arselli, mais le clausisso change également de genre quand on va de la Provence vers le Languedoc comme l’indique Mistral.

3. Troisième hypothèse. Il s’agit d’un dérivé du latin hirpex « herse ». C’est la mention du rateau qui ramasse les clovisses qui m’a fait chercher dans cette direction. J’ai trouvé quelques images dans des sites italiens :


arseilhièra
d’amateur et professionel

Dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert est mentionné un terme de marine français: « HERSILLIERES, s. f. (Marine.) ce sont des pieces de bois courbes qu’on met au bout des plats bords d’un bâtiment, qui sont sur l’avant & sur l’arriere pour les fermer. (Z) ». Il y a une planche dans le vol. 2; 28, p.9b, mais je n’ai pas réussi à la trouver…
Hersillières est classé parmi les dérivés de hirpex, hirpicem « herse » dans le FEW vol.IV.
Mais français arcillière s.f. « chacune des pièces de bois cintrées et tournant sur place qui entrent dans la construction d’un bateau foncet » se trouve dans les Incognita  du FEW XXIII,102b, avec une correction dans le vol. XXV,126a-b où arcillière est attaché à l’ancien fribourgeois archilliery « charpente de soutien d’une voûte  » avec la note 44, p.137a, que la formation n’est pas tout à fait claire, peut-être à partir d’ arceler.


Source: http://projetbabel.org/fluvial/foncet.htm

Un visiteur me signale que Alibert donne sous l’entrée arca : arcèli « coquillages divers : vénus, lavignon ». Synonyme: clausissa. et arquièra: » dispositif pour prendre les coquillages ( râteau et filet) ». Arquièra serait donc synonyme d’arseillère.

Pour Mistral un arqueiro, arquieiro est une « meurtrière », pour labbé de Sauvages un arkieiro une « barbacane ou chante-pleure (t. de maçonnerie); soupirail d’un suoir à châtaignes pour laisser échapper la fumée; lucarne pour éclairer quelque endroit de la maison » dérivé de arcus. Mais à Valleraugue (Gard) un orcjièro (<arcaria < arca ) est un « bahut » (Bel_tout p.185). Arca « coffre » et arcus « arc » ont donc survécu tous les deux!


Cherchez l’ arkieiro !

Je ne saurais décider. Il n’est pas impossible que l’arseilhièra soit une adaptation locale de l’hersillière française.

Il y a des problèmes avec la palourde. D’après le site http://sextan.com/ il y a eu un plan de re-ensemencemnt de palourdes dans le bassin de Thau en 2005. A la fin de l’article l’auteur écrit : L’espoir, à terme, est de redémarrer la pêche à l’arseillère. Voir aussi Borsa, Philip Recruitment of the clam Ruditapes decussatus in the lagoon of Thau,Mediterranean .1992 Estuarine, coastal and Shelf Science 35, 289-300.

Jean Fabrice, pêcheur pro sur Thau m’écrit :

Bonjour suis tombé par hasard su votre site je suis ravis. Je suis pecheur pro sur Thau issu d’;une famille de pecheurs.
Pour l’arsseillere je pense que la version de la peche au palourde arcil est la plus probable.
car il existe 2 engins qui se ressemblent l\’arseillere avec les dents longues et pointues pour pecher les palourdes et la clovissiere qui etait beaucoup plus grande avec les dents carrées vu que les clovisses n’étaient pas trop plates dans le sable. Arseille plus ou moins 14 dents. Clovisiere plus de 20.
le bouletchou en français c est la senne de plage.
Cordialement

 A ma demande Jean Fabrice m’a donné plus d’explications sur  les sennes, un mot français inconnu en occitan

Les sennes sont des filets encerclants. Il y a les grandes sennes pour pêcher les thons rouges. Les petites sennes pour pêcher a la mer poissons blancs . Les lamparo sont aussi des sennes.  Filet cale autour d’un banc de poissons tire par des treuils.Une fois le filet fermé ça fait une grosse poche. La senne de plage bouletchou est tirée du bord « de la plage » au lieu de faire  la poche elle est montée sur le filet c’est-à-dire qui a une aile de chaque cote qui se rejoignent dans un cul .ça ressemble au chalut ou au gangui.Cordialement. Fabrice

Grâce à la réglementation j’ai trouvé une belle photo pour « gangui ».

Jean Fabrice a encore complété cet article avec un lien qui détaille le bouletchou:

J’ai trouve ce schema de senne de plage (bouletchou) qui ressemble a ce qu’on utilisait .les notre avait le cul plus long

https://www.researchgate.net/figure/Caracteristiques-de-la-senne-de-plage-utilisee-pour-lechantillonnage-des-poissons_fig1_282976050

Bouletchou schéma