Guitoù 'fainéant'
Guitoù « fainéant » béarnais. Voir l’article guit, guita
Guitoù « fainéant » béarnais. Voir l’article guit, guita
Dans la description de la Révolution française telle qu’elle s’est produite à Mirepoix En 1791, en Ariège, on se traitait communément de cacaracà, Christine Belcicowski écrit:
A Pamiers, on faisait alternativement la chasse aux prêtres réfractaires et aux prêtres constitutionnels, on commettait des abominations à l’église du Camp, on portait des charognes dans l’église des Carmes, on se traitait communément « de gusard 6 et de jean foutre, de pouf 7 et de cacaracà » 89.
Note 6 : Gusard « fripon » en occitan.
L’étymologie est selon le FEW XVI,98 le moyen néerlandais guit prononcé [gœüt] « vaurien ». Gueux a fait l’aller – retour entre la République des Pays Bas et le Royaume France, gueux, gueuse m. et f. « vil mendiant, vil personnage » attesté depuis 1452, gus « gueux » à Marseille, en languedocien et en Bigorre. Le dérivé gusard, guzard « gueux, scélérat, canaille » est attesté dans plusieurs parlers, dont le normand, le dauphinois et le gascon.
Le 6 avril 1566 les nobles hollandais ont adopté le nom geus comme nom d’honneur pour exprimer leur indignation d’être abaissés à l’état de mendiants par le régime espagnol, en criant Vive les gueus. Une ébauche concernant la Révolte des gueux en Hollande se trouve dans Wikipedia.