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Tablettes d’exécration

Les tablettes de défixion (defixio en latin, κατάδεσμος / katádesmos en grec ancien) constituent le type de témoignage le plus répandu qui nous soit parvenu de la magie antique. (Wikipedia français; l’article Wikipedia en allemand est très fouillé et documenté!).

Ci-dessous une defixion  trouvée à l’Hospitalet-du-Larzac, publiée dans l’article Wikipedia français.

Les tablettes  sont des feuilles très minces de plomb et contiennent des textes généralement gravées   dans des lettres minuscules, puis souvent roulées, pliées ou percées de clous. Elles étaient ensuite enterrées dans des fosses ou tombes, jetées dans des puits ou des piscines, cachées dans des sanctuaires souterrains, ou clouées sur les murs des temples. Les tablettes sont également utilisées pour des conquêts amoureuses.  Dans ce cas on les  met dans la maison du ou de la désiré(e).

Ces defixiones  ont un grand intérêt linguistique. Je les ai découvertes à propos de l’étymologie des mots occitans  aurat  « léger, évaporé; tête au vent, étourdi, imprudent » et la forme fan, efan « enfant » en occitan. (Maurice Jeanneret La langue des tablettes d’exécration latines. Thèse de Neuchâtel, 1918).  Les textes en latin ou grec que nous avons, nous sont en général parvenus sous forme de copies de copies de copies.  Avec ces tablettes nous avons  des  manuscrits d’auteurs! Je les trouve passionnantes, tellement loin du latin classique que j’ai appris au lycée, le latin d’ Ovide, de Virgile et de Seneca, mais tellement proches des hommes et des femmes qui vivaient dans notre région il y a 20 siècles.

Je n’ai pas pu m’empêcher de chercher d’autres defixiones et j’ai trouvé e.a. celle-ci (une idée intéressante pour ceux qui jouent au PMU ?) :

CUIGEU  » Je t’adjure, démon, qui que tu sois, et je te demande à partir de cette heure, de ce jour et de ce moment, de crucifier et de tuer les chevaux des verts et des blancs, de tuer et de briser les cochers Clarus et Felix et Primulus et Romanus et de ne pas leur laisser la vie ; je t’adjure par celui qui t’a libéré aux temps des dieux de la mer et de l’air. IAÔ, IASDAÔ, OORIÔ, AÊIA.  » (Source : Audollent 1904, n° 286)Dessin du démon sur sa poitrine : « Antmo » ; au dessous :
Noctiuagus
Tiberis Oceanus
CENSEU
CINBEU
PERFLEU
DIARUNCO
DEASTA
BESCU
BEREBESCU
ARURA
BEZAGRA

Voici un exemple d’une telle tablette trouvée en Calabre, de l’époque où on y parlait encore grec!

Si cette forme de magie vous intéresse, taper « defixio » sous Google et vous trouverez une grande quantité de sites. La defixio désigne le procédé par lequel on exécute la deuotio. Il faut rattacher ce mot au verbe latin defigere (= ficher, enfoncer, clouer) ; defigere nomina cera « transpercer un nom écrit sur la cire (maudire qn) » Ovide.
Il s’agit d’un rite d’envoûtement très ancien connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains.  La maladresse des inscriptions et des tracés prouve que ces tablettes étaient rédigées par tout un chacun, et souvent à la sauvette. De même, le caractère stéréotypé des formules, accompagnant une langue vulgaire remplie d’injures, traduit une tradition orale.
(Ma source)

Aura

Aura « vent » vient du latin aura « soufle, air, brise ».

Le massacre de la toponymie provençale par les géographes français a conduit à de nombreuses appellations curieuses. Un visiteur me signale: « … près de Toulon, le « baou de l’aure » (le sommet du vent du nord) est devenu le Baou de l’Heure. » (Source  ll faut dire que Google ne le connaît pas)). Un autre  me signale: dans la série des déformations, on a le chemin du Moulin de Laure à Alès et l’école du Moulin de Laure à Lançon de Provence. Le « molin de l’aura « , en territoire provençal n’est-il pas l’équivalent du « molin de vent » en Languedoc.

Fabien, qui a visité mon site m’écrit le11-10-2016:

A l’article aura, vous mentionnez le baou de l’heure à Toulon. Il s’agit du Baou de 4 Heures, c’est bien le contresens de la traduction du Baou des 4 Vents : Mistrau, Trémount, Labé, Ponant selon une étude de l’Académie du Var de 1976.

Le sens du mot aura s’est généralisé dans les langues romanes. En latin c’était surtout « une brise agréable et rafraichissante ». En galloroman aure, aura désigne tous les vents possibles, de la brise à l’orage, et il fait le tour de la boussole suivant les régions.

Suivant les attestations anciennes le mot a dû exister en langue d’oïl comme en langue d’oc, mais il a été concurrencé par le mot « vent » venant de la région parisienne et n’est plus vivant qu’en franco-provençal et dans l’est du domaine occitan, jusqu’à Trèves et Alzon dans le Gard, et en Lozère. Une autre aire se trouve en Wallonie. (voir la page Fandaou pour une histoire analogue de géolinguistique).

En occitan nous trouvons dès les plus anciens textes une série de dérivés d’aura avec le sens « fou »: Que m vol aitals amors aurane (Que me veut une telle amour légère) Bertrand de Ventadour, (Raynouard I,p. 148); auria adj. avec le même sens. En languedocien moderne on trouve le sens littéral et figuré dans aurat « léger, évaporé; tête au vent, étourdi, imprudent ». En ancien occitan, je trouve une forme qui fait très moderne aurania « légèreté, extravagance ».
D’après le FEW, on peut retracer cette signification dès le latin classique. Par exemple chez Ovide aura veut dire « inconstance ».

Une autre attestation se trouve dans une » tablette d’exécration » ou defixio.  J’ai déjà parlé de ces tablettes à propos du mot fan. Je les trouve passionnantes, tellement loin du latin classique que j’ai appris au lycée, le latin d’ Ovide, de Virgile et de Seneca, mais tellement proches des hommes et des femmes qui vivaient dans notre région il y a 20 siècles. Alors j’ai cherché le texte dont le FEW parle et je l’ai trouvé grâce à Gallica. Il s’agit d’un compte-rendu d’un livre de Maurice Jeanneret La langue des tablettes d’exécration latines. Thèse de Neuchâtel, 1918, par J.Jud dans Romania 45, p.500. Les tablettes ont été décrites par Auguste Audollent en 1904 : (A. Audollent, Defixionum tabellae quotquot innotuerunt tam in Graecis Orientis quam in totius occidentis partibus praeter Atticas in corpore inscriptionum Atticarum editas, Thèse de doctorat d’État, Paris, A. Fontemoing, 1904 ; rééd. Francfort, 1967.téléchargeable) Voici une partie du texte de J.Jud :

J.Jud discute l’interprétation de M.Jeanneret de auram patiatur et propose de le traduire par « souffrir d’un accès de folie« .

Un sujet passionnant. J’ai réuni des images et des explications: Tablettes d’exécration

Un exemple pour vous donner envie.  Cliquez sur l’image.

Faudal, fandaou

Faudal, Fandaou « tablier » est dérivé du mot gothique  falda « pli ; ourlet ». Cf. l’allemand  falten, anglais  fold « plier », néerl. vouwen, (autrefois vouden), vouw « pli ».  Sens conservé à Lasalle (Gard)   faudo « pli » et Alès  faoudo « poitrine de bœuf » (S).

En ancien occitan  faudas (f.pl) est un « pan d’un habit ». Le mot s’est répandu dans le Midi, en Italie et dans la péninsule ibérique : cat. falda « tablier, giron ». A partir du sens « pli d’un tissu, pan d’un habit » s’est développé le sens « jupe ». Au moyen âge    faudas désigne aussi « la partie de l’armure qui va de la ceinture aux genoux ». Du sens « jupe » on passe à la partie du corps couverte par celle-ci : « giron ». Languedocien  faoudo, fauda  « giron ». Alès  fa faoudito « s’accroupir » (S).

En languedocien il y a deux dérivés concurrents 1)ale  comme fudaou, fandaou « tablier » . 2)ile  comme en Lozère fudyao. Parfois on fait une distinction  entre tablier pour homme ou femme. Autres dérivés : se refaudi « se blottir, se refugier (sous-entendu dans le giron) » et  refaudi  « refuge ».

Les Wisigoths et plus tard les Ostrogoths ont occupé la Septimanie chère à Georges Frêche, de 419 à 711.

Une leçon de géographie linguistique.

La comparaison de la répartition géographique des mots pour désigner le tablier en France et en Italie, nous montre que l’histoire des mots  reflète l’histoire politique et culturel d’un pays. En France, tous les types dialectaux, comme devancièr, escorcuel, fauda et faudère, etc.ne se trouvent que dans la périférie, en Wallonie, Flandres, Gascogne, Languedoc. Le mot adopté par l’Ile de France a remplacé les mots locaux à partir de Paris en suivant les grandes routes. D’abord le type devantier  s’est répandu à partir de Paris et plus tard  le type tablier. La cartographie du progrès des types devantier et tablier  ressemble beaucoup à celle des lignes de la SNCF et des grandes routes. En Italie par contre il n’y a jamais eu un pouvoir central jusqu’à Garibaldi; là on trouve un mot piémontais, milanais, vénitien, etc. Chaque région a sa propre identité.

A la base de cette carte se trouve celle de l’Atlas linguistique de la France (ALF) n° 1274. Les différents types lexicaux sont représentés par un rainurage différend. Voir en haut à droite de la carte.

Nous voyons bien que lors des enquêtes pour l’ALF autour de 1900, le type dominant en France pour désigner le tablier était devantière. Tous les autres types lexicaux comme falder, fauder, escorcuel, banette, ne se trouvent que dans la périphérie du domaine galloroman.

Le type fald- domine en Provence dans l’est du languedocien et en franco-provençal. Ce domaine continue dans le Nord de l’Italie. Mais nous voyons aussi un genre de grande île fald- dans le centre du languedocien. On a le sentiment que le type dominant devantière a fait une percée vers la côte méditerranéenne. C’est ce qui s’est produit. Les textes en ancien occitan prouvent que le type fald- occupait une zone bien plus grande. Sous la pression de la langue officielle qui désignait le tablier avec le mot devantière le falder a reculé. Il est plus chic de porter une devantière qu’un fudaou, ou un fandaou. Parfois ce sont les hommes comme le forgeron qui continuent à porter le dernier.

L’escorcuel est porté dans les dép. du Nord et du Pas de Calais, l’ouest de la Wallonie et des îlots plus au Sud, qui témoignent d’une extension autrefois plus grande. Ces parlers ont le soutien de la région voisine flamande, puisqu’en flamand et en néerlandais le tablier s’appelle schort. Là aussi comme dans le domaine fald-, la devantière a gagné du terrain, surtout dans les Ardennes et le pays de Liège.

La banette dans le Nord du dép. de la Meuse désigne surtout le tablier de travail de l’homme et tablier tout court par extension de sens. Le ceignoir ne se trouve que dans la Somme.

Si onous pouvions refaire le travail de Gilliéron maintenant, nous verrions certainement que le type tablier a fait de grands progrès et a supplanté la devantière dans de nombreux parlers. Pourtant en 1900 tablier n’occupait que Paris, l’Ile de France et des pays avoisinants, mais on voit sur la carte qu’il y a déjà des têtes de pont dans la direction du sud-ouest et le sud-est, vers Bordeaux et vers Lyon-Marseille, en suivant les grandes routes de communication et de commerce. L’histoire se répète : il est plus chique de porter un tablier qu’une devantière.

La France est LE pays de la centralisation.

Quelle différence avec la carte du même concept en Italie où chaque région a gardé son identité: Le Piémont et la Vallée d’Aoste qui continuent la zone occitane du type « FALD-« , qu’on retrouve en Sicile et en Sardaigne!!!, Milan « SCOSSAL », Venise « TRAVERSA » et ainsi de suite. C’est l’histoire politique, économique et sociale qui explique cette richesse lexicale.

 

Falabrego, farabrego

Falabrego, farabrego « micocoule » (provençal, attesté aussi à Pézénas) « basilic » (languedocien) voir aufabrego . Absent de l’Alibert. D’après le dictionnaire Panoccitan qui veut normaliser l’occitan, l’alfabrego serait le « grand basilic » et le falabrego le « micocoulier ». Le nom du basilic serait baselic  ce qui est un gallicisme.

Etymologie: faba graeca « micocoulier » attesté chez Pline. Le même mot se retrouve dans le Nord de l’Italie. Voir aussi l’article Micacoulié emprunté par l’occitan au grec et prêté au français.

Micocoulié, belicoco

Micacoulié, micocoulié « micocoulier » un arbre méditerranéen.  Charles Estienne écrit en 1547 : « Lotos est un arbre nommé en Provence micacoulier« . D’après Wikipedia il s’appelle officiellement en français le micocoulier de Provence. Le micocoulier est répandu dans le Sud de l’Europe et le Nord de l’Afrique.

En grec moderne il s’appelle mikrokukki, mikrokoukouli, melikoukkia. FFEW XX,20  mikokahki Ce nom a été emprunté par l’occitan au grec médiéval et il a subi quelques transformations phonétiques. Micacoulié est attesté dans le dépa rtement de l’Hérault, milicouquié dans le Gard. Le fruit s’appelle la micacoula, devenu picopoulo d’après l’abbé de Sauvages (S2) et falabrego, farabego  qui vient de  Bfaba + graeca = « fève grècque ».

Le secrétaire de la mairie d’Agde à la fin du 19e siècle, a dit à Edmont (ALF) que le mikokoulo était le fruit de l’aubépine. Il faudrait vérifier cela.
Dans le Gard on trouve aussi des formes avec beli- : bélicouquié, belicoco s.f. « fruit du micocoulier » (S2), qui viennent du grec melikoukkia. Il semble que le fruit est sucré et qu’on l’ajoutait à de l’alcool.
Dans la même région on a donné le nom micacoulié à « l’alisier » (Hérault), belicoquo « alise » à Nîmes.
Tous les trois fruits étaient utilisés comme balles pour les sarbacanes. Voir aussi l’article falabrega < faba graeca

aubépine    

     

  micocoulier                                                                      alisier

Un fidèle visiteur me propose la mise à jour suivante, que j’insère avec plaisir :

Sauve s’enorgueillit à juste titre d’être la capitale de la fourche. Le micocoulier de Provence, celtis australis est un arbre appartenant à la famille des Ulmacées représentée par les ormes. A Sauve, on l’appelle aussi « Fourchier » en raison de son usage. C’est avec son bois que l’on fabrique la célèbre fourche de Sauve depuis « mille ans ».

Fréderic Mistral écrit à propos de la fameuse fourche:
« La trinita, mi fraïre, es tamben coumparadisso a-n-uno fourco, a-un- poulido fourco D’aquéli fourco de falabréguié que fan à Saouvo. »
Frédéric Mistral. Proso d’Armana. La Trinita
Suivez ce lien; SAUVE
S auve s’enorgueillit à juste titre d’être la capitale de la fourche. Le micocoulier de Provence, celtis australis est un arbre appartenant à la famille des Ulmacées représentée par les ormes. A Sauve, on l’appelle aussi « Fourchier » en raison de son usage.
www.ville-de-sauve.fr
 
Voir aussi l’article Esclafidou
où vous trouver des utilisaions du fruit du micacoulié avec la sarbacane. Des jeux que les jeunes ne font plus, mais qui va peut-être revenir pendqant le confinement et qui sera immédiatement interdit.

Aufabrego

Aufabrego, fabrego s.f. « basilic », un mot que le languedocien a emprunté au catalan alfabrega. Le mot arabe al -habaqa a été introduit probablement avec la plante en Espagne et au Portugal où la prononciation s’est adaptée aux habitudes locales : espagnol albahaca, catalan alfabrega, portugais alfavaca. Dans l’Aude et dans le Tarn il y eu une contamination par le mot baselic ce qui a donné alfasega. Littré mentionne dans son supplément fabrègue « basilic », mais je ne crois pas que ce mot a vraiment vécu dans la langue d’oïl.

En provençal existe également le mot fabrego, falabrego, farabrego avec le sens  « micocoule »(Mistral), qui selon Schuchardt (Z35,385), suivi duFEW, vient de faba graeca « micocoulier » attesté chez Pline. Je suis étonné qu’il n’y a apparemment aucun rapport entre ces deux fabrego… Voir aussi falabrego

Argelas

Argela, argala « ajonc (ulex parviflorus), genêt épineux (genista scorpius) » vient de l’arabe al ğaulaq  « ajonc » . Il est curieux qu’une plante sauvage et indigène ait tiré son nom de l’arabe, mais sens et forme correspondent.

Mise à jour de l’étymologie dans un nouvel article argelas paliure

(FEW I, 65 mais  corrigé dans le vol XXI, 105  voir aussi à la fin de mon article). Attesté en latin médiéval en 1308 argilax. Les formes du Gard argala avec g- au lieu de -j- ou t restent inexpliquées. Par influence du nom dune autre plante ? En catalan argelaga. La Seyne argeiras « Genêt épineux, Ajonc de Provence, ou Calycotome pineux (Calycotome spinosa) « .

argela

A propos de cette étymologie de von Wartburg, le spécialiste Florent Dieterlen du basque m’écrit:
« Bonjour, J’ai vu dans votre site l’étymologie de argela, qui viendrait de l’arabe. J’ai déjà vu cette explication (chez Corominas, dans le FEW ou ailleurs?), mais elle ne me convient pas. En effet, ce mot et ses variantes se retrouvent dans des dialectes jusque dans les Alpes, la Sarthe, les Côtes du Nord, l’Italie. Or je ne vois pas une ancienne influence arabe là-bas. Je propose le mot basque arkatx=buisson. Vous me direz que le basque non plus n’allait pas jusque là. Eh bien si. Je fais depuis dix ans une thèse à l’Université de Lausanne sur le sujet, et retrouve des mots basques dans toute la France et l’Italie, ce qui est amplement corroboré par la génétique des populations. Cependant, je ne suis pas satisfait 100% de cette étymologie, et serais ravi si vous trouviez autre chose de mieux. Meilleures salutations, Florent Dieterlen

Dans le Gard nous trouvons Les Argel(l)as  aussi comme toponyme à Jonquières-St.Vincent et à Montfrin. Arjalas

Pour ceux qui s’intéressent à l’influence du basque notamment dans l’occitan, je conseille vivement de suivre ce lien

La plus ancienne attestation en gallo-roman est le toponyme Argilargueira dans un document de la région nîmoise de 1180.  C’est Corominas vol.1, pp.329-331 qui a approfondi le sujet et il vient à la conclusion que cette famille de mots vient de l’espagnol aulaga. Il est suivi par von Wartburg dans  le vol XXI, 105. L’arabe al ğaulaq serait un emprunt à une langue romane.

Aubarda

Aubarda s.f. »sorte de bât allongé » voir bardotades.

Bardot

Bardot « mulet; nigaud » voir bardotades

Barda

Barda « selle (rembourrée) » voir bardotades.