D’après le Thesoc s.v. citron le type limon « citron » est courant dans les ALPES-MARITIMES, AUDE, GARD., le type limona dans l’ AUDE, GARD, HERAULT.
Alibert : Limon « citron; vallisnérie » . Limona « citron; mélisse; potamot comprimé »1
Etymologie. Les Romains ne connaissaient le citron que par ouï-dire. Vers la fin de l’empire ils ont cultivé en Italie le cédrat citrus medica. ( FEW XIX,109 )
Ce n’est que bien plus tard que les croisés ont ramenés des limons « Fruit du limonier, analogue au citron à la différence près qu’il est plus acide et que son écorce est moins épaisse » CNTRL. D’abord en Italie , le limone » sorte de citron très acide » le Citrus aurantifolia
Le nom limone a été emprunté à l’arabe laimūn, les Arabes ayant introduit la culture du fruit dans tout le bassin méditerranéen, mais l’origine de la plante et du nom līmūn en persan est la Perse, apparenté au Sanskrit nimbu » limon. » L’arbre et le fruit ont été introduits en France à partir de l’Italie. Italien limone est devenu limoun écrit limon (A). Le nom limoun s’est maintenu en occitan, en tout cas dans les départements cités plus haut. L’espèce par contre a changé. Les citrons cultivés appartiennent à l’espèce Citrus medica var. limon L. Nous retrouvons le nom en anglais: lemon « citron », ainsi que dans plusieurs dialectes allemands Limone. Le limon y s’appelle lime, emprunté à l’espagnol lima. Néerlandais limoen prononcez limoun, emprunté au français, est tombé en désuétude au XIXe siècle pour réapparaître au XXe pour désigner le Citrus aurantifolia.
Le nom français citron, composé de l’élément citr- de citrus et du suffixe -on de limon ne date que de la fin du XIVe siècle. Citron a éié emprunté par le néerlandais : citroen, (prononcez citroun) . Aux Pays Bas citrtoen est même devenu un nom de famille Citroen (prononcez citroun).
Wikipedia me fournit le compléments suivants:
Le nom Citroën possède toute une histoire. L’arrière-grand-père d’André, dénommé Roelof4, est un marchand d’agrumes en Hollande. En 1810, lorsque Napoléon Ier annexe le Royaume de Hollande, les juifs néerlandais sont soumis au code Napoléon et doivent choisir un nom pour leur identification. Roelof choisit alors de se faire appeler Limoenman (« homme-citron »), surnom que ses clients lui donnaient5. Son fils, Barend, ne prend pas la suite des affaires de Roelof et se tourne vers le négoce de joyaux, qui connaît un essor important au XIXe siècle. À la suite de ce nouveau statut social, Barend francise progressivement son nom, dans un premier temps en Limoenman-Citron puis en Citroen6.
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