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Major, majoral

Major, -a adj. et subst. « majeur, aîné; doigt médian; doyen d’âge », ou  mager  « plus grand »  vient du latin maior comme français majeur

Soun màjou dans la parabole du fils prodigue de Lasalle (Gard) signifie  « son fils aîné ». Anglais mayor « maire », néerlandais majoor « rang militaire au dessus du capitaine », allemand Major id.

Majorau « chef, maître d’un pays » (Camargue),  est un dérivé très ancien. On le retrouve en cat. et esp. avec le même sens. A Alès le majoraou est «l’ainé de la famille ».

Dans le Félibrige, les majorau jouent un rôle important:

Le Félibrige est fondé en 1854, par quelques poètes provençaux. Le mouvement se donne initialement pour vocation de restaurer le provençal. Très vite, il se développe et s’organise dans tout l’espace occitan. Le rayonnement du Félibrige est énorme, le provençal connaît un renouveau sans précédent et fédère des poètes dans toute l’Occitanie. En 1904, le prix Nobel de littérature est attribué à Frédéric Mistral pour Miréio  (‘Mirelha‘ en graphie classique). Aujourd’hui, le Félibrige est structuré autour d’un Capolier et de cinquante Majorau. Un des temps forts du mouvement est son rassemblement annuel de la Santa Estela.

Francisé en majoral qui en plus a créé le dérivé majoralat. TLF

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