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Petelin 'térébinthe'

Petelin « térébinthe, Pistachier résineux » en provençal ou  petourlinpetoulin dans le Périgord est un de nombreux noms de plantes ou de fruits formés à partir de pēdĭtum « pet » à cause de la forme et petitesse de ses fruits. (FEW VIII, 141b). Voir l’article petoule.

Dans le Gard excepté à Cabrières  pelén, l’Hérault et l’Ardèche son nom est pudis   d’après le Thesoc sous pistachier.

Usages Le fruit du Térébinthe, d’une saveur aigrelette, est comestible ; l’amande renferme de l’huile ; le bois est excellent pour le chauffage ; son écorce est astringente et donne la résine connue sous le nom do térébenthine de Chio. (Télébotanica)

Pudis est un dérivé du verbe pudre « puer » du latin pūtēscĕre « puer ».  Voir l’article pudis

Pétoule

Pétoule « crottes de chèvres, mouton, etc « , un joli petit mot connu dans les patois avec ce sens dans toute la Suisse romande, en vallée d’Aoste ainsi que dans le sud-est de la France: en Provence et en Languedoc jusqu’aux environs de Montpellier d’après nos sources.

Petoulo ou petouro comme on dit à Marseille est un mot dérivé du latin péditum « pet  » prononcé avec l’accent sur le e, le participe passé du verbe pedere, un verbe actif pour ainsi dire, qui n’a pas laissé de traces en français moderne. Peditum par contre est bien vivant dans presque toutes les langues romanes : italien peto, portugais peido, catalan et piémontais pet etc. Une forme qui ressemble beaucoup à notre mot occitan existe dans les patois wallons en Belgique: pétale avec la même signification  » crottes de mouton etc. « .
(Il serait intéressant de connaître les autres types lexicaux et leur répartition dans le domaine galloroman.)

Dans notre région avec un parler vivant d’autres mots ont été crée à partir de petoule, par exemple en provençal petouloun  » chose de peu d’importance  » et petoulié « olivier sauvage » parce que le fruit, très petit, ressemble à un crottin. Et ce dernier a même réussi à pénétrer dans le grand Larousse du XIXe siècle où nous trouvons le pétoulier, mais il a aussi vite disparu qu’il y est entré, c’était du vent.

Je retrouve cette notion  » quelque chose de peu d’importance ou de peu de valeur  » dans le même Larousse, qui cite Mme de Sévigné :
PÉTOFFE
s. f. (pé-to-fe). Fam. Affaire ridicule, querelle à propos de rien -.Votre santé, votre famille, vos moindres actions, vos sentiments, vos PETOFFES de Lambesc, c’est là ce qui me touche. (Mme de Sév.), et plus récent dans «  Le parler des métiers  » de Pierre Perret, Paris 2002 : pétard  » veau maigre et de qualité inférieure  » qui fait partie du vocabulaire des bouchers.

Les expressions et les mots à base de peditum sont très nombreux en langue d’oc comme en langue d’oïl. Je me restreins à quelques exemples provenant de nos parlers.
Dans le Larzac un petelóu  » un petit morceau de ce qu’on mange  » ( au MacDo?),  en provençal un petouliè est un » endroit où les lapins viennent fienter « , mais attention, à Aix en Provence un petouié est un  » gîte « !
A la Grande Combe un pètouillon est  » un homme qui perd son temps à des choses futiles « .
A Valleraugue le  pétadou est  » la mèche de fouet « .
Un visiteur m’écrit : Dans la conversation, elle [sa mère] m’a dit à propos de certains médicaments :   « Ca fait pétoule en trois actes !! » Pour dire qu’ils n’avaient aucun effet.

Parmi les nombreux dérivés et composés nous trouvons quatre grands groupes de significations, en dehors des sens directement liés au sens  » pet « , même si parfois il n’est pas facile de comprendre ce lien, comme par exemple le mot français rouspéter. (Eh oui!). Par exemple, je ne sais à quel sens se rapporte le petoulet suivant (il s’agit de Maurice Traintignant) :


Le « petoulet » pour les amis

Un visiteur le fait parvenir l’explication de ce surnom

J’ai trouvé cette explication (donnée sous réserves…) de « pétoulet ».
L’histoire semble plausible…
Pour participer à la première course de l’après la guerre (le 9 septembre au Bois de Boulogne), il ressort sa Bugatti, qu’il avait caché dans une grange. Malheureusement pour lui, sa voiture à des problèmes d’alimentation. C’est en cherchant la cause de ses tracas que Trintignant découvre des « pétoules » (crottes de rat) dans le réservoir. Il reçoit alors ce surnom de « Pétoulet ».

1. Des mots qui désignent des vessies d’animaux comme aveyronnais petorèlo et de là aveyronnais  » se dit de l’eau quand  des bulles se forment  à la surface sous la pluie « .

Peut-être faut-il ajouter le petadou ‘un tambour à friction’, avec l’accent sur le -ou. D’après les Niçois l’accent sur le -a- ferait trop italien…..Voir le site ZICTRAD

2. Des noms de plantes ou de fruits: à Tarascon petaréou  » bigarreau  » et d’après le dictionnaire de Mistral en languedocien petiè  » micocoulier « . Dans l’Ardèche et dans le Gard pétofron « digitale », parce que les enfants font éclater les fleurs sur leurs fronts. Dans le Gard on dit aussi petarélo. Enfin il y a le petavin  » mûre de la ronce  » attesté dans un texte avignonnais de 1646.


1.petaréou 2.petiè 3.pétofron

3.Le clifoire d’enfant. Les gosses ne jouent plus à cela, mais autrefois, avant la télé, ils s’amusaient avec des tiges de sureau dans lesquelles ils montaient un petit piston et avec lesquelles ils lançaient de l’eau comme avec une seringue. En français au XVIIIe siècle, cela s’appelait une canne-pétoire. Dans un dictionnaire du patois d’Alès cela s’appelle un petarino; une autre forme utilisée dans le Gard petaroutié.

4. Le roitelet, languedocien petouso.

C’est un mot qui  a été propagé à partir de la Provence. Dans la région lyonnaise c’est la forme rei peteret qui est dominante. Pourquoi le roitelet? C’est un tout petit oiseau et il y a une très vieille légende que les frères Grimm nous racontent ainsi :

En format PDF. Lou petoulo roi des oiseaux

Peyremale, peire

Peyremale. Un visiteur m’écrit: Je me pose des questions sur l’origine du mot PEYREMALE (nom de l’une des falaises qui dominent Anduze), je suis allé voir chez vous, mais sans succès. Il semble évident que ce vocable signifie « mauvaise pierre », mais je me méfie des faux amis.

Dans le dictionnaire topographique du Gard, je trouve une Peyremale à Genolhac, dont la première attestation date de 1050: Castrum Petra Mala, ce qui veut dire « mauvaise pierre ». Une autre Petra Mala se trouve dans la commune de Bagnard. Je ne crois pas que ce sont des faux amis. Mais vous avez raison d’être méfiant. La forme peyre n’est pas régulière. Le -è- bref du latin aboutit régulièrement à la diphtongue -yè- comme dans fyeiro « foire ».  Pètra  aurait dû aboutir à *pyeira. Il s’agit d’une exception, peut-être due à l’emploi frequent du mot petra, Petrus dans le latin de l’Eglise.


L’église de Peyremale (Gard)

Surprise! Il y a beaucoup de toponymes avec Peyre- dans le Gard et aussi quelques-uns avec Pierre-: Pierre-Bladière (Valleraugue), Pierrefeu (Peyrolles), Pierrelong (Mialet). Les premières attestations de plusieurs de ces « Pierre » ont la forme languedocienne Peyre : Pierremorte (Courry) est encore  La Peiremorte en 1768,   Pierrefeu (La Calmette) est A Peyrafuc en 1288 !.
Plus intéressants sont deux toponymes « faux amis » : Piéredon (montagne à Chusclan) qui s’appelle Podium Rotundum dans une charte (date?),  Piégaren < Podio- Garenco dans un cartulaire de 1233, et Puech Garen en 1789. Dans le dép. de l’Aude il y a plusieurs Puechredon qui dans les chartes s’appellent également Podium Rotundum.

Latin podium a donné puech, pueg en languedocien ( Voir l’article  puech), mais notamment à Alès (Gard) est attestée la forme piè « éminence, colline ». Dans la commune de St.Martin-de-Corconac, il y a(vait?) une ferme avec le nom francisé La Pierre Redonne. Je pense qu’il s’agit là d’une fausse traduction de Pié-redon « colline ronde », et qu’il faudrait revoir l’étymologie de plusieurs toponymes de la région qui commencent avec pie-.

Mon visiteur avait donc raison de se méfier des « faux amis ».

Pibol, pibou

Pibol, pibou « peuplier ». Latin populus « peuplier » a abouti à peuple en ancien français, concurrencé par le dérivé peuplier dès le XIIe siècle.  En italien et en roumain a eu lieu un déplacement du -l– : ploppus devenu pioppo (italien), plop (roumain).

Dans le sud de la France nous trouvons la forme pibol tantôt accentué píbol, tantôt piból. Ronjat suppose que populus a été croisé avec un celtique *bigulu pour expliquer le -i- mais ce mot n’existe dans aucune langue celtique. La forme pibol reste donc inexpliquée.

La forme féminine pibola désigne en général certaines espèces de peupliers. Hugo Solerius (1544) écrit:

( en dauphinois pluou,  chez nous (en provençal) piboulo.

En Ardèche à St-Apollinaire de Rias a lieu La fête du Pibou: « la tradition se perpétue avec la plantation d’un peuplier (pibou) à l’occasion de l’installation de nouveaux élus. Une fête populaire où toute la population est invitée!

Pichon, pitchoun

Pichon, pitchoun et pichouline « petit » viennent d’ une racine pitch- dont nous trouvons des représentants en occitan, en franco-provençal et plus au nord jusqu’en franc-comtois et dans l’Ouest jusqu’au Nord de la Loire. En dehors du galloroman  nous le retrouvons  dans les parlers italiens, par exemple le ligure pchitu, jusqu’en serbo-croate et en albanais.(Z 15, 112;Z 54,488).

Une variante se trouve déjà au Ier siècle chez Martial pisinnus qui s’en sert avec le sens « garçon ». Les formes avec –i-,   pitch , sont beaucoup plus fréquents que les formes avec –e- petch-, pech-.

Le dérivé le plus connu à Manduel est La Pitchouline, le bulletin de communication de la mairie. Ailleurs c’est une « variété d’olive, bonne pour être confite » En marseillais la pichoulino a un bout pointu et on la mange marinée. Elle est mentionnée comme olive picholine dans le dictionnaire de l’Académie de 1835, le  masculin  picholin désigne l’arbre.  A Bayonne un pitchoun est un « gagne-petit, rétameur ».

La picholine : Originaire de Collias, petit village gardois, c’est la principale variété française d’olives vertes mais c’est lorsqu’elle est bien noire et pleine d’huile qu’on la ramasse pour en faire la fameuse huile d’olive Picholine. Huile de si bonne qualité qu’elle est en passe d’obtenir l’appellation d’origine contrôlée.

Pila

Pila « mortier, abreuvoir, récipient de pierre pour l’huile » comme le  latin pīla « mortier ». Ancien occitan pila « mortier; récipient en pierre dans lequel on conservait l’huile; vase de pierre servant de bénitier; mesure publique pour les grains ». Marseille pièlo « auge pour les bestiaux » ; pile « réservoir aux huiles dans une savonnerie »  Diderot, (Encyclopédie 14, page 721b Planche-II-Pile-a-huile; (une très belle planche en PDF)   et Planche II description la description des planches en format PDF ).  Diderot  décrit là la fabrication du Savon de Marseille.

La question d’un visiteur de l’Aude qui me demande:

Connaissez vous le sens exact et l’étymologie du mot PIALE ?
Dans la montagne noire audoise on semble l’utiliser pour désigner un abreuvoir ou un bac à eau en pierre alimenté par une source détournée.

m’oblige à reconnaître que je n’ai toujours pas complété l‘index occitan. L’évolution phonétique de pīla  avec un -i- long suivi d’un -l- dans certains  parlers est un peu curieuse:  pīla  a abouti à piela , piala , par exemple piello à Aix-en-Provence, piero « auge » dans le Var, pyelo « auge; lavoir » dans le Gard, piala   dans l’Aude, mais pilo  dans la Hte-Vienne et le Périgord.

Le sens « évier » se retrouve en catalan, « auge » en espagnol et portugais.

Même si le mot est mentionné dans quelques dictionnaires du français (TLF pile 4) , il n’est indigène que dans le Midi.

pile à savon de Marseille

Pisar

Pisar « battre les chataignes » du latin *pinsare « broyer »‘.

Autrefois on frappait des sacs revêtus d’une peau de mouton et remplis de chataignes sur un billot. Dans une page d’images  du Musée des vallées cévenoles il y a un dessin de l’utilisation  d’un  sà pisadou. En languedocien appelés des sa pizadou  ou pisador,   dérivé d’un verbe *pinsiare « piler, broyer », devenu  pizar en ancien provençal, qui a donné dans le Gard et en Ardèche  pisár avec une spécification du sens « décortiquer les châtaignes en les battant ».

Un pizaire devient ainsi « celui qui décortique les châtaignes ».

A la même famille de mots appartiennent  piza « auge en pierre à huile », attesté dans le Gard au XIVe siècle, piso « auge ; lavoir » (Alès) et pisouót « petite auge pour la volaille »(Aveyron).

Français piser « battre la terre » est emprunté au lyonnais à l’époque de Voltaire. Nous constatons de nouveau que les mots s’adaptent aux besoins des locuteurs.

Une description intéressante dans Le-Musee-des-vallees-cevenoles  à Saint-Jean-du-Gard.

Pistou, pistar

 Soupe de pistou « potage au basilic » pistou « basilic ».   Le mot pistou  est  attesté pour la première fois dans l’expression Soupe de pistou en 1931 dans le livre d’Auguste  Brun,  Le français de Marseille. Marseille, 1931. Une ré-édition a paru en 2004. D’après le TLF pistou   est du  « Basilic broyé utilisé notamment pour la préparation d’une soupe. », mais d’après un article du Wikipedia c’est  une sauce « La sauce au pistou ou tout simplement pistou est une sauce à base de basilic pilé, d’ail, d’huile d’olive et de sel typiquement provençale.

Wikibooks avertit que le pistou  n’est pas la même chose que le pesto  italien : « ATTENTION : CONFUSION POSSIBLE AVEC LE PESTO – NORMALEMENT LE PISTOU NE COMPORTE PAS DE PIGNONS !

Pistou  est un dérivé du verbe pistare  « broyer ». devenu pestar, pistar « broyer, piler » en aoc.,  attesté depuis le XIIIe siècle, et en  français jusqu’au XVIIIe siècle  pister  » broyer ».   Pistar  est resté vivant en franco-provençal et en occitan.

Le visiteur qui  m’a demandé l’étymologie, se demandait pourquoi  pistou  désigne seulement le basilic pilé.  La réponse est que les autres significations ne sont pas passées en français.  Par exemple  en provençal  castagno pistò  signifie « châtaigne pelée »,  dans le Queyras  le  pistoun est   un « pilon; un barreau d’un balcon façonné au tour ».  C’est le succès de la cuisine provençale, notamment de la soupe au pistou, qui en est la cause.

Français  piste  et  piston  sont des emprunts à l’italien, qui les a créés à partir du même verbe  pistare.

 

 

Plan

Plan s.m. « surface plate », adj. « bon, bien; lisse, plat « . Etymologie :  latin planus « plat, uni ».

En langue d’oïl il y a eu confusion entre les représentants de planus  devenu [plain] et  plenus [plein] avec une prononciation identique. (Cf. le mot  néerlandais plein  « place ».)  Cela ne  s’est pas produit en occitan plan<mais > plen.

Les expressions citées par Alibert planponh « une poignée de main pleine » et plan-cant « plein chant » sont donc des emprunts au français. D’autre part l’adjectif plan n’est attesté en français que depuis 1520 et pourrait être un emprunt à l’occitan et non pas au  latin comme prétend le TLF. qui écrit  que l’expression plan-plan « doucement » vient du provençal, où plan « doucement » est attesté depuis la 2e moitié du XIIIe siècle, dans le roman Flamenca.

Dans le  Compoix de Valleraugue est mentionné un  plan cayriel. Je pense que cela veut dire : « un plan  « surface plate » où peut passer une charrette » un  cayriel,   dérivé de carrus « voiture » emprunté par le latin au gaulois. J’ai l’impression que le scribe a voulu franciser le mot (déjà ancien) occitan (camin ou pon) carral « praticable aux voitures ».  Comparez aussi ancien occitan Planil, planayo, planoulet « petit terrain plat ».

Une autre possibilité : cayriel = cairel  « un plat pavé » d’après Alibert. Dans ce cas l’étymon est latin vulgaire *quadrellus « carreau ». Voir Carrel.

Plantolièr, plantolièra

Plantolièr, plantolièra « pépinière de châtaigners, de mûriers, de choux, d’oignons, de poireaux »(Alibert).

Une première et unique attestation dans le Compoix de Valleraugue (1625) : « et plantholier de castagniers » (tome 2 page 22). Quelques attestations en occitan moderne (voir Google), et plantolou à Agen.

Plantolièr, plantolièra est un dérivé du verbe plantare « mettre une plante en terre ». Le suffixe -ol- avait autrefois la valeur d’un diminutif  d’après Alibert, p.35,  et le suffixe -ariu > -ier, -iera sert à créer des substantifs abstraits.

Planta « plantation », qui vient du verbe latin plantare ,  est un bon exemple de l’intérêt de l’étymologie  » histoire des mots ».     Les Romains n’avaient pas la notion plante au sens « Être vivant appartenant au règne végétal ». La notion « règne végétal » n’apparaît qu’au XIIIe siècle en latin médiéval, et au XVIe siècle en français et en occitan. En latin classique planta, -ae, déverbal de plantare « planter » ne désignait qu’une bouture à planter, puis un jeune plant, à côté de herba qui ne recouvrait que partiellement la notion actuelle de plante puisqu’il excluait les végétaux désignés par arbor « arbre ».

La question qui se pose est de savoir si cela implique une certaine vision du monde que la langue nous impose. Un autre exemple : un avunculus « frère de la mère » n’a pas le même statut qu’un patruus « frère du père ». Est-ce que pour nous la protection des animaux inclut les pucerons  « non », les abeilles  « oui », les papillons  « eh.. »?

Une jolie image d’un plantolier moderne à Genolhac (30) :

          

et une plante de pied de Marilia Fayh (goldebicicleta)

Latin planta signifiait « bouture, etc.» mais aussi « plante du pied ». Ce dernier s’explique par le fait que pour planter on foule la terre avec la plante du pied. Ce sens vit aussi en italien pianta, en catalan planta des peu où s’est développé le sens « habitation du rez-de-chaussée » et en espagnol llanta «jante d’une roue ».