agriculture | Etymologie-occitane https://www.etymologie-occitane.fr Dictionnaire étymologique de l'Occitan Fri, 02 Feb 2024 15:28:55 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.etymologie-occitane.fr/Migon, migou https://www.etymologie-occitane.fr/2023/01/migon/ https://www.etymologie-occitane.fr/2023/01/migon/#comments Mon, 09 Jan 2023 16:44:36 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=4016 Migon, migoun « crottin de la bergerie » désigne en provençal et languedocien « crottin des bêtes à laine », à Valleraugue migou avec la chute du –n final caractéristique, en Rouergue « fiente de brebis ou volaille » et dans les grandes villes comme Aix et Marseille migon prend le sens citadin de « mauvaise odeur du corps échauffé ».

Etymologie: migon est un dérive du latin mica « miette, un petit peu de quelque chose » qui a abouti en français à mie et les dérivés comme miette, miche,  en occitan à mitounar « cuire un mets longtemps »  et ensuite « se dorloter ». A Alès un micho  était un pain de 20 à 25 livres » et « un petit pain ; la ration du berger aux champs ». La première attestation de miche avec le sens « fesses » vient du dauphinois franco-provençal(1665), et a été  repris par le Larousse de 1907. Dans l’argot du Val Soana (Italie) métsya devient « mamelle ». Les deux sens sont courants en français moderne.

Migou, migoun avec le sens « crottes de brebis » est attesté en provençal à Briançon , Nice  et en Lnaguedocien  jusqu’à Pézenas et l’Aveyron.  Voir le FEW vol VI,2 page 71 a-b en bas de la page.

En languedocien mica  a aussi été conservé  sous la forme des dérivés ne ….minga « aucun, nul » et ne… mingon « aucun, point, nullement » . (Cf. ne… mie  du français)
Alibert ajoute pour migon  les sens « colombine » = « fiente de volaille » , attesté en Rouergue seulement , et « bourbier » que je ne retrouve nulle part. En dehors de la région provençale et languedocienne migoun prend des sens très différents, p.ex. dans le Maine mion « gamin ».

André Favède, écrivain et Manduellois, écrit dans son livre La boîte en fer  (Nombre7 éditions, 2020) , page 28  que  quand les brebis partaient en transhumance au nord du Ventoux,,il fallait nettoyer la bergerie.

Chaque année c’était l’épaisseur d’un mètre  de migou (fumier) qu’il y avait à épandre dans le potager. Mais aussi des grands champs de céréales et du vignoble à perte de vue.

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Truffoles ‘pommes de terre’ https://www.etymologie-occitane.fr/2021/09/truffoles-pommes-de-terre/ https://www.etymologie-occitane.fr/2021/09/truffoles-pommes-de-terre/#comments Thu, 16 Sep 2021 14:57:32 +0000 https://www.etymologie-occitane.fr/?p=17084 Un ami d’origine ardéchoise m’a écrit une petite histoire à propos des:

Truffoles, c’est comme ça que l’on appelait les pommes de terre surtout du côté de chez ma Maman en haute Ardèche (St Agrève…1040 mètres d’altitude où je suis né ! et où la burle souffle l’hiver). Dans la Vallée de l’Eyrieux, donc plus bas (la ferme de mes parents est à 450 mètres d’altitude) on faisait plutôt des rates dans les échamps situés à l’adret , abrités de la bise (vent du Nord froid que l’on appelle mistral ici !) pour les expédier (via un « groupeur-grossiste » qui les transportait vers les grands villes (Paris, Lyon) mais aussi des pommes de terre de conservation.


Truffoles« pomme de terre » n’est pas une AOC ou APC, mais  presque. Voicet r l’article

L’étymologie est le latin tuber « genre de rave » attesté en ancien provençal depuis le XIIe siècle  dans la forme trufa « espèce de champignon souterrain » (tuber cubarium).  Plus tard , du  XIIIe au  XVe siècle  trufa signifie aussi « moquerie, plaisanterie ». Voir FEW XIII,2 p.384

Olivier de Serres introduit la cartoufle en France en 1619 après un voyage en Suisse.   Vous trouverez la suite de cette grande révolution alimentaire dans l’article cité ci-dessus.

L’histoir de ratifle et cartoufle, allemand  Kartofflme  se trouve dans l’article Tartifles.

Etn’oublions pas la truffade du Cantal!

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Baisse, beso ‘hotte’ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/07/baisse-beso-hotte/ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/07/baisse-beso-hotte/#comments Tue, 28 Jul 2020 16:41:58 +0000 https://www.etymologie-occitane.fr/?p=16915 Jean-Pierre, manduellois venu d’Ardèche, a continué ses recherches sur lo beso et lou coulassou  et il a trouvé un article sur la  beso qui est  utilisée en Saône-et-Loire. Un article très intéressant, avec une description et la manière de s’en servir. Le petit établi est typique pour cette région de plaine. En Ardèche on n’en a pas besoin. Voici une  copie:

appeléé « bachoule« 

La description et l’utilisation détaillée:

description et utilisation

Le mot baissa existe en provençal  et signifie « terrain basse » . Il est dérivé du verbe *bassiare « abaisser ». La petite étoile signifie que le mot n’est pas vraime,t attesté en latin classique mais le fait qu’on le trouve dans toutes les langues romanes, rend son origine latine, du latin parlé,très probable.

*bassiare « baisser, abaisser »  FEW I, 272

Le nom de la beso dans le dép. Saône et Loire bachoule vient du latin bascauda. Cliquez sur FEW 1,267

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Échamp ‘gradin cultivé’ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/05/echamp-gradin-cultive/ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/05/echamp-gradin-cultive/#comments Thu, 21 May 2020 13:59:41 +0000 https://www.etymologie-occitane.fr/?p=16855 Mon ami manduellois d’origine ardéchoise, utilisait le mot échamp pour désigner les gradins , appelés traversiers ou bancel dans le Gard et la Lozère. D’après le dictionnaire un  échamp   est une « bande de terrain comprise entre deux allées d’arbres ou de vignes ». Curieusement   n’est attesté qu’en dauphinois et  dans les dictionnaires français depuis le début de XXe siècle. En Ardèche  un échamp est un »gradin cultivé ».   Autrefois on y cultivait la vigne, mais de nos jours ces gradins sont repris par la nature.  Il m’a envoyé une photo d’un échamp actuel :

 

 

Ci-dessous Une vue d’ensemble impressionnant:

Mais ce n’est pas partout le cas. Il y a un toponyme  Échamp dans la vallée d’Eyrieux . De nos jours les paysans   produisent une espèce de pomme de terre; appelée les Échamps, ou le Belles d’Échamps,  appellation contrôlée je pense.

Ici pas de coulassou

L’étymologie  est la même que celle du  verbe escampar « verser, épancher » composé du latin ex-, campus, et -āre, attesté  en ancien occitan avec les sens « répandre, faire couler le vin, distribuer;  jaillir ». Le verbe est attesté avec des significations proches dans de nombreux parlers occitans. Voir le FEW II, 159.

 

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Coulassou ‘coussin d’épaules’ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/05/coulassou-coussin-depaules/ https://www.etymologie-occitane.fr/2020/05/coulassou-coussin-depaules/#comments Tue, 12 May 2020 17:05:58 +0000 https://www.etymologie-occitane.fr/?p=16831 Coulassou « coussin que l’on met sur les épaules quand on porte quelque chose de lourd ». ( l’accent tonique est sur le -ou-: Voir la  graphie phonétique pour Ucel en Ardèche dans l’e xtrait FEW II,893 ci-dessous.

deux coulassous

conservés jusqu’à nos jours.

Jean-Pierre, un manduellois d’origine ardéchoise, m’a envoyé des photos d’outilsagricoles encore utilisés par son père et qui sont oubliés de nos jours. Il s’agit de lo beso  « la baisse »  en français régional sorte de « hotte  » pour transporter le fumier,  et du lou coulassou , qui était utilisés pour le transport du fumier à dos d’homme dans deux régions ardéchoises dont la vallée de l’Eyrieux.1

  

Lo beso portée avec lo coulassou

 

 

Jean-Pierre me donne en plus le mode d’emploi de la besse .Hélas on n’a pas de video.

Quand on remplissait la besse (de fumier par exemple) on la calait contre un mur (ce qui ne manquait pas dans ce pays où les échamps sont omniprésents). Une fois pleine,on se baissait pour passer la tête entre les deux bras et on se redressait pour la soulever. Et pour le déchargement, on se baissait pour poser la pointe de la flèche au sol et on basculait le haut vers l’avant. Le tout était ainsi projeté au sol.

Dans un article de Jean-François Blanc,Deux paysages en terrasses de l’Ardèche pages 405-406 dans : Revue de Géographie de Lyon. 1981/4 se trouve une description de la besso et du coulasso, symbole du tranzport par l’homme dans cette région;

En ce qui concerne les transports, ils se faisaient soit à dos d’homme, soit à dos de mulet. Pour les transports à dos d’homme on se servait de la hotte (lo besso) . C’est un panier qui a la forme d’un prisme triangulaire reposant sur l’arête longitudinale. Il est maintenu en avant sur les épaules par deux longs bâtons inclinés qui convergent vers le sol 26. Dans ce dispositif, une sorte de capuchon rembourré protège la nuque du porteur et ses épaules ; il s’agit du coulassou, tellement connu des gens des Boutières qu’il avait donné son nom à une publication locale. Ce coussin rembourré, maintenu sur les épaules par une courroie de cuir qui passe sur le front, avait de multiples usages. Utilisé seul,il protégeait le porteur pendant le transport des tonneaux de vin ou des sacs de pommes de terre. La besse et le coulassou symbolisent réellement le transport humain dans les Boutières et sur le Gras de Chomérac. Sur certains versants toutefois, on faisait appel aux équidés pour porter ces lourdes charges.

Dans le site www.atelierpatrimoine.parc-monts-ardecrdeche. j’ai trouvé une autre photo de coulassou avec la bande sur le froont du porteuhe. j’ai trouvé une autre photo de coulassou avec la bande sur le froont du porteur:

coulassou avec bande cuir

De nos jours les paysans d’Eyrieux  produisent une espèce de pomme de terre; appelée les Échamps, appellation contrôlée je pense.

Coulasou est un dérivé du latin collare « collier de chien » qui a abouti à colà en provençal et colar, coulard en languedocien. Extrait du FEW II,893

 

  1. Sur l’agriculture dans ces paysages en terrasses voir l’article Deux paysages en terrasses de l’Ardèche de Jean-François Blanc.
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Boutels https://www.etymologie-occitane.fr/2019/05/boutels/ https://www.etymologie-occitane.fr/2019/05/boutels/#respond Fri, 10 May 2019 16:34:49 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=16558 Boutels :
Grappillons : À la glorieuse époque de la vigne, hélas révolue, après les vendanges
c‟était le Maire du village qui fixait la date d‟autorisation du grappillage. Pouvait aussi
désigner des mollets .(La chanson en patois de Marion disait (méi boutels fasien tiba méi guêtra)s Marsillargues .

Bouteiller :
Grappiller : Les familles se transformaient en “Bouteillaïres“ pour faire leur provision
de vin ou leur cartagène en allant ramasser ces boutels. (Grappillons )

Bouteillier est aussi un nom de famille.

Etymologie : du latin buttĭcula « sorte de vase ». Les grapillons ont la forme d’une bouteille. Voir FEW I, 661 et commentaire

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blesta ‘tranche de terre retournée par le soc’ https://www.etymologie-occitane.fr/2019/05/blesta-tranche-de-terre-retournee-par-le-soc/ https://www.etymologie-occitane.fr/2019/05/blesta-tranche-de-terre-retournee-par-le-soc/#respond Fri, 03 May 2019 14:10:43 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=16533 Blesta « tranche de terre retournée par le soc » est attesté en Ardèche dans 3 villages (Thesoc):

blesta 'motte' Ardeche

L’étymologie proposée par von Wartburg dans le FEW I,p.410  blĭsta « motte de terre », n’a pas été reprise dans la nouvelle rédaction des étyma germaniques. Je ne sais où en sont les recherches.

Le mot est attesté en ancien  et moyen français, en ancien provençal et en occitan moderne. Voir les différentes significations dans le FEW. Le sens de l’étymon serait  » ballonné, gonflé, bourrelet ».

Par association de forme j’ai pensé au mot anglais « blister » courant en français moderne ( encore refusé par le TLF, peut-être dans le Larousse).

L’étymologie du mot anglais blister d’après le site  etymonline:

blister etymonlineJe suis toujours ravi par ces liens avec des langues étrangères. Ici l’auteur propose un lien avec le norvégien, le français et le néerlandais et j’ajoute l’occitan.

Le sens javelle « 1 Terme d’agriculture. Nom donné à des poignées de blé scié, qui demeurent couchées sur le sillon jusqu’à ce qu’on en fasse des gerbes. » attesté à Chirons, se retrouve dans de nombreux patois. Voir l’article du FEW.

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cardoussés’ chardon d’Espagne’ https://www.etymologie-occitane.fr/2018/04/cardousses-chardon-despagne/ https://www.etymologie-occitane.fr/2018/04/cardousses-chardon-despagne/#respond Wed, 18 Apr 2018 13:27:07 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=16349 Cardoussës « épine jaune » en latin « scolymus » plante à fleur jaune aux environs de Montpellier; on mange la racine en sausse ou en friture. (Sauvages, 1756).
Étymologie: ce nom appartient au groupe de dérivés de card(u)us chardon » > carde et chardon (FEW II,371), mais ‘Wikipedia :

Chardon est un terme générique qui désigne de nombreuses espèces de plantes épineuses appartenant principalement à la famille des Asteraceae…

Cardoussés « chardon d’Espagne est un  genre mais appartient à la même famille.

Dans le FEW il y a d’autres attestations de cardousso, cardoussé mais ils désigne la « carline » qui est un autre nom pour la cardabella

Cardoussés:

Scolymus_hispanicus cardoussesToutes sortes de conseils de jardinage de cette plante re-doucouverte dans le site OOreka

La plante qui contient de l’inuline est comestible : on peut consommer les jeunes pousses en salade et les racines cuites en ragout. En Algérie, on consomme les pétioles (« tiges » de la feuille, ou plus exactement nervure principale) cuits dans le bouillon qui accompagne le couscous.

Cardousses_ en_ragoutcardoussës en ragoût (Wikipedia)

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chafre ‘pierre à aiguiser’ https://www.etymologie-occitane.fr/2018/04/chafre-pierre-a-aiguiser/ https://www.etymologie-occitane.fr/2018/04/chafre-pierre-a-aiguiser/#respond Thu, 12 Apr 2018 14:18:19 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=16324 chafre ou acou « un carreau de dalle autrefois un Queux ‘pierre à aiguiser’ (Sauvages). Ce sens donné par l’abbé de Sauvages s’est conservé dans le Gard au moins jusqu’au  XXe siècle. D’après le FEW tsafre  a été donné dans plusieurs villages du Gard à Edmond pour l’Atlas linguistique de la France. Des attestations plus récentes, d’après le Thesoc  tsafre « pierre à aiguiser » à St Genies de Magloire  et chqfre dans l’Aveyron et la Lozère1.

Pierre a aiguiser Lombarde_23_cm

Pierre à aiguiser naturelle, elle est d’une couleur gris-bleue.

En ancien occitan le mot safre est attesté avec le sens « sablon pour colorer le verre ». Dans les patois modernes safre désigne toutes sortes de pierres,  de sable , de terre, de limon. Voici quelques exemples du FEW XI, 212:Safre_exemplesFEWSuivez le lien vers le FEW pour voir les autres significations !

L’étymologie est le grec  σάπφειρος (sáppheiros) et non pas le mot latin sappīrus ou saphīrus parce que en général la syllabe qui contient l’accent tonique est conservée à travers les siècles. En grec l’accent tonique se trouve sur le –ά-, et sáppheiros est devenu chafre,safre, mais en latin l’accent tonique tombe sur le –ī– , ce qui a donné saphir.

Manque de documents, on ne connaît pas (encore) comment le mot grec  σάπφειρος  devenu safre est arrivé dans la région parisienne, mais il est sûr qu’il est passé par la région de Marseille avant de passer au domaine d’oïl.

Il y a des saphirs  de couleur rose, jaune, violette et d’autres, mais la variété bleue est la plus connue. Inspiré probablement par sa couleur gris bleu on a donné le nom d’une pierre très dure à la pierre à aiguiser .

L’échelle de dureté relative des minéraux  et des pierres établie par Friedrich  Mohs date de 1812.   Le saphir est un corindon qui a la dureté 9 sur cette échelle,  ce qui veut dire que pour rayer un saphir il faut avoir un diamant,  la pierre la plus dure, dureté 10 sur cette échelle2.

En ancien français existait le mot safré ou  et ancien occitan safrat « orné de pierres précieuses, d’or etc. » On ne retrouve le mot safre qu’en moyen français en 1580 avec un sens très technique « oxyde de cobalt, qui mélangé avec du silex calciné sert à fabriquer le verre bleu ou l’émail bleu », et plus tard safre  devient le nom du verre fabriqué ainsi.

safre

  1. Atlas linguistique et ethnographique du Languedoc oriental publié dans les années 1980
  2. Allez-voir le site de l’Atelier la Trouvaille si vous voulez en savoir plus. Mes fils Robert et Christophe ont une large gamme de matériel pour les géologue, les minéralogistes et les gemmologues. bandeau3
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acucha ‘charger’ https://www.etymologie-occitane.fr/2017/06/acucha-charger/ https://www.etymologie-occitane.fr/2017/06/acucha-charger/#respond Tue, 27 Jun 2017 13:07:58 +0000 http://www.etymologie-occitane.fr/?p=15989 Acucha « charger (le foin) » vient probablement du gaulois *kūkka que nous retrouvons dans les parlers du sud-est, en franco-provençal avec le sens « cime » et en provençal avec le sens « tas ». Certains parlers du Nord de l’Italie le connaissent également. Voir FEW II, 1491

En ancien provençal est attesté cucho « tas de paille », en provençal moderne au Queyras cucho « tas, tas de bois qu’on met dans le four ». Le verbe acuchar « entasser, amonceler » se trouve dans les parlers de l’Est du franc-comtois jusque dans le Var. A Die on dit acucha lo ben! en offrant du vin (Han Schook). Claudette Germi, Les mots de Gap écrit « entasser; charger au maximum (un véhicule) ». Le verbe acucher est encore très vivant à la campagne:

AcucherGap

Étymologie:*kukka (gaulois) « cime » FEW II, 1491

Article doublon!

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