cat-right

Raset

Raset ou razet dans la course camarguaise « action qui conduit le rasetaire, raseteur à frôler la tête du cocardier pour lui subtiliser les attributs à l’aide du crochet ».

Pour ceux qui n’ont jamais assité à une course camarguaise, suivez ce lien vers la page de la FFCC (disparue) , pour une excellente description de la course camargaise. Le raset est « le point de rencontre du taureau et du razeteur. » Voir aussi R.Domergue, Petit vocabulaire illustré de la course camarguaise intitulé « Avise, le biòu ».

Une description moins précise tiré du Midi Libre du 20 août 2006:
« Le déroulement d’une course camarguaise se fait selon un rituel immuable. En premier lieu, les raseteurs défilent et saluent le public et la présidence de la course. Puis s’ouvre la porte du toril et le premier taureau s’élance dans l’arène Il dispose alors d’une minute pour effectuer la reconnaissance du lieu et s’habituer à la lumière du jour. Les raseteurs, tout en blanc, peuvent commencer à enlever les attributs avec leur crochet. Cette partie de la course dure quinze minutes.L’enlèvement des attributs se fait toujours dans le même ordre: la cocarde, les glands,
le frontal et les ficelles Une fois ôtés, ils sont comptabilisés et permettent aux raseteurs de totaliser des primes et des points. Les raseteurs sont aidés par les. tourneurs également vêtus de blanc, mais dépourvus de crochet. Leur rôle est de placer le taureau en l’attirant dans la position la plus favorable pour le travail du raseteur. »

 

un cocardier et le raseteur

Raset, razet,  raseteur etc. vient du latin populaire rasare « raser » au sens « couper la barbe » un verbe qui a été formé à partir du participe passé rasus de radere « racler ». Un raseteur coupe donc les attributs de la course au ras de la peau du taureau.

ratabyou ‘bugrane’

Un visiteur m’a posé la question que voici:

Bonjour,

À Camaret-sur-Aigues j’ai grandi dans un quartier appelé RATAVOUX. On retrouve ce nom à Volx et à Cucuron.
Auriez-vous une idée de l\'étymologie de ce nom ?
Merci par avance de votre réponse.
Cordialement

J’ai pu lui répondre qu’il s’agit probablement d’un essai de francisation de  tanca-buou  « arrête-bœufs » ou bugrane. Il n’y a pas d’attestations en ancien occitan. Il faudrait savoir de quelle époqie datent ces toponymes.

Ratabyóu  « bugrane » s’appelle tanca-buou dans beaucoup de parlers occitans, mais d’après les données du FEW XXV,313  le type français arrête-bœufs  y est également très répandu. Les deux formes  ratabyou et aratabyou  se retrouvent dans tout le domaine occitan.

Tanca-buou « arrête-bœuf ». Bugrane. Voir Wikipedia

9s’appelle ainsi parce que leurs racines traçantes font obstacle à la charrue, d’après Wiktionnaire. D’après Wikipedia allemand, les épines peuvent blesser le bétail aux pieds . Qui a raison?? Wikipedia italien donne: I nomi comuni tipo Arrestabue o Stancabue è inteso in quanto le spine di questa pianta non sono gradite da questi animali. Un altra versione ci dice invece che a causa del suo voluminoso ceppo radicale i buoi sotto l’aratro non poco faticavano quando il campo ne era infestato.

Autres langues

Catalan estancar « étancher », espagnol estancar « retenir, étancher; monopoliser un commerce (estanca « bureau de tabac) et portugais estancar « arrêter, fermer ». Le catalan connaît aussi les formes sans es- : tancar « fermer », tanca, tancada « se dit d’une personne inaccessible » etc. En italien stanco signifie « fatigué », un développement sémantique de effet > cause. Le même sens a existé en ancien occitan estanc (XIIIe) et en ancien français estanchier « tomber de fatigue ». Anglais to staunch « arrêter l’écoulement du sang » (1300) et breton stancguaff idem, ont été empruntés au français.
Pour les toponymes qui font partie de cette famille de mots voir Pegorier, s.v. Estan- (Oc), et Stang, Stankell (Breton)

ratapenada ‘chauve-souris’

Un fidèle visiteur me signale que  ratepanada, ce joli nom de la chauve-souris, manque dans mon site. Je l’avais négligé parce que l’étymologie  semblait évidente. Erreur !

L’étymon ratt- n’est pas latin, ni grec, parce que les Romains et les Grecs ne connaissaient pas ces rongeurs.  Le nom rat- « rattus rattus » apparaît seulement depuis le VIIIe siècle dans des documents dans les langues européennes. Le gros rat brun, « rattus decumanus » ou « norvegicus » n’apparaît en Europe qu’au XVIIIe siècle. D’après le FEW on pense que le mot ratt imite le bruit qu’ils font quand ils rongent.

Les différences entre les 2 types d’après Wikipedia:

rattus rattus et rattus norvegicus

La deuxième partie du nom, penada signifie « plumée, ailée » et vient du latin pĭnna « plume; aile ».

Visualisez la localisation des noms de la chauve-souris avec  ALF carte 260  vous verrez une riche floraison de formes plus ou  moins locales.

FEW X,124 ratt- « rat »  et FEW VIII,527 pĭnna « plume; aile »

ravanet, rabet, rafet ‘radis’

Ravanet,rabanet, rabe, rabeta, rabet, rafe, rafet  « radis » vient du latin   raphanus qui l’a emprunté au  grec ράφανοσ. FEW X,65.

Ce type est vivant dans les langues romanes voisines, comme par exemple ravaneta  en catalan. Il n’est pas impossible que la forme avec -f- vient directement du grec. Les formes avec –f- sont fréquents dans les dialectes du sud de l’Italie, où la langue grecque s’est maintenue jusqu’à nos jours dans certains endroits. Cela me rappelle mon article sur  petas/pedas, une histoire de Grecs et de Romains.

On peut aussi supposer que les moines avaient gardé le nom latin  raphanus pour le radis, qu’ils cultivaient dans les jardins des abbayes et que la forme rafe, rafet a été adopté dans les villages environnants. Ces formes avec  –f- se trouvent dans les parlers de l’Aveyron et la Lozère jusqu’aux Landes, mais ell es sont inconnues en provençal. (Voir le FEW et le Thesoc radis).

D’après le Thesoc,  le type rafec désigne le « raifort », mais la forme avec  –c final n’est attestée que dans un texte albigeois du XVIe siècle; par contre d’autres dérivés comme ravanasso ou gascon raflà désignent bien le raifort.

Le dérivé ravanello désigne souvent le « radis sauvage » ou la « ravenelle, giroflée des jardins »

Un dérivé spécial  ravaniscle « ravanelle » est attesté dans le Gard par Pouzols de Manduel. (Rolland, Flore 2,130)

Cf. Rolland Flore, 2 p.129 ss pour les noms des différentes espèces de raphanus.
L’ethnobotanique  n’est pas une science simple. Rolland fait les deux remarques que voici:

Tome II, p.69

RollandFl2_69

Tome II, p.129

RollandFl2_129

Français radis « raphanus sativus » est un emprunt à l’italien radice qui date du XVIe siècle, du latin radix  FEW X,27 radix . En ancien et moyen français le radis s’appelait rafle, ravene, rave du latin raphanus.

sinapis arvensis

sinapis arvensis

raifort

raifort

ravanet

ravanet

 

Rebaladis

Rebaladis « train, embarras, remue-ménage » Canté rébaladis « Quel tracas! Quel tapage » (S).  Rébala « trainer »; rébalado « femme livrée aux plus honteux exces »; jhita uno peiro dé rébaleto « tirer une pierre terre à terre ». En français régional de Nîmes des rebaladis, rabalinques, rambaladis sont des  « choses inutiles »,  synonymes de rounhes, trastes, enquestres (Job; Castanier).

Alibert donne une quinzaine de dérivés dont les sens s’expliquent à partir du verbe rebalar « traîner, entraîner; glisser; ramper », et  comme verbe réfl. « se traîner, être malade, ramper devant quelqu’un; avoir des rendez-vous suspects (entre amoureux). »   En Camargue: « un raseteur peut se faire rabaler par un taureau » voir Domergue.

Dans les langues romanes et germaniques il y a des groupes de mots qui ont comme base une racine *rabb- et qui désignent des activités qui font du bruit comme français rabâcher, ancien français rabaster « faire du tapage », ancien occitan rabasta « querelle, coups de bâton », en occitan moderne rabastá « ramasser, racler », et le résultat : rabasta « débris de filage de soie; denrée de rebut »; languedocien « provision de bouche qu’un journalier porte aux champs » (S2); à Nîmes « embarras, bagage de toute sorte  » selon Mistral.

En francoprovençal et en occitan existe le type rabalá « traîner (avec du bruit) », dont est dérivé rabalado « traînée, action de traîner; les avanies que l’on fait subir à quelqu’un » (Ales), rabaladis « bruit qu’on fait en traînant quelque chose; train, embarras; personne embarrassante » (Ales), robolodis « fréquentation suspecte avant le mariage; affaire ennuyeuse, qui trâine; désordre, confusion. »

Le FEW  suit Ronjat et rattache le groupe avec -lh- ou –y- à la même racine *rabb- : rabalha « ramasser ce qui traîne par terre avec un balai, les mains etc »  La plupart des attestations de ce groupe viennent de l’est du Rhône, mais il y a aussi le languedocien a rabalhous « à foison ».

L’évolution sémantique de ce groupe est très variée et aboutit à des notions assez vagues, mais le noyau reste toujours « traîner ».  Par exemple dans la Gazette de Nîmes, n° 504, rubrique Lenga d’oc l’auteur Joanda donne la phrase « Il te rabale un raumàs que je te dis pas » = Il a la crève…

Rebarba

Rebarba « fromage préti et fermenté » dans le Gevaudan .

J’ai rencontré ce mot dans un article très intéressant de R-J. Bernard, L’alimentation paysanne en Gevaudan au XVIIIe siècle. In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 24e année, N. 6, 1969. pp. 1449-1467.(Lien direct). Il écrit:

on obtenait « la rebarbe » en mélangeant dans un « terou » (pot de grès) le petit lait issu du beurre et celui qui restait de la fermentation de la « tome ». Parfois on laissait fermenter la rebarbe en enfouissant le térou sous un tas de foin, ce qui donnait un fromage coulant et d’odeur très forte »; genre de cancoillotte.

D’après le Thesoc rebarba est le nom de fromage fermenté dans l’Ardèche, l’Aveyron, le Gard, l’Hérault et la Lozère. Mistral la  définit ainsi :  « ratissures du fromage de Roquefort ».

C’est cette dernière qu’on trouve sur le web et qui a été adoptée par Littré:

Dans les fromageries de Roquefort, rebarbe blanche, raclure du fromage dont on fait des pains cylindriques pour la consommation locale ; rebarbe rouge, produit d’un second grattage, ainsi dit à cause de sa couleur.

Pour en savoir plus suivez ce liend’où viennent ces deux images:

   
Premier raclage                                        Raclage dans la cave

L’étymologie n’est pas la même que celle de rhubarbe (pour laquelle allez voir TLF), comme le suggère Mistral suivi d’Alibert.

Rebarba est de la même famille que français ébarber et composé du préfixe re + barba « barbe » qui a pris le sens de « tout ce qu’il faut enlever d’un objet, moisissures ». Latin barba signifiait déjà « duvet ».  Mistral d’autres exemples :  rebarbela, desbarbela « battre les gerbes pour en faire tomber les grains », rebarbèu « grain qu’on fait tomber en battant les gerbes ».

ébarbeur.

Une autre image de la barbe se trouve dans le mot barbasto « gelée blanche »(S), barbarasto (Larzac), et le verbe barbarasta « se former de la gelée blanche ». Dans les Cévennes  où les « cirrus » sont appelés barbo de cat,  c’est la même image qui domine.

        

Rebiscoula

Rebiscoula « ravigoté, revigoré »,  reviscolar  « ranimer, ragaillardir, réconforter » ; rebiscler « guérir' » (Robert Merle, Les Roses de la vie, p.414 ). L’abbé de Sauvages donne l’exemple : Aco me rebiscoulo  « cela me ravigote, cela va au coeur lorsqu’on parle d’une liqueur ou d’autre chose de délicieux » et aime coucon ke me rebiscouél  « j’aime quelque chose qui aille au coeur ».

comme les taxes la caisse de l’état

Etymologie : le latin avait créé le dérivé revivescere « revivre » qui raccourci en *reviscere existe encore dans le sud de l’Italie. Dans le nord de l’Italie, en occitan et dans la péninsule ibérique on a ajouté le suffixe diminutif –ulare : *revisculare pour exprimer qu’il s’agit des premiers signes d’une guérison. Attestations : aoc. reviscolar « revivre; faire revivre », piemontais arvisculè, catalan reviscolar ( par exemple: amb la pluja, els sembrats han reviscolat. DE), espagnol revisclar. Dans beaucoup de régions le –v- est passé à –b- par exemple en Lozère rebiskourà.
En Provence et l’est-languedocien nous trouvons une forme revioudar qui semble continuer la forme latin revivescere avec un changement de suffixe -iscere > -itare : Alais revieuda « ressusciter, ravigoter ».

En galloroman le type reviscolar se trouve jusqu’à une ligne qui va de la Loire jusqu’aux Vosges et comprend donc le domaine franco-provençal et à l’ouest une zone jusqu’à la Loire qui a fait partie du domaine occitan , le Poitou et la Saintonge. Sur l’origine et l’histoire la ligne qui sépare le domaine d’oc du domaine d’oïl lisez la page intéressante dans le livre de W.von Wartburg, Evolution et structure de la langue française.6e éd. Bern,1962, p.64 en format JPEG, clicquez sur: Evolution-et-structure-p-64

Reboussier

Reboussier, reborsièr, -a.  « contariant, rebours, revêche, râleur ».  Hier soir quelqu’un me dit : « O, les Manduellois sont réboussiers!  » et il  m’explique qu’ils sont « râleurs, jamais contents ». Mais il n’y a pas plus reboussier que Pradet de de Ganges qui ayant appris que sa femme s’était noyée, remontait l’Hérault pour la chercher.

Google me signale qu’il y a 569 sites avec ce mot. J’ai l’impression que la forme est nîmoise. En effet dans le site de l’Huma je trouve:

« Ce phénomène culturel original est-il lié à l’histoire de ce peuple « nîmois » que l’on définit comme « reboussier »? Incontestablement. Et l’écrivain d’origine nîmoise Jean Paulhan l’a parfaitement exprimé. « Reboussier», cela veut dire toujours prêt à prendre le parti du contraire, le parti du refus, parce que le Nîmois est viscéralement attaché à son libre choix et à son libre arbitre. »

Les aficionados sont reboussié

C’est Charles Atger  qui explique l’expression  de Valleraugue Reboussié coumo Prodet de Gangjé. Prodet  doit être une figure connue dans l’Hérault, puisque Pau Chassary et Roman Deleuse ont écrit un livre intitulé Pradet de Ganges (A tots). 1986.
Mon informateur pour le patois de Valleraugue connaissait bien cette expression, !Prodet

Latin reburrus  « qui a les cheveux relevés sur le front », est  devenu rebursus par croisement avec reversus « renversé »Reburrus  est un dérivé de burra « étoffe avec de longs poils ». Le mot n’a survécu que dans le domaine galloroman notamment dans le nord : français à rebours et à rebrousse-poil.  L’adjectif reboussier est uniquement attesté en provençal (M), l’est-languedocien et en gascon : rebouichè (M).  Andriu de Gavaudan m’écrit :

Vadut en Losera, a Maruèjols, ai totjorn entendut la maire e’m díser qu’èri un « reboussié » reborsièr quand èri petit…Sabi pas se lo mot ven de la region de Nimes mès que s’emplegava e s’emplega a Maruèjols, Mende… e le mea maire n’avèva pas sonque ua coneishença passiva deu patoés (occitan). La maire qu’avèva rason; que ne’n soi un ! Coraumen

Un fidèle visiteur m’écrit:

Bon, encore une modeste contribution …

Je suis étonné de l’écriture « réboussiers » que je retrouve pourtant dans une rue de Sommières…
A Montpellier on dit « reboussaïre« , même terminaison que « tambourinaïre » ou « empegaÏre » (mots qui mériteraient une entrée dans votre dictionnaire).
La terminaison en « ier » me semble « francisée » à l’inverse de la terminaison originale (?) en « aïre« .
Je lui ai répondu que:
Bonjour,

Il y aurait une thèse universitaire à écrire à ce propos.

J’ai regardé dans le chapitre sur les suffixes dans l’Alibert et l écrit que le suffixe –aire  vient du cas sujet de l’ancien occitan –ator  et que ces mots donnent des noms de métier. Un reboussaire  est donc un « râleur professionnel » .  le suffixe  –iè, _iér  viendrait du latin -erium  et donne des substantifs ou adjectifs « abstraits ». Les Nîmois sont donc des « raleurs  chimériques » (Chimérique est le premier synonyme  de « abstrait » donné par le TLF)

Pour être sérieux je pense que  reboussaire  est un hypercorrecte forme de  l’occitan montpelliérain, parce que reboussier  ressemble trop à un mot français. Mistral ne connait que le forme en -iè, iér.

ReboussieMistral

Un lecteur me signale les sobriquets suivants pour les Nîmois:

  • Li rachalan qualifiait les paysans de Nîmes. ( Peut-être une déformation de bachalan? voir aussi bajana). cf aussi ce site sur Marguerittes, terre des Rachalans. 
  • manjo-merlusso pour le mangeur de morue qui appréciait la brandade.
  • manjo-loco pour le mangeur de loche, ce petit poisson du Vistre.
  • casso-lignoto pour le chasseur de linotte.
  • saùto-rigolo pour le sauteur de rigoles ou de ruisseaux.
  • li losso les lourdauds.
  • cébet ou céban. Dans les quartiers, celui de l’Enclos Rey, catholique et royaliste, était peuplé de travailleurs de la terre qui étaient surnommés les cébet ou céban pour oignons ou mangeurs d’oignons.
  • gorjo-nègro.  Chemin de Montpellier et la Placette habités par des Protestants des « gorjo-nègro », appelés aussi par dérision pé descaù pieds nus ou va-nu-pieds.
  • li verdets volontaires royalistes après le 9 Thermidor, en 1815 et pendant la Terreur Blanche.
  • gri haire pour les protestants qui ont pris Nîmes après la Michelade (le 30 septembre 1567). Ils étaient une centaine de soldats ayant de l’eau jusqu’à la ceinture dans le canal voûté de l’Agau, à avoir franchi les barreaux du Moulin de la Bouquerie, après les avoir sciés;
  • Li escambarla pour ceux qui avaient un pied dans le parti catholique et un autre dans le parti protestant.
  • Li mazetié pour les Nîmois qui allaient chaque dimanche dans leur mazet.

Recantoun

Recantoun, ricantoun « petit réduit dans une habitation » français régional  cf. acantouna

recatar ‘recater’

recatar « ramasser quelque chose qui traîne » et   se recatà « s’endimancher;  se marier » voir acatar