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Fau, fag ‘hêtre’

Fau « hêtre », fag en gascon. D’après le Thesoc on trouve en Occitan les types suivants: fag, fajàs, faja (Aveyron seulement), fau, fayard, fayau, feinard, hêtre pour désigner le hêtre. Les types fag et fau sont les plus répandus, fag en Gascogne, fau en languedocien. Il s’agit d’une différence d’évolution phonétique. L’étymologie pour les deux est  fagus « hêtre ».

Le type fagus > fau, fag  est concurrencé par l’adjectif dérivé fageus, -a qui donne faja, fajo « 1.faîne; 2. hêtre » en occitan,  fajo « forêt de hêtres » . Voir Thesoc.s.v. faine. Le masculin fageus est devenu hay « hêtre » en béarnais.

Les représentants de fagus sont très fréquents dans tout le domaine gallo-roman comme toponyme. Voir à ce propos Pégorier. et pour le Gard Germer-Durand. Un dérivé : Fageda « hêtraie », fagede dans le Compoix de Valleraugue1 .

Excursion dans le domaine d’oïl. L’évolution phonétique de fagus en français > fou a créé un problème, même si un fou < fagus ne peut pas être (un) fou < follis  » « soufflet pour le feu; outre gonflée; ballon; bourse de cuir ». Ce follis employé comme adjectif a pris à basse époque  le sens de « idiot, sot » (TLF). La forme  follis  est devenue fou, folle  en ancien français. Fayard dérivé de fou < fagus est considéré comme français par le Thesoc, mais régional, franco-provençal par le TLF fayard .

Je ne crois pas  que cette homonymie en soit la cause, mais  fou « hêtre »  a été remplacé dans le Nord par hêtre. Je cite le TLF avec quelques changements typographiques : 1301 hestre (doc. ds Gay). De l’ancien bas franque *haistr (cf. néerl. heester « arbuste »), dérivé , à l’aide du suffixe -tr, servant à former les noms d’arbres (cf. apholtra), du radical de *haisi « buisson, fourré » qui est entré en gallo-roman sous trois formes différentes (v. hazier). *Haistr est devenu roman plus tard que haisi et haisia (v. hazier), de sorte que ai y était devenu e. Il a éliminé l’ancien français fou (v. fayard, fouet) désignant les grands arbres, tandis que hêtre était le nom donné aux jeunes troncs qu’on coupait régulièrement et qui repoussaient généralement sur les souches. Cette distinction s’est perdue par la suite et hêtre, remplaçant fou, a fini par désigner l’arbre adulte (b).

 

       
fau
              et                      faja

Voir l’article Wikipedia pour en savoir plus.

  1. Supprimé du site généalogique et devenu introuvable.

Faudal, fandaou

Faudal, Fandaou « tablier » est dérivé du mot gothique  falda « pli ; ourlet ». Cf. l’allemand  falten, anglais  fold « plier », néerl. vouwen, (autrefois vouden), vouw « pli ».  Sens conservé à Lasalle (Gard)   faudo « pli » et Alès  faoudo « poitrine de bœuf » (S).

En ancien occitan  faudas (f.pl) est un « pan d’un habit ». Le mot s’est répandu dans le Midi, en Italie et dans la péninsule ibérique : cat. falda « tablier, giron ». A partir du sens « pli d’un tissu, pan d’un habit » s’est développé le sens « jupe ». Au moyen âge    faudas désigne aussi « la partie de l’armure qui va de la ceinture aux genoux ». Du sens « jupe » on passe à la partie du corps couverte par celle-ci : « giron ». Languedocien  faoudo, fauda  « giron ». Alès  fa faoudito « s’accroupir » (S).

En languedocien il y a deux dérivés concurrents 1)ale  comme fudaou, fandaou « tablier » . 2)ile  comme en Lozère fudyao. Parfois on fait une distinction  entre tablier pour homme ou femme. Autres dérivés : se refaudi « se blottir, se refugier (sous-entendu dans le giron) » et  refaudi  « refuge ».

Les Wisigoths et plus tard les Ostrogoths ont occupé la Septimanie chère à Georges Frêche, de 419 à 711.

Une leçon de géographie linguistique.

La comparaison de la répartition géographique des mots pour désigner le tablier en France et en Italie, nous montre que l’histoire des mots  reflète l’histoire politique et culturel d’un pays. En France, tous les types dialectaux, comme devancièr, escorcuel, fauda et faudère, etc.ne se trouvent que dans la périférie, en Wallonie, Flandres, Gascogne, Languedoc. Le mot adopté par l’Ile de France a remplacé les mots locaux à partir de Paris en suivant les grandes routes. D’abord le type devantier  s’est répandu à partir de Paris et plus tard  le type tablier. La cartographie du progrès des types devantier et tablier  ressemble beaucoup à celle des lignes de la SNCF et des grandes routes. En Italie par contre il n’y a jamais eu un pouvoir central jusqu’à Garibaldi; là on trouve un mot piémontais, milanais, vénitien, etc. Chaque région a sa propre identité.

A la base de cette carte se trouve celle de l’Atlas linguistique de la France (ALF) n° 1274. Les différents types lexicaux sont représentés par un rainurage différend. Voir en haut à droite de la carte.

Nous voyons bien que lors des enquêtes pour l’ALF autour de 1900, le type dominant en France pour désigner le tablier était devantière. Tous les autres types lexicaux comme falder, fauder, escorcuel, banette, ne se trouvent que dans la périphérie du domaine galloroman.

Le type fald- domine en Provence dans l’est du languedocien et en franco-provençal. Ce domaine continue dans le Nord de l’Italie. Mais nous voyons aussi un genre de grande île fald- dans le centre du languedocien. On a le sentiment que le type dominant devantière a fait une percée vers la côte méditerranéenne. C’est ce qui s’est produit. Les textes en ancien occitan prouvent que le type fald- occupait une zone bien plus grande. Sous la pression de la langue officielle qui désignait le tablier avec le mot devantière le falder a reculé. Il est plus chic de porter une devantière qu’un fudaou, ou un fandaou. Parfois ce sont les hommes comme le forgeron qui continuent à porter le dernier.

L’escorcuel est porté dans les dép. du Nord et du Pas de Calais, l’ouest de la Wallonie et des îlots plus au Sud, qui témoignent d’une extension autrefois plus grande. Ces parlers ont le soutien de la région voisine flamande, puisqu’en flamand et en néerlandais le tablier s’appelle schort. Là aussi comme dans le domaine fald-, la devantière a gagné du terrain, surtout dans les Ardennes et le pays de Liège.

La banette dans le Nord du dép. de la Meuse désigne surtout le tablier de travail de l’homme et tablier tout court par extension de sens. Le ceignoir ne se trouve que dans la Somme.

Si onous pouvions refaire le travail de Gilliéron maintenant, nous verrions certainement que le type tablier a fait de grands progrès et a supplanté la devantière dans de nombreux parlers. Pourtant en 1900 tablier n’occupait que Paris, l’Ile de France et des pays avoisinants, mais on voit sur la carte qu’il y a déjà des têtes de pont dans la direction du sud-ouest et le sud-est, vers Bordeaux et vers Lyon-Marseille, en suivant les grandes routes de communication et de commerce. L’histoire se répète : il est plus chique de porter un tablier qu’une devantière.

La France est LE pays de la centralisation.

Quelle différence avec la carte du même concept en Italie où chaque région a gardé son identité: Le Piémont et la Vallée d’Aoste qui continuent la zone occitane du type « FALD-« , qu’on retrouve en Sicile et en Sardaigne!!!, Milan « SCOSSAL », Venise « TRAVERSA » et ainsi de suite. C’est l’histoire politique, économique et sociale qui explique cette richesse lexicale.

 

Fava, favasso

Favasso, s.m. « fanes de fèves ». Dans les dictionnaires on ne trouve dans le languedocien que ce sens . Le sens « grosse fève » est attesté dans la région de Montélimar et à Nîmes (Job).  Au figuré « qqn de lourd, pas dégourdi » (Andolfi). faviol, faviolas « étourdi, imbécile » Cévennes et Montpellier dans Alibert s.v. fava et .favar adj. « bavard ». Conservé également à Clermont l’Hér.  fabard « imbécile ». Cf. aussi faviolet
Dérivés  du latin faba « fève ».  Dans l’antiquité, la faba était la nourriture des Romains « d’en bas » et des porcs. De là le sens péjoratif en latin. Mais les historiens ne sont pas d’accord à ce propos.  En tout cas il était interdit aux Flamines de Jupiter de toucher ou même de nommer   des fèves  :  XII. Capram et carnem incoctam et hederam et fabam neque tangere Diali mos est neque nominare.

Pourtant , la fève, de couleur noire ou blanche servait à élire les rois pendant les Saturnales, fête du solstice d’hiver. Wikipedia :

« Les Saturnales (en latin Saturnalia, -ium,) étaient, durant l’antiquité romaine, des fêtes accompagnées de grandes réjouissances, célébrées en l’honneur du dieu Saturne, pendant lesquelles les esclaves jouissaient d’une apparente liberté et où tout était permis. D’abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, cette fête de la liberté inversait l’ordre des choses et pendant un temps, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.. On servait du cochon de lait dans des banquets qui donnaient lieu à de véritables ripailles. On suspendait des figurines au seuil des maisons et aux chapelles des carrefours »

Cette coutume s’est perpétrée à travers les âges. Les ripailles sont devenues des Galettes de roi et les Fèves des figurines. Les enfants deviennent ( ou restent?) des Rois. Ce renversement de l’ordre établi a lieu aussi pendant le Carnaval, en tout cas au Limbourg (Pays Bas,Belgique), en Wallonie (Belgique) quand le maire donne la clé de la ville et avec elle le pouvoir au Prince Carnaval. En Béarn, pendant une fête comparable,   Saint Pançard devient le patron.

fèves

       

Saint Pançard

Lle mot néerlandais boon « fève » a également des connotations « d’une chose sans valeur » par exemple dans l’expression voor spek en bonen littéralement « pour du lard et des fèves » en français « compter pour du beurre » ou même de confusion d’esprit dans « in de bonen zijn » littéralement « être dans les fèves  » en français « n’y rien comprendre; avoir perdu le fil » signification qui se rapproche de « l’imbécile » languedocien.

L’anglais bean peut signifier « objet sans valeur » , comme l’allemand Bohn. Une phrase full of beans est du nonsens.   Mr. Bean  n’a pas l’air d’un grand intellectuel.
Favalise «faible d’esprit »(Job) est dérivé de favo « fève » du latin faba « fève ».   Cette association est attestée à Clermont-l’Her. fabarot « imbécile » et Nîmes faviolet « naïf » (Job), feve (Andolfi).

Favelou « laurier-tin »(S) .cf.faviou

Voir aussi baraquet « haricot blanc; surnom des Espagnols ».

Favalise

Favalise «faible d’esprit »(Job) est dérivé de favo « fève » du latin faba « fève ».   Cette association de « fève » et « faible d’esprit » n’est pas très présente dans les dictionnaires, mais je crois qu’elle est internationale et courante dans la langue de tous les jours.  A  Clermont-l’Her. fabarot « imbécile » et Nîmes faviolet « naïf » (Job), feve (Andolfi).

 

Mr Bean

Favouille "crabe vert"

Favouille : 1) Petit crabe du genre étrille, 2) par extension, surnom familier d’enfant.« La soupe de favouilles, c’est ce que je prefère. » « Viens ici, favouille ! Viens embrasser ta tante ! ».

D’après ce spécialiste  c’est un petit crabe vert foncé à brun mesurant une demi-douzaine de centimètres en moyenne.

Favouille  est un mot provençal, uniquement attesté à l’est du Rhône. Première attestation en 1439  favol.  Les définition varient de « crabe » à « crevette » et « écrevisse de mer ».

L’origine du mot est inconnue.1. Il pourrait s’agir d’un dérivé de faba  « fève », mais je n’ai d’autre argument que  la définition de Mistral  « sottise, balourdise ». Les mots qui désignent les fèves et les haricots sont souvent associés à la notion « imbécile, niais » etc.. En plus d’après les lexiques une favouille  est un crabe vert,  la couleur des fèves.

favouillefavouio Mistral

Voici un exemple d’une ancienne monnaie marseillaise avec une  favouille:

Pour voir d’autres très belles photos des anciennes monnaies marseillaises, suivez le lien.

 

  1. FEW XXI, 268b

Feda

Feda « brebis ».

Le latin avait un substantif fetus ou fœtus « enfantement » et un adjectif fetus « ensemencé, plein, gros ». Au féminin feta a pris le sens « qui a accouché » et substantivé « mère ». Ce sens s’est conservé en gascon hedo « femme qui vient d’accoucher », comme en italien feta et fetare « accoucher ». Feta a pris le sens spécifique de brebis déjà en latin; sens qui s’est maintenu en occitan, franco-provençal et dans certains patois en Italie.

Après le Moyen Age feta a été remplacé par les représentants de vervex (> brebis) dans le Nord-Est du galloroman. Pour les différends noms de la brebis en occitan voir le Thesocs.v. brebis

Uniquement en galloroman nous trouvons dérivé feto, fetonem avec le sens « petit d’un animal » faon en ancien français, sens qui se restreint à « petit de la biche » au XVe siècle (1re att. 1360 DMF). De là anglais fawn avec lez même sens. En occitan nous trouvons fedon, fedou(n) « poulain » mais aussi « agneau » et le verbe fedouna « mettre bas en parlant des juments et des ânesses ».

            

               

Fenestroun

Fenestroun,  « petite fenêtre » 1750 Séguier1,feuillet 43v: « espinçave per lou fenestron  » (Job., Mathon), un dérivé du latin  fenestra« fenêtre ». Il n’y a pas beaucoup d’attestations mais il doit exister partout, comme, par exemple, dans le Nord Velay avec le sens « lucarne ». Mistral s’adresse à Magali: :

« O Magali, ma tant amado,
Mete la tèsto au fenestroun !
Escouto un pau aquesto aubado
De tambourin e de viouloun. »

……………………………………..……
Le fenestron
des Archives de Mirepoix (Photo C.Belcikowski) ….….….….

On peut se poser la question pourquoi le mot latin fenestra est commun à toutes les langues romanes et germaniques : italien, catalan finestra, allemand Fenster, néerlandais venster, etc..La réponse se trouve dans l’histoire de la construction. Les constructions des Gaulois et des Germains étaient en bois et ils n’avaient pas de fenêtres. C’est aussi simple que cela.

Je ne peux pas m’empêcher de vous renvoyer vers un blog qui décrit le chemin des Fenestrelles : « Aux alentours de Saint Guilhem il y une balade à ne pas manquer qui grimpe sur le flanc du Cirque du Bout du Monde … » avec de très belles photos et un poème. Eldorad’Oc

L’occitan a créé l’adjectif fenestrièro dont témoigne le dicton suivant:

(RLR6,306)

Ferratge

Ferratge « fourrage en vert », en ancien occitan « terrain planté en fourrage »; pour l’abbé de Sauvages c’est de l’escourgeon, une espèce d’orge qu’on fait manger aux chevaux en verd ». (L’escourgeon est une orge hâtive, que l’on sème en automne.) Il ajoute que le feratge n’est pas du tout la même chose que le fourrage français, qui est un mélange.

Le ferratjal est un « terrain en fourrage », et « mettre un cheval au vert » est l’ afarrajà.

Dans un compoix mirapicien daté de 1766, on trouve les formes ferratjat, ferrageat.(communication personnelle). Deux autres graphies à Mirepoix : ferraxchail et feratjeal dans le registre des contributions foncières de l’an 3. Un visiteur fidèle de l’Hérault confirme: « Le compoix de Pézénas de 1775 on trouve  souvent qu’il y a autour des anciens remparts « patus et ferrajal« , pour indiquer des enclos où l’on parquait des chevaux. »


Extraits du Compoix de Mirepoix : ferratjat ou firratjat mais sans · sur le i .


Le deuxième est intéressant par la spécification jardin ou ferraxchail.

Le mot ressemble beaucoup au mot français mais son étymologie est bien différente. Le mot occitan vient du latin farrago « mélange de divers grains pour les bestiaux »: il est devenu très tôt ferrago Français  fourrage est un mot d’origine germanique, à savoir  foder « nourrir » ( food en anglais moderne, voer en néerlandais).

En occitan ferrago a abouti aussi à ferouche, foroujo, ferouge, faroutcho pour désigner le « trèfle incarnat », prêté au français sous la forme farouche..Il semble que la culture du farouche vient de la Catalogne farratge et qu’en français on l’appelle aussi « trèfle de Roussillon », une dénominaton d’après l’origine de la plante . La couleur de la fleur explique que par-ci par-là comme dans l’Aude, la feratge est devenu la feroutge

farouche, trefle incarnat

Fideous

Fideous « nouilles, spécialement spaghetti » (Lhubac) est un  emprunt récent à l’espagnol fideos, catalan fideu, qui est probablement un dérivé du verbe fidear « grandir, croître » de l’arabe fid qui a le même sens.

Le lien sémantique s’explique par la propriété des pâtes de grossir quand on les fait bouillir.

 

Figa

Figa, figo « figue ». Etymologie : latin ficus qui désignait aussi bien l’arbre que le fruit. Le premier sens a été conservé en italien fico et en basque bikku, le deuxième en espagnol higo, portugais figo et en basque iko. Les formes galloromanes pour nommer le fruit viennent d’un pluriel *fica comme le catalan figa.

Au figuré far la figo « se moquer de quelqu’un ».  Claude Marco, qui se qualifie « anecbotaniste », m’a fait parvenir un commentaire sur les traditions populaires en rapport avec le figuier et la figue, trop riche pour être inséré ici. Je le joins donc en format PDF.Figuier_Claude Marco

Une expression et un geste  qui remonte très loin dans l’histoire.  J.M Lombard y consacre un article  La main-figue ou mano-fica. Prélude à une célébration du figuier de la connaissance.  la dans son blog, d’où je tire cette image. LamblardGestedelafigue6a00d8341f05b853ef01b7c6e8870d970b-800wiUn bas-relief d’époque romano-berbère trouvé en Libye. 1er siècle (Photo Lamblard).

Dérivés : figon « petite figue », figueto « idem ; petite bouteille pour les essences « . Figuiera « figuier ». Provençal et languedocien figueiroun « arum tacheté ou Gouet ou Pied de veau » à cause de sa forme. La racine sèche du figeiroun est un bon cordial selon l’abbé de Sauvages. Egalement limité à ces deux régions est le dérivé figaret « variété de châtaignier hâtif, dont les châtaignes se détachent du hérisson quand elles sont mûres » Voir la page Castagno s.v. figaretto.

  

Château de Figaret   à St-Hypolite du-Fort (30)                                              Figueroun

De nombreux toponymes.   Figaret  peut faire référence aux châtaignes ou aux figues.

Prêté au français : figue, et  à l’anglais fig « le fruit ou l’arbre »; expression not care a fig for « ne pas se soucier de » mais attention!! son homonyme fig est obscène « consists of making a fist with the thumb placed between the index finger and the middle finger. » (Voir ce lien, en bas de la page). Néerlandais vijg; mais un oorvijg est une « gifle ». Allemand Feige mais Ohrfeige « gifle » (ne loupez pas cette video à la Rémi Gaillard).

La feuille de figuier a joué un rôle important dans la sculpture et la peinture. L’origine est probablement la Bible: c’est avec une feuille de figuier que  Adam et Eve couvrent leur honte et leur nudité !