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Cers

Cers « vent du NO ». Gellius, un historien romain du 1er siècle avant JC a écrit que le mot circius « vent de l’ouest » est typique pour la Gallia Narbonensis.

On le retrouve en ancien occitan  cers « vent du nord-ouest » dans des textes provenant de Nîmes, de l’Ariège et de Toulouse,  chez Rabelais (cyerce)  et dans les parlers modernes  du Languedoc. Il semble probable que le mot a été apporté directement par la colons grecs,  le mot latin circius, cercius étant un emprunt au grec kirkios. D’après les sites internet consultés le cers est surtout connu dans le Bas-Languedoc (Hérault, Aude) . Il n’y a aucune raison de supposer une origine celtique.

Un lecteur me signale que le mot cers existe aussi en catalan:

 » Le cers devient la tramuntane à partir de Salces et jusqu’au sud de Barcelone, puis vers Tarragone, il redevient le cers.  » Il semble que mestral est aussi le « vent du nord-ouest.

Du point de vue  phonétique  les formes catalanes  cers, ces,  comme celles du Languedoc reposent plutôt directement sur la forme grecque kirkios, tandis que la forme espagnole cierzo vient d’un latin cercius (avec un -e- bref) attesté chez Caton.

Un visiteur originaire de la région  m’a fait parvenir la réflexion suivante:

Concernant les vents, pourquoi les Languedociens n’utilisent pas le nom « Cers » quand ils parlent français ? Ils disent « vent du nord », ce qui est faux car le « Cers » vient du nord-ouest. En écoutant la météo sur la Télé barcelonaise, j’ai remarqué qu’ils parlent de la Tramontane de Perpignan à Barcelone mais ensuite, au sud, vers Tarragone, ils reparlent du Cers.
Cers vient d’un dieu des vents romains appelé Cersus auquel l’empereur Auguste éleva un autel à Narbonne après un séjour dans cette ville.On se doute qu’il a dû y subir une météo mouvementée…

Si vous voulez en savoir plus, il vous faudra aller à Barcelone et consulter dans une bibliothèque les articles suivants:

  • Sobre els noms locals del vent, es pot consultar el Vocabulari de pesca d’E. Roig i J. Amades (Butlletí de Dialectologia Catalana, gener-desembre 1926)
  • Els noms dels vents en català de Mn. A. Griera (en el mateix Butlletí, juliol-desembre 1914).

Si le nom est encore connu chez vous dans un autre département s’il vous plaît écrivez-moi !

Lucien Aries  écrit dans son site:

« Les vents sont si fortement présents dans la vie quotidienne des habitants qu’ils sont utilisés pour indiquer les directions dans les compoix du Lauragais; on y trouve « Dauta » à l’Est, « Cers » à l’ouest et Daquilon au Nord (Midy indiquant le sud). »

Une rosace du Lauraguais

Un visiteur de Fleury dans l’Aude m’écrit :

NON, NON, NON, NON, IL N’EST PAS MORT CAR IL SOUFFLE ENCORE (bis)

Plutôt que d’alimenter en commentaires les articles concernés (accessibles d’un clic sur les liens ci-joints), un extrait de la REVUE FOLKLORE 1972.
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/692089987470599:0
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/696016180411313:0
Sous la plume de P. Andrieu-Barthe, à propos des vents de l’Aude en aval de Carcassonne, nous pouvons lire :
* «…un vaste couloir où les vents acquièrent la vitesse de courants d’air…» définissant, vers le Lauragais, la plaine minervoise qui se resserre entre la Montagne Noire et les Corbières.
** «…/… Le rival du Marin est le Cers…/… que les Romains, par crainte, déifièrent…/… Dans la plaine Minervoise toute habitation comporte une orientation, une muraille ou une haie de cyprès pour se défendre du côté du Cers et non du Marin… ».
*** «…/… Après la Toussaint s’installe habituellement une période de marin froid. Le Cers glacé règne ensuite en hiver et surtout au printemps où il effeuille impitoyablement les pétales des précoces amandiers, mais durant l’été, il tempère agréablement la chaleur, caressant et léger…».
**** «…/… La Tramontane reste localisée en Roussillon. Il faut arriver à Montpellier pour entendre parler du Mistral… »
***** «…/… Détestés des étrangers venant de pays plus calmes et qu’ils tourmentent, ils sont familiers aux autochtones qui, en fulminant sans cesse contre eux, ne peuvent s’en passer. S’ils viennent à se calmer, on entend dire : On ne respire pas, il n’y a pas d’air ou, dans le cas contraire : l fait bon, il fait de l’air.

Aguiélas ‘aquilon’

Aguiélas « aquilon, vent du nord ». La dormeuse est retournée aux archives de Mirepoix et affirme que « il y a de la poésie, quoi qu’on en pense, dans les actes des notaires. » Elle a raison! On retrouve dans ces vieux papiers un sentiment d’attachement à la terre, à la région où l’on habite, qui a disparu dans notre monde global. Les noms locaux des vents  à Mirepoix  désignent les points cardinaux.

Son article: Chez Jean Pierre Gibelot, un médecin de l’époque des Lumières

Le compoix de 1766 indique qu’il tient à cette date, au n°169 dans le moulon 3, trente une cannes maison à la rue Courlanel [aujourd’hui rue Maréchal Clauzel] faisant coin à celle de la porte de laroque [aujourd’hui Petit Couvert] ; confronte d’auta en deux endroits ladite rue de la porte de laroque ; midy, auta et aquilon le sieur Jacques Arnaud [bourgeois], midy la dite rue Courlanel, cers en deux endroits et aquilon aussy en deux endroits Jacques Pons [bastier], du restant d’aquilon le sieur Jean Malot [marchand] ; estimée quatre vingt six livres de rente ; alivré deux livres dix huit sols cy…

L’abbé de Sauvages écrit en 1756 :

Aghiélas  s.m. le vent du Nord-Est. C’est l’Aquilon un peu défiguré dans le mot Aghiélas. Celui d’Aquilon n’entre guères que dans le style sublime ou dans la Poésie.

Aquilon « vent du nord »  est attesté en ancien français (1120) et en occitan depuis le XIIIe siècle(1.)  On le trouve avec le sens « nord » dans le Breviari d’Amor du troubadour biterrois Matfre Ermengau rédigé à partir de 1288 qui écrit :

Aguilos es secz ab frejor / quar le soleilhs de luenh li cor, / e per sso li ven d’aqui nat / son sec e freg… (Voir d’autres attestations dans le Dictionnaire de l’Occitan Médiéval).

Aguilon vient du latin aquilo, aquilonis « vent du nord; le Nord ».  D’après le FEW XXV,75b il s’agit d’un emprunt au latin et le mot n’est indigène qu’en catalan aquiló et en portugais aguião, mais je crois que la forme du dérivé aghiélas   de l’abbé Sauvages montre qu’il est également indigène en occitan.  Le fait que le notaire de Mirepoix l’utilise dans la même phrase avec  midi et  aut et cers un peu plus loin, dans un style qui n’est ni « sublime » ni de la Poésie », me semble renforcer cette hypothèse. Le –q- au lieu du -g-  dans le texte du notaire, est probablement dû au français ou au latin.

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1. Le FEW donne 1529, mais cette date récente est due à un manque de dépouillement d’archives à l’époque de la publication.

 

Cagnard

Cagnard « lieu chaud, endroit en plein soleil« . Dans notre région où le soleil peut taper fort , nous trouvons une grande famille de mots qui viennent tous du latin parlé *cania  « chienne  ». Quelques exemples: à Alès encagna « exciter, envenimer  » , l , cagno  » paresse  » , cagnotte  » coiffe de femme en indienne « , cagnoutà   » être la cagnoto à qn. »  Acagnarda « abriter une plante » , ou comme verbe réfléchi « se blottir au soleil » une expression qui se trouve déjà dans le Dictionnaire languedocienfrançais  de l’abbé de Sauvages paru à Nîmes en 1756.
En français cagnard  » paresseux, fainéant «.  A ce propos l’ abbé fait deux remarques :  » le François n’a pas de nom propre pour rendre cagnar  » et plus loin il écrit  » ceux qui prennent le soleil au cagnar sont des gens désœuvrés à qui on a donné probablement pour cela le nom de cagnar, qui est François dans ce sens, lorsque le Languedocien étoit la langue courante d’une bonne partie du Royaume & celle de la Cour.  » Voir ci-dessous n° 6.

Le mot *cania a été formé probablement déjà en latin. Nous le retrouvons en italien cagna et dans les patois du Nord de l’Italie cania a donné de nombreux dérivés, comme dans le Midi de la France. Dans le domaine de la langue d’oïl c’est le type chienne dérivée du masculin chien donc pas de cania qui domine.

*cania

Une question peut se poser : Pourquoi cania et pourquoi pas vacca ou n’importe quel autre animal? La réponse nous est donnée par l’astronomie: L’apparition de Sirius, l’étoile la plus importante de la constellation du Grand Chien, tombait dans l’antiquité en même temps que la solstice de l’été le 21 ou 22 juin.Un autre nom pour Sirius est Canicula. En Occident, la canicule était censée survenir au moment où Sirius se lève et se couche en même temps que le Soleil, c’est-à-dire grosso modo, au Moyen Âge , pendant le solstice d’été. Canicule ou Sirius se lève et se couche pendant cette période précisément avec le soleil et elle n’est donc pas visible.. Les croyances populaires attribuaient à la présence de Sirius les chaleurs plus vives de juin. Par métonymie cette période de grande chaleur est nommée ‘canicule‘.

La constellation  Canis major

La canicule tombe actuellement plus tard,  en juillet, parce que le soleil ne se retrouve pas exactement au bout d’une année à la même place dans le ciel ; il est en retard par rapport aux constellations, et ce retard augmentant tous les ans, le soleil se lèvera dans la constellation du Grand Chien successivement en août, en septembre, en octobre, et enfin en plein hiver. De telle sorte que, dans quelques milliers d’années, nos descendants accuseront peut-être la canicule de ramener sur la terre les froids rigoureux de l’hiver ! Pour tout savoir suivez le lien.

Cagno, cagne. A partir du sens « chienne », nous trouvons le mot cagne et ses dérivés avec des significations qui reposent soit sur la ressemblance physique d’un chien avec des objets comme par exemple des chenets, soit sur les traits de caractère des chiens qui cherchent un endroit au soleil pour ne rien faire (français cagnard  » paresseux « ), qui sont lâche, etc. Cagne et ses dérivés sont indigènes en occitan et ils ont été empruntés massivement par le français et les patois de la langue d’oïl. En occitan nous trouvons entre autres les groupes sémantiques suivants:

1. Descendance: Languedocien de la bono cagno « de la bonne sorte » (Mistral), mais en ancien occitan n’existent que des expressions péjoratives: de puta canha. Cette expression a dû naître dans un contexte comme « né(e) d’une chienne ».
2. Mauvais caractère : Languedocien faire la cagno  » faire la grimace, dédaigner » et provençal cagno « mauvais humeur ». A ce deuxième groupe appartiennent aussi acagna « irriter » (Var) et marseillais encagnar « provoquer », Alès encagna « irriter ». Emprunté par le français: caigne « femme de mauvaise vie ».
3. Qui a les genoux tournés en dedans : Marseille cagnous
4. D’autres animaux: ancien occitan canhot « milandre, chien de mer » ; argot parisien cagne  » cheval « .
5.Plantes. cagnots « petits chiens »,Orlaya grandiflora.
6. Divers objets creux : ancien occitan canha « genre de machine de guerre », plus précisément sorte de nacelle comparable à celle de l’E.D.F. d’aujourd’hui pour réparer les lignes en hauteur;  le tonnelon comportait un bras qui s’élevait en hauteur. A l’extrémité de ce bras était installé une grosse plate-forme sur laquelle les archers se plaçaient pour pouvoir tirer au-dessus des remparts. Celle-ci, au moyen d’un contrepoids ou d’un treuil, élevait au-dessus des fortifications des arbalétriers ou archers qui criblaient de flèches les défenseurs des courtines, puis étaient déposés sur celles-ci dans le but d’abaisser le pont-levis. Je pense qu’au Moyen Age cet instrument faisait penser à une « chienne », mais je n’ai pas encore trouvé d’images.

   

cagnotos

Languedocien cagnotte « coiffe de femme en indienne » a fait penser à une sorte de nacelle. Le français cagnotte a été emprunté à l’occitan, plus spécialement à l’agenais cagnoto « petite cuve utilisée pour écraser le raisin », de là « tirelire » et « somme recueillie dans une tirelire  »
6. Endroit ensoleillé cagnard , qui en français a pris le sens de « paresse, flemme » , mais pas en occitan comme l’a déjà remarqué l’abbé de Sauvages. Le mot cagnard est mentionné dans le TLF avec la mention « provençal et languedocien  » en ce qui concerne le substantif, l’adjectif cagnard « paresseux  » par contre est limité au nord du gallo-roman.

A Fleury dans l’Aude  cagnard a pris un sens sympathique:

Suivant le vent, s’il souffle comme aujourd’hui et qu’il soit fort, je connais des combes à l’abri du CERS où on retrouve ces petits bonheurs que les paysans appellent des cagnards, des petits pays en soi parce qu\’il y a la falaise derrière, que tout d’un coup on se sent comme un lézard sur la roche chaude… » Gaston Bonheur / Radioscopie 8 mai 1978. http://www.ina.fr/audio/PHD99229022

Voir le FEW II, 183

Cagoule

Vent « 1. vent 2. vent du sud 3. sud. » Latin ventus « vent » a eu un très riche développement dans toutes les langues romanes. Pour ceux qui veulent tout savoir, je ne peux que les renvoyer vers le FEW vol. XIV, 255-270. Il y a beaucoup de dérivés, comme ventas « gros vent », ventarau « vent très froid » etc., des emplois au figuré, des expressions et dictons.

Windboom de Dries Engelen. Maastricht

Dans l’est du domaine occitan et en franco-provençal ven(t) a pris le sens de « vent du sud » par opposition au vent du nord, très froid et fort, le mistral. Il y avait un dicton : Le Mistral et la Durance, sont les fléaux de la Provence ». La Durance a été maîtrisée, le Mistral reste.Déjà au XIVe siècle est attesté le sens « sud » dans la même région. Par exemple dans un texte en savoyard de 1341 devers lo vent « vers le sud ».

Le verbe dérivé Ventarsignifie en occitan « jeter au vent, disperser » ce qui veut dire  en parlant des céréales « vanner ». Limité à l’occitan est le dérivé ventá  » van, tarare ».

L’étymologie ne semble poser aucun problème, mais je me demande pourquoi ventar « vanner » et surtout ventá  » van » est limité à l’occitan. Un van pour vanner s’appelle en néerlandais wan, considéré comme un emprunt au latin vannus, comme le mot français. Mais cet emprunt néerlandais wan, comme l’allemand Wanne, a rencontré  la forme indigène *winthan « vanner » , qui a donné en allemand winden « vanner » (Grimm), en anglais winnow, et en gotique diswinthjan « vanner » et  comme substantif winthi skauro « van », ventá en occitan. Il est possible que le ventá « vanner » occitan est d’origine gotique et qu’il a pu se maintenir grâce au soutien du ventus latin, qui motivait le mot.

   

                           Ventar    ou tarare                                                  Un vanneur, Jean-François Millet, vers 1848

Le tarare, ou vanneuse ou traquinet, est une machine utilisée lors du vannage. Il sert à remplacer le vannage manuel qui se faisait par jour de grand vent avec un van en jetant en l’air les grains pour les séparer des impuretés (balle). Source.

D’un vanneur de blé aux vents par Joachim du Bellay
A vous, troupe légère,
Qui d’aile passagère
Par le monde volez,
Et d’un sifflant murmure
L’ombrageuse verdure
Doucement ébranlez,
J’offre ces violettes,
Ces lis et ces fleurettes,
Et ces roses ici,
Ces vermeillettes roses,
Tout fraîchement écloses,
Et ces oeillets aussi.
De votre douce haleine
Éventez cette plaine,
Éventez ce séjour,
Cependant que j’ahanne
A mon blé que je vanne
A la chaleur du jour.

Ven(t) « vent » du latin ventus. Dans beaucoup d’endroits le mot ven désigne le « vent du sud ». Le vent joue un rôle très important dans la vie des Méditerranéens. Dans le dictionnaire Panoccitan je trouve déjà une trentaine de noms différents et il est loin d’être complet. Les noms  gras et soulignés en bleu sont les liens qui vous mènent aux articles dans mon site. Les noms qui sont les mêmes qu’en français n’ ont pas de lien.  Consultez les articles concernés dans le TLF .

Je cite le dictionnaire Panoccitan :  » vent nom m. 1. vent (TLF); petit ~ loc. autres choix: ventarèl nom m.; grand ~ loc. aurassa nom f.; grand ~ loc. ventana nom f.; grand ~ loc. ventàs nom m.; ~ chaud et étouffant loc. bugàs nom m.; ~ tourbillonnant loc. ecir nom m.; ~ frais et agréable loc. eissaure nom m.; ~ froids et secs FAM loc. lepafangas nom m.; ~ marin loc. vent du sud-est marin nom m.; ~ froid loc. rima nom f.; ~ arrière MAR loc. subrevent nom m.; ~ changeant loc. vent viraire; ~ violent loc. venta nom f.; ~ d’ouest loc. aura baissa; ~ d’est chaud loc.aura rossa; ~ d’est loc. autan nom m.; ~ du sud chaud et humide loc. calamandrin nom m.; ~ de nord-ouest loc. cèrç nom m.; ~ du nord-ouest loc. cèrs nom m.; ~ du nord loc. cisampa nom f.; ~ d’Espagne loc. espan nom m.; ~ du nord-ouest loc. galèrna nom f.; ~ du sud-ouest loc. garbin nom m.; ~ du nord-est loc. gregal nom m.; ~ du sud loc. ispanina nom f.; ~ du sud-ouest loc. labech nom m.; ~ du large loc. largada nom f.; ~ du nord-ouest loc. mistral nom m.; ~ de la montagne loc. montanhièra nom f.; ~ d’est loc. solana nom f.; ~ d’est loc. soledran nom m.; ~ de la pluie loc. vent pluèg; ~ des giboulées loc. vent vocairòl; coup de ~ du sud-ouest loc. garbinada nom f.; coup de ~ du nord-est loc. gregalada nom f.; coup de ~ du sud-ouest loc. labechada nom f.; coup de ~ d’est loc. levantada nom f.; temps du ~ marin loc. marinada nom f.; coup de ~ du nord-ouest loc. mistralada nom f.; coup de ~ d’est loc. soledrada nom f.; coup de ~ loc. ventada nom f.; coup de ~ loc. ventaròla nom f.; ~ qui fait pousser les feuilles loc. vent fulhièr.
Dans le site des Atlas linguistiques de l’Occitan, le Thesoc, vous en trouverez encore des dizaines d’autres,, avec des noms spéciaux suivant la direction d’où il soufle. Au campingLou Labech à Bouzigues, j’ai relevé en plus : lou levan (CNRTL), lou magistraou, la bonnança-pota, lou mi-journaou, lou tournejaire et lou pounent.