« On plante au plantoir (plantadouira) ou Ă la fourchette ou au clot Ă l’intersection des lignes tracĂ©es par le rayonneur (enregaĂŻre). Le «clot» est une tige de fer, un rondin de 12 mm pointu Ă un bout que l’on plante Ă l’intersection du rayonnage et avec la « trinca-fòrta« [trinqua-forta] on creuse Ă cĂ´tĂ© une tranchĂ©e avec sur le cĂ´tĂ©, en repère, la cheville. Ensuite, on place le plant racinĂ© que l’on met Ă la place du « clot » et on rebouche le trou. »
Raymond Jourdan de Montagnac. Tous ces dessins viennent de sa description de la Culture de la vigne en Languedoc. Un travail inestimable sur le travail de la vigne, Ă partir d’un harmas jusqu’Ă l’arrachage pendant le pĂ©riode entre les deux guerres.
Etymologie : dans plusieurs parlers occitans est attestĂ© le substantif clota « creux dans la terre; fossette » et le verbe cloutĂ « faire des trous pour planter la vigne », dans le Gers ce verbe est dĂ©fini comme « faire des clots » ! Je pense qu’Ă Montagnac l’instrument pour faire des trous pour planter la vigne Ă pris le nom du rĂ©sultat.  Un changement sĂ©mantique qui n’est pas rare.
L’origine est d’après le FEW un gaulois mais on n’a pas encore trouvĂ© des mots celtes qui soutiennent cette hypothèse. Elle est basĂ©e sur la rĂ©partition gĂ©ographique. Pour beaucoup plus d’info cliquer ici=FEW II, 796-798.
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