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Sauvages

Sauvages = Boissier de Sauvages (Pierre Augustin), Dictionnaire languedocien-français ou Choix des mots languedociens les plus difficiles à rendre en français. Contenant un Recueil des principales fautes que commettent, dans la diction et la prononciation francoises, les Habitants des Pronvinces Méridionales du royaume connus à Paris sous le nom de Gascons […]. Nismes, 1756.

Cette édition a été numérisée par Google et peut être consultée sur le web! Plus pratique encore pour vos recherches : la télécharger! Son dictionnaire nous donne de précieux renseignements sur le languedocien de la première moitié du 18e siècle. Abréviation: S1

Une deuxième édition, augmentée a paru en 1785. Abréviation: S2. C’est cette deuxième édition que l’on peut consulter sur internet grâce au projet Gallica de la Bibliothèque Nationale et même télécharger.
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Ce n’est qu’une petite rue minable qui lui est dédiée à Nîmes, tandisque un politicien comme Gambetta « Partisan de la guerre à outrance », mérite un grand boulevard. Heureusement, à Alès il y a Le Quai Boissier de Sauvages (cherche belle photo!) Bon, continuons.


Pierre Augustin Boissier de la Croix de Sauvagesest le frère de François, le fameux botaniste physicien et medecin (surnommé « le medecin de l’amour »).
Il est né à Alès en 1710. Destiné à l’état ecclésiastique, il fut envoyé à Paris pour y faire ses études en Sorbonne, mais un penchant irrésistible, sans lui faire négliger la théologie, l’entrainait vers les sciences physiques. En 1746, nommé par son évèque professeur de philosophie au collège d’Alès, il sut rendre son cours intéressant et neuf par les expériences physiques que le pays voyait pour la première fois. S’adonnant tout entier alors à l’histoire naturelle, il publia divers mémoires, insérées de 1745 à 1747 dans les Actes de l’Académie Royale des Sciences. L’académie était empressée de s’associer l’auteur, qui a été mis par là en relation avec tous les savants de la capitale. Il étudia surtout son pays, les Cévennes; et se proposa toujours un but utile dans ses recherches. De là ses patientes et nombreuses recherches sur les mûriers et sur l’éducation des vers-à-soie, comme richesses principales de ses compatriotes. La même pensée lui inspira son Dictionnaire languedocien, suivi d’un recueil de proverbes qu’il enrichit de notes critiques, grammaticales et de toutes les observations d’histoire naturelle adaptée au climat du Midi.

Ce ne fut qu’à l’âge de 61 ans qu’il se décida à se laisser ordonner prêtre et il mourut à Alès en 1795, regretté de tous ceux qui l’avaient connu, autant pour sa science que pour sa modestie et son obligeance à mettre ses lumières et ses collections au service de tous. Wikipedia

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